dimanche, 24 septembre 2017
Silentium
(Ami défunt qui écrivais un poème pour chaque saison, il fallait bien que quelqu'un prenne ta suite. Il y eut le poème de l'hiver 2017. Il y eut le poème du printemps 2017. Il y eut le poème de l'été 2017). Voici celui de l'automne, qui vient de commencer).
Silentium
Je te cherche à travers la rousseur,
Silence qui ressembles à la paix.
Froide, la main qui écarte les persiennes,
Douce la plante brune de l'oubli.
Filles et garçons dansent dans le hangar ;
J'ai passé l'âge de ces ébats.
Des enfants sommeillent au creux des chambres,
Baptisés de prénoms insolites.
Crépuscules d'automne matinaux,
Vos fumées grises comme des tombeaux
Alimentent l'âme jusqu'aux feux vespéraux.
Je range ma connectique numérique.
Aux crailles des corneilles, mes pas nus se traînent
Vers les feuilles mortes de mes idéaux.
Les saisons 2017 :
Hiver, Le vieux majordome
Printemps, Fazil
Été, Dans la chambrée
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