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Le jour se lève et le café
Brûlant me brûle un soleil pâle
Dissipe un peu le vent glacial
Le café veut me réchauffer.
Dehors il pleut et dans l’hôtel,
Tout dort ; le vent m’a éveillée.
La fenêtre ouverte révèle
La mer bleu-verte ensoleillée.
Je pense à toi qui disparus
Sans un mot sans une caresse
Et que je ne reverrai plus.
Il y a de ces actes qui blessent,
Qu’on oublie plus.
Le jour se lève et sur la plage
Les oiseaux libres gouttent l’eau.
Vers le nord s’en vont les nuages,
Je n’allume pas la radio.
Mon bol de café fume encore
Et les images d’autrefois,
Sans odeur ni bande sonore,
Reviennent me parler de toi,
De tes rêves insaisissables
Et de ta main qui me sauvait,
De ton départ insupportable
Et de ces gens qui me suivaient
Pour me juger.
Edith de CL, 1998