lundi, 02 juin 2014
Poèmes à cueillir sur AlmaSoror
Sur notre colonne de gauche se trouve l'entrée vers l'album Poésie. On y trouve des poèmes, de la barmaid de ce blog sans partage, mais aussi de poètes invités pour une page ou deux.
En voici la liste et le vers d'ouverture :
Le train rouge
Le train rouge a filé sur les brumes du ciel
Venise
A Venise qui choit dans la lagune
Miroir d'eau
Soleil brillant parmi les mille anges trop pâles
Rue Milton
Petit matin, soleil, vent tiède
L'étoile
Je poursuis une étoile aux quatre coins du monde
Grise du soir
Tes yeux gris mon amour embellissaient les lieux
Séjour lunaire
Ton char aux cent rennes lunaires
Véranda
Hier soir un ciel orange se vautrait sur la plage
The Stoned / Les défoncés
La chanson des gisants
Gisez ! et ne parlez plus. Écoutez le vent du soir...
Atone
L'abîme
Tes caresses ont laissé mon corps en ruines
L'horloge
L'horloge de la gare a sonné quelques coups
Brest
Gange
Mais je sais que nous sommes un poisson
Zip & flip
Le rêve aux bulles
Comme dans la chanson d'enfant
La mer
Funboard
Sur l'océan le soir, quand le soleil se couche
Deltaplane
Ne plus jamais poser mes deux pieds sur la terre
Abattoir
C'est drôle et c'est bien de se revoir
Le van
Nous écoutons la radio dans le van
Ciao Baby
Les fressures de l'aube
J'ai besoin d'une femme qui me tende le sein
Autel
Tango de nuit, chanson d'abandon
Dans la nuit opale, je t'ai rencontrée
Messe de la citadelle
Baignée dans ton rire éclatant, sous les vagues du ciel
Le malade
Les sœurs douloureuses
Minuit dans le hangar ! et nos sœurs douloureuses
Dans un bar de nuit banal
Lumières dans la ville morte
Lac de nuit, sur ta rive herbeuse je dansais
Jour de Sleipnir
Les oiseaux fantômes ont passé la frontière
Lau
J'ai trouvé un soir une étoile
Charade
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lundi, 05 novembre 2012
Jour de Sleipnir
à Vénéxiana Atlantica, malgré tout :
en dépit de la haine qui se dresse entre nous comme une vague insurfable,
en réponse à ton autobiographie, aux allusions incertaines.
Les oiseaux fantômes ont passé la frontière
Sous les ciels gris, plombés,
Écoute leurs chants sans sommeil
- Entends leurs cris désespérés.
On ne trouve plus d'amour dans les boutiques,
La musique ne s'écoule plus sous les portiques,
Je repense aux jours de notre été...
J'entendais ta guitare pleurer.
Comme des ombres maigres, les cyborgs ont passé
Le pont Saint-Isidore de Séville ;
La cathédrale de verre les a abrités
Le temps d'une prière sans quête, sans sébile.
Il n'y a plus de noir, les nuits sont imparfaites,
Les aubes semblent fatiguées par toutes les fêtes,
J'ai rêvé du temps où, sans m'inquiéter,
J'entendais ta guitare pleurer.
Les chevaux psychopompes ont ouvert une cohorte,
C'est Sleipnir qui marchait le premier.
L'âme est le cœur de l'homme, c'est le corps qui la porte,
Et le cœur n'est qu'une pompe à brasser.
Je n'écoute que les bûches qui crépitent.
Le soir s'étire, au jardin l'enfant s'agite...
Savais-je ce que tes mains voulaient plaider ?
J'entendais ta guitare pleurer.
Édith CL, début avril 2012
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