dimanche, 25 mai 2025
Un dimanche à la fenêtre
Assise sur un fauteuil noir, près d'une fenêtre recouverte de barreaux, j'écoute du clavecin. Je supporte peu les débats se cette société. Je suis en opposition morale profonde avec la République française telle qu'elle est aujourd'hui, avec les sociétés occidentales telles qu'elles vont aujourd'hui - et je ne suis pas la seule. Mais nous sommes écrasés sous le poids du bulldozer idéologique sociétal qui détruit familles, dignité humaine et cette connexion à l'éternité dont nous aurions tant besoin.
Sur les lois votées, toujours plus iniques ou tout simplement fondées sur des valeurs qui ne sont pas les miennes, pas les nôtres, eh bien nous posons un regard désabusé. Le monde avance sans nous, techniquement, idéologiquement, et nous l'habitons en le trouvant froid et laid. Quand on a de l'argent, on peut s'acheter des bons moments de vie, des instants agréables. Quand on n'en a pas, que reste-t-il ? Le refuge de la culture, si par chance on l'a reçue en héritage - car l'école ne la transmet plus vraiment.
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