jeudi, 15 août 2013
Laurent Moonens
Deux éléments surgissent lorsqu'on ausculte le Docteur Moonens : la mathématique et le vibraphone, cet instrument merveilleux.
Musique de l'esprit et musique de l'âme, il les poursuit depuis longtemps.
Voici un reportage sur la soutenance de thèse de Laurent Moonens :
La Page du chercheur de l'Université catholique de Louvain La Neuve
Notre mathématicien attitré apparut furtivement dans certains romans de VillaBar, produits par AlmaSoror :
Entre 2006 et 2008, dans chaque numéro de ce qui était encore le "journal culturel, intemporel, mensuel d'AlmaSoror", Laurent Moonens nous offrit la beauté d'une pensée mathématique.
Ecce opus (dans le désordre) :
L'intégrale de Riemann-Stieltjes
C'était l'instant mathématique estival 2008. AlmaSoror le réactualise en postant aujourd'hui le document pédéhaif de l'article.
Laurent Moonens poursuit sa fascinante exploration des fonctions à variation bornée. Chevauchons l'intégrale de R-S avec cœur au lieu de nous endormir sous le soleil d'août.
Et, vous les lecteurs qui vivez en hiver sous des latitudes lointaines, réchauffez-vous avec… l'intégrale des sieurs Riemann et Stjeltjes
Mouvement brownien et fonctions harmoniques
Laurent Moonens nous propose un voyage très romantique, aux confins mathématiques, là où se rencontrent les probabilités et l'analyse. Lui-même, pourtant souveraienement serein, s'exclame, bluffé, à la fin de son article : « Finalement, voici presque qu'une expérience de physique nous aiderait à résoudre un problème mathématique ! » Voilà qui nous coupe le souffle !
Mouvement et fonctions (brownien et harmoniques !)
Le Docteur Porstmann, la Reine d'Angleterre et racine carrée de 2
Laurent Moonens descend de son nuage abstrait, charmé par sa récente compréhension du format du papier. Il nous fait partager (mathématiquement quand même) sa récente découverte. Le mathématicien belge en profite abusivement pour blaguer le mariage royal du président français.
Le format A : hommage au docteur Porstmann, à la reine d'Angleterre et à racine carrée de 2
Un problème variationnel
Laurent Moonens, le plus sérieusement du monde, nous montre que le chemin le plus court est celui qu'on croyait déjà.
Un problème variationnel...
L'escalier du diable de Cantor
Ceux d'entre vous qui en ont le courage, la valeur et la folie peuvent tenter d'emprunter l'escalier du Diable. Notre accompagnateur, Laurent Moonens, nous y emmène par le document pédéhaif que voici :
Vade retro Cantor et ton escalier diabolique
Propriétés locales et propriétés globales
Voici le document pédéhaif de la contribution mathématique que notre cher ami Laurent Moonens nous proposait au mois de novembre de l'année 2007 : Propriétés, locales et globales
Un nombre irrationnel : le nombre e
Au mois d'octobre 2007, telle était la contribution mathématique de Laurent Moonens : Un autre exemple de nombre irrationnel : le nombre é
Une correspondance étonnante
Y a-t-il “plus de points” dans un carré que dans un segment de droite ? Nous allons voir qu’il n’en est rien.
Car nous sommes le 2 janvier et il est temps de relire cet article mathématique de Laurent Moonens.
Voici le document pédéhaif : Une correspondance étonnante
Convergence(s)!
C'était en août, 2007 : Laurent Moonens nous proposait un petit article mathématique intitulé Convergences
Nombres naturels et ordinaux
Et voici, ci-dessous, le document pédéhait d'une des contributions mathématiques du docteur Laurent Moonens, celle du numéro de Juillet 2007. Faut cliquer pour que ça charge - et pouvoir lire.
Nombres naturels et ordinaux
Un théorème d'Hermann Weil
Laurent Moonens, dans le numéro d'AlmaSoror du 20 juin 2007, nous avait proposé la contribution mathématique suivante, qui discutait Un théorème (quel joli et intense mot) d'Hermann Weil
Du théorème de Bolzano au théorème de Brouwer
En mai de l'an 2007, Laurent Moonens nous proposait un article mathématique intitulé "du théorème de Bolzano au théorème de Brouwer". Les amis Bolzano, Brouwer et leurs théorèmes
L'intégrale pour présenter quelques fonctions usuelles
C'est une contribution mathématique proposée par Laurent Moonens en avril de l'an 2007. L'intégrale (pour présenter quelques fonctions usuelles, marrantes mais pas méchantes)
Autour des ensembles dénombrables
Relisons cette contribution mathématique de Laurent Moonens, qui parut dans le numéro d'AlmaSoror du mois de mars de l'an 2007 : Danse autour des ensembles dénombrables
Bolzano et le théorème des valeurs intermédiaires
C'était une des premières contributions du mathématicien Laurent Moonens à AlmaSoror, elle date de 2006 et s'intitule : Bolzano et le théorème des valeurs intermédiaires. Voici le document pdf que vous pouvez télécharger en cliquant sur ce lien : Bolzano et son théorème valeureusement intermédiaire
Une théorie moderne de l'intégrale
Voici une contribution mathématique que Laurent Moonens avait proposé à AlmaSoror pour son numéro de janvier 2007 : Une théorie moderne de l'intégrale.
Des équations cubiques aux nombres complexes
C'était la troisième contribution mathématique de Laurent Moonens à AlmaSoror. Plongeons, plongeons, plongeons dans les méandres des équations cubiques et des nombres complexes.
Une fonction continue sans dérivée
Relisons la seconde contribution mathématique de Laurent Moonens à AlmaSoror, écrite en octobre de l'an 2006. Plongeons, plongeons, plongeons dans cette fonction continue sans dérivée.
Le théorème fondamental de l'analyse
Nous pouvons télécharger le document pdf avec lequel Laurent Moonens avait fait ses premiers pas dans le premier numéro d'AlmaSoror, en septembre de l'an 2006. Plongeons, plongeons, plongeons dans le théorème fondamental de l'analyse !
Poussière de Cantor
ERRATUM
"La raison qui pousse à faire la seconde étape décrite dans la vidéo, pour définir la longueur d'une courbe, n'est pas celle exposée. Comme l'auditeur attentif l'aura noté, il est possible de recouvrir un segmentde longueur 1 par deux disques de diamètres inférieurs à trois quarts, à savoir deux disques de diamètre 1/2, dont la somme des diamètres égale un.
La raison qui pousse à considérer la limite pour des échelles de plus en plus petites des longueurs à ces échelles, est exposée dans 'Un problème variationnel' (ci-dessous nommé "la ligne droite") et est d'une autre nature. Le nombre (très proche de zéro) d'heures de sommeil que nous avions eues la nuit précédent l'enregistrement de cette vidéo suscitera, j'espère, la clémence des lecteurs-internautes pour ce mensonge, désormais fixé à son support numérique".
Laurent Moonens.
Peut-on réaliser une carte géographique parfaite ?
Laurent Moonens nous explique pourquoi on ne peut pas réaliser une carte géographique parfaite.
"La vie n'est bonne qu'à étudier et à enseigner les mathématiques".
Blaise Pascal
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mardi, 04 juin 2013
Le Temps, l'Ennui, la Mort
3 extraits sur le Passage du Temps, une photo de Sara, une musique de Biosphere
Ainsi s'écoule toute la vie ; on cherche le repos en combattant quelques obstacles et si on les a surmontés le repos devient insupportable par l'ennui qu'il engendre. Il en faut sortir et mendier le tumulte ; car ou l'on pense aux misères qu'on a ou à celles qui nous menacent. Et quand on se verrait même à l'abri de toutes parts, l'ennui de son autorité privée ne laisserait pas de sortir du fond du coeur où il a ses racines naturelles, et de remplir l'esprit de son venin.
Ainsi l'homme est si malheureux qu'il s'ennuierait même sans cause d'ennui par l'état propre de sa complexion. Et il est si vain qu'étant plein de mille choses essentielles d'ennui, la moindre chose comme un billard et une balle qu'il pousse suffisent pour le divertir.
Blaise Pascal - Pensées (Divertissement, IX, 168)
Plus je vais, plus je m'aperçois que la seule chose essentielle pour les hommes, c'est de tuer le temps. Dans cette vie dont nous chantons la brièveté sur tous les tons, notre plus grand ennemi, c'est le temps, dont nous avons toujours trop. A peine avons-nous un bonheur, ou l'amour, ou la gloire, ou la science, ou l'émotion d'un spectacle, ou celle d'une lecture, qu'il nous faut passer à un autre. Car que faire ? C'est là le grand mot.
Alfred de Vigny - Journal d'un poète
L'étude d'un vieillard, s'il lui en reste encore à faire, est uniquement d'apprendre à mourir, et c'est précisément cela qu'on fait le moins à mon âge ; on y pense à tout, hormis à cela. Tous les vieillards tiennent plus à la vie que les enfants, et en sortent de plus mauvaise grâce que les jeunes gens. C'est que, tous leurs travaux ayant été pour cette même vie, ils voient à sa fin qu'ils ont perdu leurs peines. Tous leurs soins, tous leurs biens, tous les fruits de leurs laborieuses veilles, ils quittent tout quand ils s'en vont. Ils n'ont songé à rien acquérir durant leur vie qu'ils pussent emporter à leur mort.
Jean Jacques Rousseau - Rêveries du promeneur solitaire (Troisième Promenade)
Lire sur AlmaSoror,
A propos d'ennui et de la quête lascive d'un bonheur inaccessible :
Le désillusionné (sur Abderramane III)
à propos de Vigny :
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jeudi, 28 mars 2013
Nuits du XVII°siècle
La nuit du 23 novembre 1654, Blaise Pascal, traversé d’extase, écrivit : «Certitude, certitude, sentiment, joie, paix. Joie, joie, joie, pleurs de joie !»
La nuit du 10 au 11 novembre 1619, René Descartes méditait, assis auprès d’un poêle ; soudain il eut trois songes, vit sa chambre remplie d’étincelles, se repentit de ses péchés et ouvrit la porte de sa nouvelle vie.
Ce siècle avait vu d'autre nuits de mystérieuse exaltation. La vie de Johannes Keppler fut une suite de nuits assaillies par la soif d’étoiles et de musique. « Je me dois de comprendre, quitte à ne plus dormir », écrivit celui qui ressemblait dès l’enfance à un chien galeux, qui dut se battre pour tirer sa mère d’un procès de sorcellerie, qui écrivit lui-même l’épitaphe qu’il méritait : «Je mesurais les cieux, je mesure à présent les ombres de la Terre. L’esprit était céleste, ci-gît l’ombre du corps».
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dimanche, 24 février 2013
L'Etat, forteresse du peuple
"Comme la paix dans les États n'a pour objet que de conserver les biens des peuples en assurance (...), et comme ce serait aller contre le bien de la paix de laisser entrer les étrangers dans un État pour le piller, sans s'y opposer, de crainte d'en troubler le repos, parce que la paix n'étant juste et utile que pour la sûreté du bien, elle devient injuste et pernicieuse quand elle le laisse perdre, et la guerre qui le peut défendre devient juste et nécessaire."
Blaise Pascal
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