Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La confrérie de Baude Fastoul

Baude Fastoul, confrérie

La confrérie de Baude Fastoul est née dans les derniers jours du mois de septembre de l'an 2012.

baude fastoul,confrérie,edith de cornulier,cornulier lucinière,congé,mésellerie,léproserie,cicéron,vincent stanislas,samuel de cornulier,sonia branci,jérémie gallois,anne de la roche saint-andré,jean-pierre bret,dominique le brun,axel randers,alexandre loisnac,katharina barrows

«Quid dulcius quam habere quicum omnia audeas sic loqui ut tecum?»
Cicero

 

De quoi s'agit-il ?

Un petit groupe de gens prend la décision de tenir un journal, quotidien si possible. Ils y consignent les faits du jour. Certains restent dans le domaine de leur profession, d'autres notent tout ce qui a lieu dans leur vie. Certains parlent de façon intime, d'autres écrivent quelques notations amusantes à propos de la journée. Certains couchent deux phrases, d'autres détaillent leurs achats, leurs émotions, le déroulement de leurs actions...

Tous sont Compagnons de Baude Fastoul. Tous participent à une grande fresque.

 

Une fresque ?

Une fresque littéraire ! Cette fresque, constituée de tous les journaux, sera le témoignage d'une époque donnée, par divers lorgnettes. Le lecteur du futur y trouvera des informations sur les professions des Compagnons, l'état des villes à notre époque, et tout ce qu'on trouve dans les textes d'époque.

Nous sommes issus d'univers politiques, sociaux, professionnels, différents, quelque fois antagonistes... La fresque sera bigarrée ! 

Afin que chacun reste libre d'écrire ce qu'il pense, nul n'est obligé de dévoiler son journal avant sa mort. (ceux qui veulent le peuvent...)

 

Post-Mortem...

Lorsque le dernier d'entre nous sera mort, un site Internet dévoilera tous les journaux. Trois sortes d'accès seront possibles. Un accès chrolologique : on clique sur une date - 3 novembre 2017, par exemple - et toutes les pages de journal écrites ce jour là apparaissent. Un accès lexical : on tape "mosquée" et toutes les pages de journal contenant ce mot apparaissent. La troisième entrée, est tout simplement l'entrée par personne : On clique sur "Sonia Branci" et son journal défile.

Mais qui est Baude Fastoul ?

Un trouvère picard du XIII°siècle.

Atteint de la lèpre, il savait qu'il lui fallait entrer dans une léproserie dont il ne sortirait jamais.

Alors il composa son congé : un chant en vers, pour dire adieu au monde et faire chanter son coeur avant de s'enfoncer dans le noir.

 

Vous trouverez ci-dessous la lettre d'invitation envoyée aux premières personnes cooptéées.


Suit ensuite (plus bas dans la page) la liste des compagnons de Baude Fastoul.

Baude Fastoul, confrérie

La lettre de septembre qui ouvrit la confrérie :

"Qui veut participer à la construction d'une grande fresque collective, chacun dans son coin !

Devenir l'auteur et le personnage d'un roman à plusieurs voix, où certainement auront lieu bien des chassés-croisés... ?

Après avoir lu ou parcouru divers journaux (celui du chancelier allemand von Bülow, celui de Cosima Wagner, fille de Liszt et épouse de Richard Wagner, celui de Dangeau, courtisan de Louis XIV, celui du Bourgeois de Paris, un témoignage anonyme du XV°siècle, celui d'André Collinet, armateur des Sables d'Olonne, celui des frères Goncourt)... j'ai décidé de commencer à écrire un journal et en ai parlé à un, puis deux, puis trois amis...

Le projet est le suivant :

Nous formons une confrérie, les compagnons de Baude Fastoul, en hommage à ce poète médiéval qui composa un congé magnifique de beauté, de profondeur et de désespoir avant de se retirer dans une léproserie.

Nous, compagnons de Baude Fastoul, nous engageons à tenir, de façon régulière, un journal quotidien, que nous commençons un jour de cette fin de septembre 2012 et n'achèverons qu'avec la mort.

Nous y notons les faits de la journée, de façon personnelle ou impersonnelle, qu'importe.
Nous y notons les événements d'ordre professionnel, qui peuvent paraitre banaux mais pourront témoigner de notre époque, de ses futilités, de ses incongruités, de sa technique, de ses mœurs. Nous y ajoutons toutes les choses personnelles que nous voulons.

L'objectif est de donner un témoignage de notre époque, libre (car non dévoilé au public de notre vivant, ce qui nous rend plus libre de parler vrai), à la façon d'une fresque dont chaque journal représenterait un panneau.

Tant que nous sommes vivants, nous pouvons ou non le faire lire à autrui, à notre guise (notamment, si nous nous critiquons mutuellement, ou bien si nous nous épanchons sur nos douleurs et extases intimes, peut-être est-ce judicieux de ne pas se le faire lire).
Mais nous nous engageons à :

1 Noter dans ce journal qu'il est écrit dans le cadre de la confrérie de Baude Fastoul ;
2 Écrire les noms des Compagnons dans ce journal. Que nous les connaissions ou non, nous devons mentionner leur nom, leur nombre et l'arrivée d'un membre s'il y a lieu ;
3 Tenir disponible ce journal pour qu'il soit lisible par la postérité (j'avoue n'avoir pas trouvé de système encore pour conserver et dévoiler le moment venu ce journal, surtout parce que ce moment viendra lorsque le dernier d'entre nous sera mort).
4 accepter une bonne fois pour toutes d'être cité comme membre de la confrérie sur la page AlmaSoror dédiée, qui ne comportera rien d'autre que la présentation du projet, les règles et le nom des compagnons.

Pour y participer, il faut être né avant l'an 1990 et respecter ces règles. La cooptation est le mode d'entrée chez les Compagnons de Baude Fastoul. N'importe quel compagnon peut proposer deux membres en tout (pas plus) à n'importe quel moment de sa vie, et leur admission doit être validée par moi. Au décès de votre serviteuse, aucun membre nouveau ne pourra être accepté sauf à trahir mon auguste volonté.

J'organiserai parfois des dîners de compagnons, mais personne ne doit se sentir obligé de venir. Ces dîners sont une "pratique de soutien", permettant d'aviver la motivation des uns et des autres, mais les misanthropes sont les bienvenus dans la confrérie, qui n'exige d'eux que la tenue régulière de leur journal. 

Ami qui vient de prendre connaissance de ce mail, entres-tu dans cette belle confrérie ?"

Edith de CL

Baude Fastoul, confrérie

Les compagnons de la confrérie :

Vincent Stanislas (entrée sept 2012)

Samuel de Cornulier (entrée sept 2012)

Sonia Branci (entrée sept 2012)

Jérémie Gallois (entrée sept 2012)

Anne de La Roche Saint-André (entrée sept 2012)

Jean-Pierre Bret (entrée sept 2012)

Dominique Le Brun (entrée sept 2012)

Axel Randers (entrée sept 2012)

Édith de Cornulier (entrée sept 2012)

Aleixandre Loisnac (entrée sept 2012)

Katharina Barrows (entrée octobre 2012)

Javiera Coussieu (entrée novembre 2012)

Mavra Nicolaïevna Novogrochneïeva (entrée novembre 2012)

Pascal Guimard (entrée décembre 2012)

Maud Martin (entrée décembre 2012)

Kevin de Motz-Loviet (entré en juillet 2013)

 

Baude Fastoul, confrérie

Écrit par Note Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Edith, tu oublies de dire que tu as dit - oralement - aux confrère que la tenue du journal 200 jours par ans suffit à faire de nous des Baude-Fastouliens accomplis (essayer de ne pas descendre en dessous de 200 jours)

Écrit par : Axel Randers | jeudi, 27 décembre 2012

Répondre à ce commentaire

Les commentaires sont fermés.