dimanche, 11 août 2013
Extrait du journal de Baude Fastoul de Kevin de M-L
11 août 2013
Je t'aime, monde. Je t'aime, vie. Mais j'ai du mal à vous supporter, la plupart du temps. Peu à peu je calmerai mon cœur, j'approfondirai la connaissance de mon corps et je laisserai mon âme les emplir d'une paix plus large que les tribulations du mental, ce drôle de capitaine qui court sur le pont pour ne pas perdre le Nord, toujours un peu trop à l'Ouest, de bonne volonté, de moins bonne compétence...
Peu à peu j'apprendrai la simplicité du bonheur, la solidarité des êtres déchargés de leur ego malfaisant, la douceur de l'amitié dénuée des comparaisons pernicieuses. Peu à peu je comprendrai comment on doit vivre et mourir en accord avec la Nature.
Peu à peu j'adapterai mon souffle au souffle des dauphins, qui savent si bien unir l'air et la mer, l'homme et le poisson. Ils sont les anges de cette planète.
Peu à peu je deviendrai un ange.
Kevin de Motz-Loviet
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samedi, 10 août 2013
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mercredi, 07 août 2013
La duplication de Mari
Dans sa nouvelle intitulée Broutille, Laurence Bordenave met en scène des personnages minuscules : des microbes. Dans ce passage, qui constitue le chapitre 4, la bactérie Mari subit une duplication, mode traditionnel de reproduction de ces charmants petits êtres.
«La partie centrale de son corps se resserra. Elle discerna comme un dédoublement à l’intérieur. Puis tout s’accéléra. Elle sentit un pincement, puis un remodèlement et enfin comme une deuxième vie. Mari s’était divisée. A côté d’elle, la nouvelle se mit à gigoter dans tous les sens sans avoir dit un mot de remerciements. Son excitation agaça légèrement Mari qui attendait autre chose qu’une danse de Saint-Guy comme premiers échanges fraternels. Les présentations eurent tout de même lieu, l’excitée fut baptisée Speedybacter et une canette de glucose fut débouchée pour fêter l’événement.
C’était le début d’une nombreuse descendance, une nouvelle lignée des alpinobacter. En quelques heures, à la suite de divisions régulières, on compta presque un millier de gélules à l’intérieur de ce qui semblait devoir devenir le nouveau site d’escalade de la famille : les parois de verre d’un tube à essai du laboratoire de recherche en Microbes de l’Univers».
Broutille, de Laurence Bordenave
IN Les voyages extraordinaires
Centre régional des Lettres d'Aquitaine, 1999
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mardi, 06 août 2013
6 août : billet anniversaire
Aux 6 aoûts des temps passés, qu'AlmaSoror faisait ?
2012 : Quelle fortification de poussière et de sable ?
2010 : Dialogues du septième sceau
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dimanche, 04 août 2013
Préface d'un père aimant
Au fronton du recueil poétique posthume du poète Prosper Jourdan (1854-1866), son père, le patron de presse saint-simonien Louis Jourdan, a écrit une lettre d'amour à son fils décédé.
C'est un extrait de cette lettre qu'AlmaSoror vous propose aujourd'hui.
«Mon fils bien-aimé, mon Prosper, mon ami, mon cher et doux poëte, tu étais près de moi, il n'y a pas trois mois encore, près de nous qui t'aimions et t'aimons toujours si tendrement; tu vivais de notre vie, tu nous prodiguais toutes les délicatesses de ton amour, tout le charme de ton esprit; tu nous parlais de ton avenir, de tes projets ... et maintenant nous voici seuls et tristes! Tu nous as quittés pour toujours, et ton pauvre père affligé, ton vieil ami t'écrit comme si tu pouvais encore l'entendre, comme si tes yeux pouvaient déchiffrer encore cette écriture que tu aimais tant, cher enfant adoré !
Tu nous as quittés! Que de peine j'ai à me le persuader et que de larmes quand cette vérité m'apparaît dans toute sa tristesse ! Une fièvre, quelques jours de maladie, ont suffi pour éteindre la belle intelligence, pour arrêter les battements de ce coeur loyal d'où n'approchèrent jamais ni un sentiment bas ni une passion grossière ! Tu nous as quittés en pleine jeunesse, dans la fleur de les vingt-six ans, mon Prosper chéri! Pourquoi si tôt? Pourquoi notre amour n'a-t-il pu te rattacher à la vie ? Ne savais-tu donc pas que ton départ nous laisserait une incurable blessure ?
Quand tu vivais près de nous, ami de mon âme, je n'avais pas de secrets pour toi, tu lisais dans ma vie comme dans un livre ouvert. Je ne veux pas perdre ces douces et chères habitudes de notre intimité; je continue à te parler et à l'écrire, à te livrer mon coeur tout plein de toi.
Et pourquoi ne le ferais-je pas ?
Tu vis, mon fils aimé; je suis trop imparfait pour savoir, quelle est la forme que tu as revêtue, quel est le milieu où tu te développes, mais je crois à ta vie loin de nous aussi fermement que je croyais à ta vie quand j'avais le bonheur de te presser dans mes bras et d'entendre la voix si douce à mes oreilles et à mon coeur.
Je crois à ta vie actuelle comme je croyais, comme je crois encore à ton amour. Je t'ai vu expirer dans nos bras, j'ai contemplé ton beau visage glacé par la mort, j'ai entendu la terre tomber, par lourdes pelletées, sur le cercueil qui renfermait ta dépouille mortelle; mes yeux se remplissent de larmes, mon coeur se déchire à ces cruels souvenirs, et cependant je ne crois pas à la mort ! Je te sens vivant d'une vie supérieure à la mienne, mon Prosper, et quand sonnera ma dernière heure, je me consolerai de quitter ceux que nous avons aimés ensemble, en pensant que je vais te retrouver et te rejoindre.
Je sais que cette consolation ne me viendra pas sans efforts, je sais qu'il faudra la conquérir en travaillant courageusement à ma propre amélioration comme à celle des autres; je ferai du moins tout ce qu'il sera en mon pouvoir de faire pour mériter la récompense que j'ambitionne: te retrouver.
Ton souvenir est le phare qui nous guide et le point d'appui qui nous soutient. A travers les ténèbres qui nous enveloppent, nous apercevons un point lumineux vers lequel nous marchons résolument; ce point est celui où tu vis, mon fils, auprès de tous ceux que j'ai aimés ici-bas et qui sont partis avant moi pour leur vie nouvelle...»
Louis Jourdan
(journaliste et patron de presse saint-simonien)
On peut lire la préface, et l'oeuvre du fils chéri, sur la page dédiée de Gutemberg.
AlmaSoror vous avait parlé d'un autre père transpercé, le musicien Herbert Howells
Quant à notre vieil article sur les pères, n'est-ce pas le moment de le relire, amis qui hantent nos pages ?
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samedi, 03 août 2013
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«Dieu est sans nom : car de lui personne ne peut rien dire ni connaître. En ce sens un maître païen dit : "Ce que nous savons ou disons de la première cause, nous le sommes plus nous-mêmes que ce n'est la première cause ; car elle est au-dessus de toute expression et de toute connaissance !"»
Maître Eckhart, Du renouvellement dans l'esprit, Oeuvres, p. 131.
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mardi, 30 juillet 2013
La philosophie de la Révolution, extrait de l'opuscule de Nasser
Voici, Amis, ce fragment de La philosophie de la Révolution, opuscule rédigé par Gamal Abd El-Nasser en 1953.
Le destin a voulu que notre pays soit situé au carrefour du monde.
Notre territoire fut maintes fois la proie des envahisseurs. Il nous est donc impossible de juger notre peuple sans prendre en considération les facteurs psychologiques découlant des conditions de vie qui ont prévalu tout au long de ces siècles de servitude.
Remontons à l'histoire des Pharaons, à la fusion de l'esprit grec avec le nôtre, à la conquête romaine, à la conquête arabe.
Ne perdons pas de vue les conditions de vie qui ont prévalu au moyen-âge.
Si les croisades furent, pour l'Europe, une aube de renaissance, elles furent, pour notre peuple, le début d'une ère ténébreuse. Car le peuple égyptien supporta, presque seul, tout le poids des croisades, qui le laissèrent appauvri et affaibli.
A cette même époque, le peuple dut subir le joug des Mongols, ces esclaves achetés à prix d'argent qui devinrent les maîtres de l'Egypte.
Ils débarquaient en mamelouks sur cette douce terre, pour prendre, quelque temps après, les rênes du gouvernement.
L'oppression, l'injustice et la ruine constituaient la règle du gouvernement de l'Egypte, au cours des longs siècles que dura leur règne.
Pendant toute cette période, le pays ressembla à la jungle où les fauves cherchaient leur proie. Cette proie, c'était nous, nos biens, nos terres.
Parfois, en parcourant les pages de notre histoire, je ne pouvais m'empêcher d'éprouver un sentiment de douleur en arrivant à cette période où la féodalité nous suçait le sang, piétinait nos sentiments, annihilait notre dignité, nous léguait ces tares héréditaires qui ne guérissent qu'au prix d'un effort surhumain.
Les effets moraux de l'oppression expliquent en grande partie certains aspects de notre vie politique. Ainsi, il me semble parfois qu'un grand nombre d'Egyptiens assistent en spectateurs au développement de la Révolution, attendant le résultat de la lutte sans y prendre part.
Cet état de choses me révolta un jour :
"Pourquoi, dis-je à mes camarades, ces gens, ne sortent-ils pas de leur indifférence ?"
La seule explication possible est que ceci serait un vestige du règne des Mamelouks.
A leur époque, les chefs s'entretuaient sur la place publique, pendant que les gens, autour d'eux, les regardaient faire sans broncher.
La plupart d'entre nous n'ont pas encore pu se débarrasser de ce sentiment héréditaire que leur pays ne leur appartient pas, et qu'ils n'y sont que des hôtes de passage.
Même les cris de révolte qu'il nous arrivait de proférer de temps à autre au cours de notre enfance, rappelaient, dans leur forme et dans leur accent, ce que profétaient nos aïeux au temps des Mamelouks, avec la différence que l'ennemi d'aujourd'hui est l'Angleterre.
Que nous advint-il après le règne des Mamelouks ?
L'expédition française brisa les chaînes forgées par les Mongols : des idées nouvelles se firent jour, nous ouvrant de nouveaux horizons.
Mohammad Ali voulut continuer la tradition des Mamelouks tout en s'adaptant aux nécessités de l'heure et en tenant compte de l'état d'esprit créé par les Français. C'est ainsi que, sortant de notre isolement, nous reprîmes contact avec l'Europe et le monde civilisé.
C'était le début de la renaissance, en même temps que le commencement d'une nouvelle période critique.
L'Egypte ressemblait à un malade qui a passé plusieurs jours dans une chambre au point d'étouffer. Mais voilà que soudainement une tempête s'élève faisant voler en éclats portes et fenêtres, laissant pénétrer dans la chambre un flot d'air frais qui fouette son corps anémié.
Les nations d'Europe sont parvenues graduellement à l'état où nous les voyons aujourd'hui ; quant à nous, notre évolution s'est produite d'un coup.
Nous vivions dans un étau serré. Brusquement cet étau se desserre. Nous étions isolés du reste du monde, surtout après la découverte du cap de Bonne Espérance : brusquement nous sommes devenus la proie des Puissances ocidentales et leurs point de contact avec leurs colonies du Sud et de l'Est.
Des courants d'idées nouvelles nous envahirent, alors que nous n'étions pas prêts à les recevoir.
Nos âmes vivaient encore au XIIIème siècle, alors qu'en apparence nous semblions vivre au XIX°siècle, voire au XX°siècle.
Nous tâchions de rejoindre le train du progrès, alors que cinq siècles nous en séparaient... Le chemin était long et la course tragique.
Ainsi donc, si nous ne nous sommes pas unis, la cause en est dans la situation expliquée plus haut.
Gamal Abd El-Nasser, In Philosophie de la Révolution - Livre I - Dar Al-Maaref, Le Caire
Brochure diffusée en langue française -1953
Nous avions mentionné Nasser sur AlmaSoror, dans le billet:
Gamal abd el-Nasser en 1953 : Le charme et la liberté
Plusieurs idées mentionnées par Nasser ici furent évoquées par Jacques Benoist-Méchin, voir par exemple la fin de ce billet :
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lundi, 29 juillet 2013
29 juillet, billet anniversaire
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dimanche, 28 juillet 2013
Tadzio
Aschenbach, assis près de la balustrade, trempait parfois ses lèvres dans le rafraîchissant mélange de sirop de grenadine et d'eau de Seltz dont les rubis scintillaient devant lui dans son verre. Ses nerfs accueillaient avidemment cette musique de bastringue, aux mélodies vulgaires et langoureuses ; car la passion oblitère le sens critique et se commet de parfaite bonne foi dans des jouissances que de sang-froid l'on trouverait ridicules ou repousserait avec impatience. Aux tours du bateleur, ses traits se contractaient d'un sourrire fixe et déjà douloureux. Il était assis nochalamment, pendant qu'une attention extrême lui crispait le coeur : à six pas de lui, en effet, Tadzio s'appuyait à la balustrade de pierre.
Extrait de La mort à Venise, de Thomas Mann, dans la traduction de Félix Bertaux et Charles Sigwalt
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samedi, 27 juillet 2013
Patmos
Patmos - R de Féraudy
«Qu'est-ce que la photographie pour moi ? Que suppose-t-elle pour moi ?
Mes images vivent en moi, comme à mon insu. Aussi la naissance d'une image n'est-elle jamais fortuite, elle exige de l'énergie, une certaine détermination, un effort de mise en route.
La photographie est intervenue tard dans ma vie, je m'y suis consacrée, après avoir longtemps travaillé sur l'icône. J'ai découvert, un jour l'Île de Patmos, l'île des visions johanniques, et je ne l'ai plus quittée. La lumière y est si intense qu'elle anime toute surface et transforme toute chose.
Le sujet de l'image en soi a peu d'importance : murs, façades, portes, escaliers, deviennent une source inépuisable de variations abstraites que sculpte la lumière. Le ciel lui-même devient acteur d'un décor fait de masses dynamiques qui tournent, se superposent, s'entrecroisent, sans jamais se figer.
Ces photos m'ont conduite comme au-delà des apparences dans un voyage intérieur, vers une source invisible. Celles que j'aime le plus sont celles qui tendent toujours davantage vers l'abstraction, car elles expriment ainsi, le désir du silence qui m'habite.
Ruelles, murs et escaliers de Patmos en réalité, n'existent plus comme simples objets du visibles mais comme autre chose, cet autre chose que je poursuis et ne cesse de rechercher».
Roselyne de Féraudy - texte de présentation à l'une de ses expositions
Sur AlmaSoror, à propos de la lumière, on peut lire un hommage à l'abbé Suger et Encore un peu d'Hopper ?
Ou encore :
Et puis encore :
Où les ténèbres se font, là...
Ses galops de lumière à tous les étages du ciel
Et enfin :
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Prénom : Angèle
C'est un prénom que j'entends souvent prononcer par une voix pleine de charme, celui d'un visage entraperçu deux soirs et un matin. Je me souvenais d'une chanson intitulée Angèle et en voulant la trouver sur le site de partage musical grooveshark, j'ai découvert d'autres titres, certains affreux, d'autres beaux (d'autres encore, incertains, tel celui de Sasho Roman, car je ne parle pas sa langue) :
Oultre cette déclinaison musicale, on peut lire la pièce Angèle, d'Alexandre Dumas, ou voir le film Angèle, de Marcel Pagnol.
Ou encore, tenter d'escalader une montagne d'Angèle jalousement gardée au fond de la belle Drôme provençale. Mais ceux qui ont le mal des montagnes ne préfèreraient-ils pas mettre les voiles sur la Belle Angèle ?
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vendredi, 26 juillet 2013
Le dernier rêve
Quand je mourrai, ce sera par une splendide journée d'automne, un grand jour de soleil estival perdu au milieu de la saison rousse.
Je partirai loin d'une maison rangée déjà depuis quelques jours, un chapelet peut-être à la main, en hommage aux ancêtres inconnus. Je suivrai la route serpentant d'une colline, et, malgré mon âge avancé, j'avancerai d'un pas lent, mais sûr, une certaine fierté enveloppera mon allure d'aura. Ainsi je n'aurai pas honte devant mes témoins les bêtes de la terre, du fleuve et du ciel, qui apercevront ma silhouette traverser leur monde pur.
Je saurai dans la conscience paisible que ces pas sont mes derniers. La dernière balade d'une trouvère presque fatiguée.
En haut de la colline, m'attendront la mort et le Christ. Côte à côte, l'une sororale, comme le fut sa jumelle, la vie ; l'autre assez fraternel pour me tendre son auguste main dans le soir naissant.
Mon dernier sourire sera pour eux. Ma dernière pensée sera pour le fils dilectif qui m'enterrera le jour suivant.
Je rejoindrai le monde des vivants comme on entre dans la maison retrouvée de l'enfance : avec gratitude.
Edith
à voir sur AlmaSoror : le dernier rêve du dernier jour.
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jeudi, 25 juillet 2013
La robe rouge de Dana - présentation de la narration
L’histoire dure deux jours. Le texte est séparé en deux grands chapitres : dimanche et lundi. Chaque jour comporte le matin, l’après midi et le soir.
Les dialogues sont numérotés. Le texte a été divisé par scènes pour rendre la réflexion visuelle plus facile.
Les lieux :
La capitale Santiago du Chili
L’appartement de la famille Barka
Le local du journal Quotidien libre
Le palais du Ministère de la Police
Les rues, dont une grande avenue
En banlieue, la prison Mendoza-Cuarto
La petite ville de San Juan de Marcos
La gare ferroviaire et routière
Le village de San Nicolo del Mar
La maison de Dana
La maison de Victoria
La maison de Lucia
La place du village avec l’arrêt de car, l’épicerie
La route de la plage et la mer…
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mardi, 23 juillet 2013
Les haies
«Entre prés et champs, les haies forment, à l'interstice des espaces de production, un entre-monde et un monde en soi, de liberté, où se réfugient les oiseaux et d'où naissent les légendes».
François Andelkovic
(vidéo prise par Mara sur son balcon parisien)
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