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dimanche, 21 décembre 2025

Amour, couple, famille et société (après un verre de Côtes-du-Rhône)

La première erreur est de vouloir faire coïncider le couple et l'amour alors que le couple est une institution tandis que l'amour peut être un sentiment, un choix, une vertu. Dans le mariage traditionnel, le couple précède l'amour. L'amour est la vertu qui permet de bien vivre le couple. 

L'inversion des piliers de la structure (fonder une institution sur la vertu au lieu de requérir la vertu en soutien de l'institution) la fragilise.

La deuxième erreur en découle. Si les gens restent coincés dans une vision de l'amour comme triptyque romance hollywoodienne/PME soumise à l'impôt/unité de vie familiale, c'est à cause d'une mauvaise analyse dialectique des notions de fidélité/trahison et engagement/autonomie.

Pour répondre aux critères de fidélité et d'engagement, qui définissent l'amour, nous souhaitons éviter la trahison et l'autonomie... définissant ainsi la fidélité comme absence de trahison et l'engagement comme renoncement à l'autonomie.

Or, opter pour des critères positifs de l'amour, et de ses corollaires de fidélité et d'engagement, permettrait que leurs miroirs négatifs de trahison et d'autonomie perdent leur force.

samedi, 20 décembre 2025

Enfant dans l'utérus

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Sara

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Latitude

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mardi, 23 septembre 2025

Anne au char céleste - poème de l'automne 2025

(Tu disais des poèmes aux quatre saisons. Tu n'es plus. Il faut bien que quelqu'un te succède à cette valse de mots.)

Voici Anne au char céleste, poème de l'automne 2025

 

Au ciel tu tiens les rênes de ton char de rêve,

Alma mater ;

Et nous suivons ta trace, enthousiastes, presque heureux,

Alma soror ;

Nos visages mouvants, dans le vent qui t'aimait,

Anna Mater,

Aux lumières du soleil quêtent des lueurs de toi,

Alma Sara ;

Les nuées absorbantes ressuscitent tes joies,

Soror Anna,

La chaleur de l'amour et le charme des jours,

Mater Alma ;

Nos mains sur cette terre perpétuent ton festin

Sara Soror ;

Au banquet temporel des beautés éternelles,

Alma mater, Alma soror, Anna Mater, Alma Sara, Soror Anna, Mater Alma, Sara Soror.

 

Les poèmes qui le précédèrent :

voici, Le vieux majordome, le poème de l'hiver 2016-17 ;
voici Fazil, le poème du printemps 2017 ; 
voici Dans la chambrée, le poème de l'été 2017 ; 
voici Silentium, le poème de l'automne 2017, ; 
voici Héroïne, le poème de l'hiver 2017-18 ; 
voici Tbilissi, le poème du printemps 2018 ; 
voici Portrait d'été, le poème de l'été 2018
voici Pluie d'étoiles, le poème de l'automne 2018 ;
voici Spectre, le poème de l'hiver 2018-19 ;
voici Les champs de persil, poème du printemps 2019 ;
voici Antigua, poème de l'été 2019,
Voici Humus, poème de l'automne 2019.
Voici Je descends l'escalier du temps, poème de l'hiver 2019-20
Voicقسنطينة, le poème du printemps 2020
Voici Plombières-les-bains et Port-Saint-Rêve des Morts, les poèmes de l'été et de l'automne 2020
Voici Sils, le poème de l'hiver 2020-21
Voici Stance, le poème du printemps 2021
Voici Rompre, le poème de l'été 2021
Voici Renouer, poème de l'automne 2021
Voici Aprnée vosgienne, poème de l'hiver 2021-22
Voici Odessa, poème du printemps 2022
Voici La verveine du soir, poème de l'été 2022
Voici La nuit transpercée, poème de l'automne 2022
Voici infty , poème de l'hiver 2022-23
Voici Aux filles du calvaire, poème du printemps 2023
Voici L'invasion du soleil, poème de l'été 2023
Voici Anne et l'éternité, poème de l'automne 2023
Voici Joyeux Noël, poème de l'hiver 2023-24
Voici Amour pour un enfant lointain, poème du printemps 2024
Voici Anne en été, poème de l'été 2024
Voici Sur la prison du monde, poème de l'automne 2024
Voici Hiver Profond, poème de l'hiver 2024-25
Voici Clarté, poème du printemps 2025
Voici Guerre et paix, poème de l'été 2025

 

dimanche, 14 septembre 2025

Septembre décoloré

Vivre dans un monde violent, trouble, à la fois trop brutal et trop aseptisé. Se réveiller au milieu de la nuit avec des sueurs froides et l'envie de crier dans la solitude. Être assaillie, presque étouffée, plusieurs fois par jour, par des angoisses effrayantes et très tristes. Regarder les plus proches et savoir qu'ils ne vous connaissent pas, qu'ils ne vous comprennent pas, que s'ils vous connaissaient ils ne vous aimeraient pas. Regretter et craindre, abriter des monceaux de remords. Subir un harcèlement dans certaines parties de son corps. Avoir manqué les quelques trains qu'il aurait fallu prendre. Voir les autres sourire, réussir, voyager, aimer, survivre majestueusement à travers les décennies. Oui, c'est un destin courant et il ne faut pas se plaindre de le partager.

lundi, 11 août 2025

Autodatage

11.08.2025
Individus
agglomérés,
-
perdus au fond de nos silos de certitudes,
pour ne
-
plus voir
la désaffectation de la vérité. 

jeudi, 31 juillet 2025

La guerre sainte

dimanche, 06 juillet 2025

Lien perceptif, lien représentatif

J'aurais appris cette intéressante différence en écoutant une conversation sur Internet

L'individu développe un univers personnel, un imaginaire sur lequel s'appuyer quand les autres ne sont pas présents (par exemple, lors d'un voyage en train). Mais, élevé dans un système clanique, de perception, de définition seulement les uns par rapport aux autres, le moindre voyage en train n'est supporté que par la présence des réseaux téléphoniques et sociaux qui permettent de continuer à être soi - c'est-à-dire à appartenir aux autres.

Voilà donc l'impolitesse des voyageurs expliquée par leur appartenance clanique.

samedi, 05 juillet 2025

Deux heures d'intelligence et de géopolitique, deux voix chaleureuses

mardi, 01 juillet 2025

Les ouvriers inutiles de l'intelligence artificielle

Puisqu'il va bientôt arriver au secteur tertiaire ce qui est arrivé au secteur primaire à la fin des deux premières révolutions industrielles (le remplacement du travailleur par la machine), et que les métiers traditionnels, artisanaux et de soin, vont reprendre tout leur sens, il est temps de réapprendre à cuisiner et à tricoter. Penser, analyser, décider, en effet, les machines le feront mieux que nous. J'ai bien vu que lorsque quelqu'un se tourne vers moi, désemparée, parce qu'il doit participer, dans le cadre de son travail, à un exercice de cohésion d'équipe parmi les moutons de Nanterre, alors que je balbutie une stratégie de résistance psychologique, le logiciel d'intelligence artificielle, avec un humour génial et beaucoup d'à-propos, en moins d'une minute, lui déploie des arguments d'autodéfense intellectuelle et lui remonte le moral. Mon affection est certes là, je peux passer des mains dans les cheveux, mais ce que j'avais de bon sens ou d'humour ne fait pas le poids face à la dite « intelligence artificielle ».

À quoi sers-je désormais ? La capacité à rechercher des informations et à les faire tenir en une synthèse élégante et utile, qui fait tourner mon cerveau pendant d'intenses quarts d'heure de concentration, capitule devant la moulinette numérique qui crache la synthèse, bien troussée, avec juste ce qu'il faut de morale dans l'air du temps, et même un zeste de sympathie, de fraternité dans le ton.

Ne soyons pas dégoûtés par cette nouveauté qui nous relègue dans les bas-fonds de l'inutilité, car ce dégoût, cette amertume ne serait qu'une laideur posée sur notre déconvenue. «  Pourquoi prendrai-je le parti de ce qui est contre ce qui sera ? » demandait simplement Saint-Exupéry, dans un des livres préférés de ma mère, Citadelle. Pourquoi en effet ? Ce serait inutile, bien que spirituellement raisonnable et humainement compréhensible. Nous ne servirons plus à rien, ou à si peu de chose. Tel l'ouvrier d'usine dont l'effort d'une vie fut réduit à néant et même ridiculisé par l'apparition d'un robot, c'est au tour de l'intellectuel de tirer sa révérence.

Je me souviens du titre de l'autobiographie d'Hugo Pratt, lue avec passion dans ma jeunesse : « le désir d'être inutile ». Ou la méditation de John Milton : « They also serve who only stand and wait. » Il va falloir à apprendre à lutter spirituellement contre une machine plus forte que nous. Comme dans le jeu vidéo Prince of Persia, auquel jouait le petit garçon avec qui j'ai grandi, l'arme qui nous permettra de gagner sera l'humilité : baisser la tête pour passer sous les fourches caudines de l'embrigadement par un langage codé ayant pris forme d'un langage naturel.

Et puisque nous ne servirons plus à rien, il nous restera toujours des occasions de servir, Dieu si on en a un, ou plus prosaïquement notre prochain. 

vendredi, 27 juin 2025

Guerre et paix

(Tu disais des poèmes aux quatre saisons. Tu n'es plus. Il faut bien que quelqu'un te succède à cette valse de mots.)

 

Guerre et paix

Les tombes chauffent au soleil
en un tel silence
que leurs hôtes retournent au limon.

Les ombres lèchent les murs
si furtives
que leurs paroles n'ont pas d'écho. 

Les bombes traversent le ciel
si loin d'ici
que le merle siffle toujours. 

 

 

 

Les poèmes qui le précédèrent :

voici, Le vieux majordome, le poème de l'hiver 2016-17 ;
voici Fazil, le poème du printemps 2017 ; 
voici Dans la chambrée, le poème de l'été 2017 ; 
voici Silentium, le poème de l'automne 2017, ; 
voici Héroïne, le poème de l'hiver 2017-18 ; 
voici Tbilissi, le poème du printemps 2018 ; 
voici Portrait d'été, le poème de l'été 2018
voici Pluie d'étoiles, le poème de l'automne 2018 ;
voici Spectre, le poème de l'hiver 2018-19 ;
voici Les champs de persil, poème du printemps 2019 ;
voici Antigua, poème de l'été 2019,
Voici Humus, poème de l'automne 2019.
Voici Je descends l'escalier du temps, poème de l'hiver 2019-20
Voicقسنطينة, le poème du printemps 2020
Voici Plombières-les-bains et Port-Saint-Rêve des Morts, les poèmes de l'été et de l'automne 2020
Voici Sils, le poème de l'hiver 2020-21
Voici Stance, le poème du printemps 2021
Voici Rompre, le poème de l'été 2021
Voici Renouer, poème de l'automne 2021
Voici Aprnée vosgienne, poème de l'hiver 2021-22
Voici Odessa, poème du printemps 2022
Voici La verveine du soir, poème de l'été 2022
Voici La nuit transpercée, poème de l'automne 2022
Voici infty , poème de l'hiver 2022-23
Voici Aux filles du calvaire, poème du printemps 2023
Voici L'invasion du soleil, poème de l'été 2023
Voici Anne et l'éternité, poème de l'automne 2023
Voici Joyeux Noël, poème de l'hiver 2023-24
Voici Amour pour un enfant lointain, poème du printemps 2024
Voici Anne en été, poème de l'été 2024
Voici Sur la prison du monde, poème de l'automne 2024
Voici Hiver Profond, poème de l'hiver 2024-25
Voici Clarté, poème du printemps 2025

vendredi, 20 juin 2025

JR - le pétrole, le Bien et le Mal

EXTRAIT : Les voyages vers l’ouest des chercheurs de pétrole charriant ce type de conscience ont puissamment structuré un imaginaire culturel américain autour de l’instabilité temporelle du pétrole et de son pouvoir élémentaire d’empoisonner la terre et de corrompre les êtres humains. Trois grands récits de l’Amérique du XXe siècle sont particulièrement révélateurs : Le roman Oil ! d’Upton Sinclair (1927), le film Giant (1956) et la série Dallas de CBS qui a débuté en 1978. Chacun d’entre eux traite du pouvoir démoniaque du pétrole. Un autre point commun les relie : les initiales JR portées par l’un des protagonistes. Ils s’appuient les uns sur les autres pour former une saga sur la vie après Spindletop.

Lire l'article d'Helen Thompson dans Le grand continent

 

... et de la même Helen Thompson, une formidable démonstration :

mardi, 03 juin 2025

Sara, la poétesse du papier déchiré

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Sara déchirait du papier, les yeux plissés, un vague sourire sur les lèvres. Une exposition gratuite présentera un certain nombre de ses œuvres, tout l'été, à la BNF. 

Infos sur l'expo par là !

dimanche, 25 mai 2025

Un dimanche à la fenêtre

Assis sur un fauteuil noir, près d'une fenêtre recouverte de barreaux, j'écoute du clavecin. Je supporte peu les débats de cette société. Je suis en opposition morale profonde avec la République française telle qu'elle est aujourd'hui, avec les sociétés occidentales telles qu'elles vont aujourd'hui - et je ne suis pas le seul. Mais nous sommes écrasés sous le poids du bulldozer idéologique sociétal qui détruit familles, dignité humaine et cette connexion à l'éternité dont nous aurions tant besoin.
Sur les lois votées, toujours plus iniques ou tout simplement fondées sur des valeurs qui ne sont pas les miennes, pas les nôtres, eh bien nous posons un regard désabusé. Le monde avance sans nous, techniquement, idéologiquement, et nous l'habitons en le trouvant froid et laid. Quand on a de l'argent, on peut s'acheter des bons moments de vie, des instants agréables. Quand on n'en a pas, que reste-t-il ? Le refuge de la culture, si par chance on l'a reçue en héritage - car l'école ne la transmet plus vraiment.

 

K M-L

samedi, 26 avril 2025

Autodaté du jour

26.04.2025

Murmure silencieux
des soldats désarmés de la citadelle.
-
Touaregs chrétiens en majesté,
chèches bleus.
-
Eternelle demeure
de pierre et de foi.

Autodatés des autres jours

samedi, 19 avril 2025

Barbares et mandarins, une distinction de Curtis Yarvin

Au cours d'un entretien, qui a parait-il duré plus de trois heures, avec la revue Le Grand Continent, Curtis Yarvin a indiqué une distinction intéressante :

Quand les Barbares entrent dans la cathédrale, ils se promènent dans la nef, cassent un peu d’or et de pierres sur les croix, s’habillent avec les vêtements sacrés et font un barbecue sur le maître-autel. 

Quand les Mandarins entrent dans la cathédrale, ils deviennent tous cardinaux, puis ils se focalisent sur la réforme de la messe et l’obtention de stages d’enfant de chœur pour leurs neveux…

 

Mais tout l'entretien vaut la peine d'être lu, bien qu'il démarre doucement :

Première partie
Deuxième partie
Troisième partie

 

Le Grand Continent est un beau continent de pensée, d'analyse et de prospective.