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samedi, 26 avril 2025

Autodaté du jour

26.04.2025

Murmure silencieux
des soldats désarmés de la citadelle.
-
Touaregs chrétiens en majesté,
chèches bleus.
-
Eternelle demeure
de pierre et de foi.

Autodatés des autres jours

samedi, 19 avril 2025

Barbares et mandarins, une distinction de Curtis Yarvin

Au cours d'un entretien, qui a parait-il duré plus de trois heures, avec la revue Le Grand Continent, Curtis Yarvin a indiqué une distinction intéressante :

Quand les Barbares entrent dans la cathédrale, ils se promènent dans la nef, cassent un peu d’or et de pierres sur les croix, s’habillent avec les vêtements sacrés et font un barbecue sur le maître-autel. 

Quand les Mandarins entrent dans la cathédrale, ils deviennent tous cardinaux, puis ils se focalisent sur la réforme de la messe et l’obtention de stages d’enfant de chœur pour leurs neveux…

 

Mais tout l'entretien vaut la peine d'être lu, bien qu'il démarre doucement :

Première partie
Deuxième partie
Troisième partie

 

Le Grand Continent est un beau continent de pensée, d'analyse et de prospective.

vendredi, 11 avril 2025

Quelques informations frappantes distillées au cours de la vidéo

« Il y a des endroits en France où pour faire appliquer la loi il faudrait accepter de faire couler le sang. Là c'est un choix de l'exécutif tout simplement. Je ne vois pas aujourd'hui l'exécutif prêt à faire ça, juste pour appliquer la loi ; mais en même temps, lorsqu'un État cesse de faire appliquer sa loi, il commence à abdiquer son statut d'État. On est au moment où on commence à naviguer dans ces eaux-là »

Éric Méchoulan, ancien stratégiste de la dgsi

 

 

mercredi, 09 avril 2025

L'armée, la littérature

Nous découvrirons plus tard la littérature française sublime d'aujourd'hui. Elle se fait cachée dans les interstices du temps volé au travail et à la famille.
La littérature, comme l'armée, a ses organes officiels qui représentent l'intérêt d'une société pour ce domaine... mais attirent des gens qui ont les qualités contraires de ce que le métier exige vraiment. 
Aux premiers temps de la guerre, c'est bien connu : on limoge. On paye, durant les premiers mois, les pots cassés des militaires qui ont obtenu leur poste par l'adaptation à la hiérarchie et l'entregent dans les bureaux, qualités rarement concomitantes avec le courage du feu et la prise de décision solitaire.
Mais s'il n'y avait pas eu l'institution il n'y aurait pas d'armée pour les chefs qui émergent avec les événements. C'est donc quelque chose qu'il faut accepter, il y a l'armée du temps de paix, l'armée du temps de guerre et une casse inexorable au début de la guerre, documentée en maints conflits du reste.
Eh bien, j'ai toujours pensé que la littérature, en nos temps trop médiatiques, vivait la même chose. Institutions culturelles et médias sélectionnent des auteurs pour des qualités très liées à la manière d'être, à l'actualité et à la mentalité du temps présent, au fait de correspondre à ce qu'on attend. Qualités contraires au travail d'observation, à la fabrique d'un texte intemporel et à l'humilité qui donne le recul. Et même ceux qui sont a priori de très bons écrivains : leur oeuvre se fracasse sur les exigences du temps présent.
 

...frotter le cœur de l’ennemi 

Toi tu crois pouvoir renverser
les barricades que montent les vieilles douleurs
Mais il te faudra retirer un à un
les débris des vies éparses
Et frotter le cœur de l’ennemi 
à le réanimer

 

Anne-Claire Legendre, poème complet par ici sur France Culture