Mais quel ennui, à part cela.
Ay, Madre de Dios !
Christo hijo de la Virgen, ayudame.
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Sais-tu que je bois de l’eau de vie, le soir, en dégustant mes bons fruits cuits, en écoutant le piano tendre de Ludovico Einaudi, mp3 volés à ma soeur un jour où je squattais son ordinateur, et sais-tu que je repense aux amitiés blessées, brisées, et aux rêves que je faisais lorsque j’avais quinze ans ? Et le piano accompagne ces moments lents et beaux et le feu crépite dans la vieille cheminée du vieil appartement du 13. Et la voix de mon frère dans ma mémoire, et le rire de ma soeur dans ma mémoire, et la présence-tension de mon père dans ma mémoire flottent autour de moi alors que leurs corps et leurs coeurs vivent leurs vies dans leurs villes.
Et le caméscope filme : car je succombe aux règles de l’art individualiste qui ne chante plus son Dieu, mais son image dans le miroir. J’installe la caméra et je dîne aux chandelles, seule avec le film que je suis en train de faire et qui dévoilera ce que fut une vie anodine, esthétisée par goût et par nécessité.
Et la musique se balance, nostalgique, tandis que mon regard intérieur remonte le temps, traverse ces années écoulées, retourne au Pérou, à la Casa Elena. Souvenir de visages et de voix si éloignées de ceux qu’on trouve par ici.
Quelquefois j’ai l’impression que la vraie solitude, la plus belle, la plus pure, la plus déroutante, la plus dangeureuse, est une invention européenne. Une des grandes découvertes qui ont détruit et construit le monde.
C’est au creux de cette drôle de solitude, frustration créatrice en mouvement insaisissable, que sont nées certaines photos et certains textes qu’AlmaSoror a publiés, depuis sa naissance en septembre de l’an 2006.
Et je voudrais me ressouvenirs des jours où je reçus, dans mon électro-boite aux lettres, ces textes qui firent le miel d’AlmaSoror et qui demeurent ses fondations.
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La rubrique Exterminator rappelle que certains hommes sont fous de sang et de destruction ; et qu'ils obtiennent souvent un grand succès.
L'extermination d'autrui a toujours été une activité prisée.
AlmaSoror crée aujourd'hui la rubrique EXTERMINATOR en hommage aux exterminés ; nous espérons aussi, par cette série de courtes citations des bourreaux, contribuer à mettre au jour les méandres intérieurs de ce personnage très présent dans l'histoire des hommes : Exterminator.
Qui est Exterminatator ? Nous commençons avec Sennachérib, l'homme qui se vanta d'avoir rasé Babylone sans laisser de survivants.
"Dans les rues et sur les places traînaient des corps, que personne n’enterrait. La ville a été prise par la famine. Alors commença la tuerie. Je n' ai pas épargné les habitants, ni vieux, ni jeunes. J’ai couvert de leurs corps tous les quartiers. J' ai tout raflé et tout détruit, les maisons ont été ravagées par le feu des fondations aux toits. J’ai creusé des fossés le long de la ville, j’ai inondé ce lieu, j’ai détruit les bâtiments jusqu'aux fondations. J'ai anéanti (Babylone) plus que le déluge ne l’avait fait"
Sennacherib (vers 700 avant Jésus Christ)
Propos extrait du prisme de Sennacherib, conservé au musée de Chicago.
( On peut lire, en anglais, les ouvrages de Daniel David Luckenbill ; en polonais, celui de Piotr Biziuk)
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C'est une contribution mathématique proposée par Laurent Moonens en avril de l'an 2007. Pour la (re)lire, il faut cliquer sur le lien du document pédéhaif :
L'intégrale (pour présenter quelques fonctions usuelles, marrantes mais pas méchantes)
Pour en apprendre plus sur Laurent Moonens, voici sa page ; et quelques vidéos de lui sont visibles ici.
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Tu viens d’un continent où les gens s’assoient la nuit aux rives des fleuves, et prient et attendent que les ponts s’édifient. Ils prient et attendent.
Je viens d’un continent où chaque homme est armé d’un outil et d’un livre et construit, seconde après seconde, brique après brique. Ils sont debout et ils construisent.
Et nous nous sommes rencontrés sur l’autoroute du soleil, à l’endroit où l’eau vive abrite des diamants. Tu disais des prières et je creusais. Tu disais des prières et je sondais.
Et nous marchons ensemble sur les routes du ciel, et nous parlons nos langues l’un après l’autre. Nos regards se cherchent, nos mains se trouvent. Nos mains se trouvent, nos cœurs se perdent.
Je viens d’un continent où les gens s’assoient la nuit aux rives des fleuves, et prient et attendent que les ponts s’édifient. Tu viens d’un continent où chaque homme est armé d’un outil et d’un livre et construit, seconde après seconde, brique après brique.
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Chers amis,
relisons cette contribution mathématique de Laurent Moonens, qui parut dans le numéro d'AlmaSoror du mois de mars de l'an 2007.
Vous pouvez télécharger le document pdf sur les ensembles dénombrables en cliquant sur ce lien :
Danse autour des ensembles dénombrables
Pour en apprendre plus sur Laurent Moonens, voici sa page ; et quelques vidéos de lui sont visibles ici.
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De mère bordure et de père canadien, Valentine Morning a grandi dans ces deux langues ; mais, à la mort de ses parents, elle décide de se remémorer, jour après jour, les histoires, chansons et expressions bordures, parce qu'elle sait - sa mère le lui a répété toute son enfance - que cette langue est en voie de disparition. Elle et son frère jumeau chantent tous les jours à leur petit frère Archibald des chants bordures du répertoire maternel, et ce n'est que plus tard, à l'adolescence, qu'elle décide de suivre les conseils de sa tante, l'écrivain Edith Morning, qui a recueilli les trois enfants : écrire & créer en langue bordure.
A l'ombre de sa célèbre tante, Valentine Morning créée son univers dans la mémoire religieuse de sa mère et d'une enfance coupée en deux par le drame de la perte de ses parents, et dans la persévérance de ceux qui savent que leur oeuvre ne peut toucher les frénétiques qui les entourent, mais ne sera pas avalée par le temps comme tant d'oeuvres qui révoltent un succès temporel.
Lubitel Tszalaï parle de ce lubitel qui avait appartenu à sa mère et avec lequel toutes les photographies qui lui restent de son enfance ont été faites. Ce lubitel, qui appartient aujourd'hui à son frère Seymour Morning, jumeau tendrement chéri, est l'un des trésors d'un monde perdu que les trois enfants se sont partagés pour emmener dans la vie, et se consoler quand le regard des autres s'éteint et qu'on peut ressortir ses trésors abîmés.
Nous vous proposons d'écouter la chanson Lubitel Tszalaï, extraite de l'album Tovaritch-Bokop in Québec :
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Nous n'osons plus penser. Les barrières de mots nous contiennent dans la zone de non dits. Nous n'osons plus rêver. Car nos rêves ressembleraient trop aux royaumes interdits. Nous n'osons plus vivre : car la vie ressemble à ce feu qui nous est interdit. Nous n'osons plus chanter. Nos voix pourraient trahir nos désirs endormis. Nous n'osons plus pleurer : quelles larmes pourraient couler sans éroder les frontières de la morale proclamée ? Et la vie est administrative. Et la vie est scientifique. Réaliste, nous sommes le flot d'êtres qu'elle entraîne vers le bout du tunnel.
Et toi, qui regardais d'un air différent quand les boites de nos vies se sont croisées, toi qui a levé le doigt, toi qui portais une bague, une chaîne et un long manteau noir... Toi dont la barbe paraissait fragile, toi dont les yeux semblaient noyés, où cours-tu ? Maintenant que le flot a changé de latitude, que les longitudes se sont mélangées, que les contremaîtres de la grande marche des hommes sont morts, où cours-tu ?
Des milliers d'être à peine entrevus essaient de se rencontrer à nouveau dans le flot qui se désordonne. Le tunnel est malade ; ses canalisations fuient. C'était la nuit affective dans le gros flot de boites. Ce sera la nuit financière et nous nous chercherons pour nous aimer.
Deux femmes se tenaient par la main. Les voilà figées dans leur posture mortuaire. Elles s'étaient révoltées trop tôt. Elles furent des modèles proscrits. Elles méritaient cette épitaphe sur mon bras.
Et nous errons à la recherche de nos coeurs, qui ne résonnaient plus depuis si longtemps. Chacun essaie de récupérer le sien, car les contremaîtres de la grande marche des hommes n'existent plus. Il n'y a plus d'administration. Il n'y a plus de noms. Il n'y a plus de flot cohérent. Chaque bête sauvage cherche son coeur.
édith de CL
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La ballade de VillaBar, c'est l'histoire des personnages nés au bar du Piston Pélican, en 2007, le dimanche soir quand on se retrouvait, photographes, écrivains, acteurs et piliers de bars, pour inventer ensemble. Les soirées n'ont plus lieu, mais les personnages poursuivent leur vie. Car la réalité s'est fait dépasser par la fiction de VillaBar. Et le monde de VillaBar est devenu plus vrai que nous.
Complainte cynique de Joan Yufitran
Mon cher William,
Comme vous avez gardé votre naïveté depuis Stockholm... Et quel amusement de vous retrouver ici, à Santa Marina. Le monde est petit ou ésotérique... pour permettre de telles retrouvailles. Vous surveillez la petite rousse et son amante Carotte Feliccio. Qu'ont-elles fait pour attirer ainsi votre attention ?
Carotte fait partie de mon écurie, avec Galeswithe Albanel.
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La ballade de VillaBar, c'est l'histoire des personnages nés au bar du Piston Pélican, en 2007, le dimanche soir quand on se retrouvait, photographes, écrivains, acteurs et piliers de bars, pour inventer ensemble. Les soirées n'ont plus lieu, mais les personnages poursuivent leur vie. Car la réalité s'est fait dépasser par la fiction de VillaBar. Et le monde de VillaBar est devenu plus vrai que nous.
Soliloque d' Alicia-Pilar « la matadora » Desdemone-Cajas
J’erre à Santa Marina sans savoir à quels saints me vouer
Je me rappelle des deux filles avec qui j’ai travaillé pendant plus de quinze ans dans un bar de Saint-Jean en Ville, en Louisiane française : Anita F.C. Trosh et Oriane Siette.
Nous savions rire ! Nous savions pleurer ! Deux dons qui ne sont réservées qu’à des âmes d’élite. Le Rire et les Pleurs sont un Art que peu de gens pratiquent avec hauteur.
Quel ennui en ce bas monde si mal peuplé. Riches et pauvres se rejoignent dans cette médiocrité qui les atteint tous. Nous ne sommes que quelques uns à nous élever au-dessus de cette bassesse, par la grâce de Dieu. Il y en a quelques uns par ici, Dieu soit loué. J’ai rencontré une jeune femme amusante, qu’on appelle Yeux Noirs. Elle semble s’élever au dessus des pensées et des actions habituelles.
Il y a un jeune homme qui passe me voir pour pleurer et parler de musique. Quelle élégance, quelle soledad, quelle dolor étoilée dans ses yeux béants ! Quelle divine musique quand il prend sa trompette ! Un vrai poète, mi irlandais mi berbère, qui s'appelle Miles Yufitran.
J’ai aussi un client qui ne manque pas de piquant, pas seulement dans sa barbe mais au fond de son cœur. Son nom fait trembler les gens d’ici. Il s’appelle Stanislas Tichy.
Mais quel ennui, à part cela.
Ay, Madre de Dios !
Christo hijo de la Virgen, ayudame.
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Dans l'air frais du matin où s'effare la feuille,
Dans la jeune clarté des jours roses et bleus,
Dans la nuit solennelle et pure où se recueille
L'âme présente encor des bergers fabuleux,
Dans le cristal des eaux, dans le velours des mousses
Dans l'innocence en fleur des jardins radieux,
Dans le concert que font toutes les choses douces,
Je retrouve, ô ma sœur, la douceur de tes Yeux.
Le printemps odorant la divine féerie,
Le renouveau fêtant sa jeune volupté
S'incarne pour mon cœur dans ta robe fleurie
Et dans ton corps exquis comme un rêve sculpté.
Les Parfums, les Couleurs, la tendresse de vivre,
Le mois vierge baigné de souffles et d'encens,
L'enluminure d'or aux marges du Vieux Livre,
O mon âme, c'est dans ton cœur que je les sens.
Le désir qui palpite à travers la nature
Et s'élance en festons étoilés dans les bois,
Je le sens frissonner parmi ta chevelure
Et je le vibre entier, rien qu'à serrer tes doigts.
Ce qui couve d'ardeurs suaves et de fièvres
Au sein mystérieux de la création
Se ramasse en mon cœur pour jaillir vers tes lèvres
Et ruisseler dans l'ombre en adoration.
Voici venir les temps où tu marches déesse,
Où la rose d'amour fleurit à tes seins blancs,
Où ton nom murmuré fiance une caresse
A la suavité des narcisses tremblants.
Voici venir les temps où tes beaux yeux limpides
Semblent plus clairs encore et plus profonds qu'hier,
Et versent à mon cœur plein de songes viriles
L'ivresse d'un lever de lune sur la mer.
Et les fleurs sont tes yeux, et la lumière blonde
Ton sourire, et le ciel bleu-frêle ta douceur,
Et tout l'amour fumant de l'encensoir du monde
Ta lèvre sur mon âme appuyée, ô ma sœur.
Albert Samain
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phot Sara
Kathia,
J’ai lu tes réflexions sur la colonisation française et les dégâts qu’elle a causés sur les populations d’Afrique. J’ai lu tes propos sur l’intolérable comportement de la France qui refuse d’assumer entièrement ses méfaits en ne prenant pas en charge le développement économique de l’Afrique. J’ai lu que tu voulais étudier la façon dont les Africains ont « reconstitué » leur identité après la décolonisation.
Je me pose quelques questions, que je te pose ci-dessous.
Pourquoi ne t'intéresserais-tu pas à l'identité française (ou allemande) après la colonisation ? Il me semble que c'est toujours un peu difficile d'étudier les Africains si on ne connaît pas leur langue, leur culture et leur histoire sur le bout des doigts. Alors que tu peux sans problème étudier comment la mentalité des coloniaux a évolué, comment ils ont fait pour changer leur perception de leurs anciennes colonies, de leur propre puissance et de leur propre culture en passant par la décolonisation, l'aide au Tiers-Monde, puis une collaboration de plus en plus égalitaire.
On veut toujours étudier les Africains et leur identité, comme si nous, Européens, nous n'avions pas de problème d'identité. Pourtant, les coloniaux comme les anticolonialistes d'aujourd'hui, en France, s'appuient sur les mêmes idées : la libération de tous les peuples. A l'époque on les colonisait pour les libérer d'eux mêmes, ensuite on les a décolonisé pour les libérer de nous-mêmes.
Et puis à considérer les coloniaux comme méchants et les colonisés comme victimes, on n'étudie jamais les ambiguïtés du rapport entre le coupable et la victime.
Par exemple, certains auteurs africains se demandent s'il ne faudrait pas remettre en question la mentalité africaine précoloniale : la haine du plus noir, l'esclavage intertribal et même intratribal, l'impossibilité de créer des sociétés construites qui durent, tout cela a préexisté à la colonisation, et l'a rendue plus facile. As-tu lu l'Histoire de l'Afrique par Joseph Ki-Zerbo, un des premiers historiens africains à avoir écrit une histoire entière de l'Afrique ? C'est passionnant. On se rend compte de la splendeur des cultures africaines, une splendeur dont on n'entend jamais parler dans nos livres d'histoire. D'un autre côté, on voit à quel point beaucoup de ces problèmes que l'on croit entièrement amenés par les Blancs étaient en fait déjà largement présents en Afrique.
Enfin, j'ai lu plusieurs textes (notamment d'auteurs arabes) que j'ai trouvés très intéressants sur les Blancs "culpabilisés" par la colonisation et l'esclavage. Leur envie de puissance sur les autres ne pouvant plus s'exprimer par l'esclavage et la colonisation, ils auraient trouvé cette solution psychologique : en se rendant entièrement coupables de tous les maux vécus par l'Afrique et les Africains, en victimisant ceux-ci à outrance, ils récupèrent cette toute-puissance du Blanc sur le Noir : "je suis très méchant et j'ai anéanti l'Afrique", c'est une façon de dire "les Africains n'ont aucune culture par eux-mêmes, ils n'ont aucune responsabilité sur leur passé ni sur leur présent car c'est moi qui domine". Le sentiment de culpabilité vis à vis des autres est une autre façon de se sentir tout puissant. C'est aussi une autre façon de mépriser les autres : "je me sens coupable car vous êtes tellement cons que j'aurais dû mieux vous traiter".
Voilà mes quelques questionnements sur la question.
Je t’embrasse de toutes mes forces (qui déclinent jour après jour),
AXEL RANDERS
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Gange par Sara
Assis sur un fagot, une pipe à la main,
Tristement accoudé contre une cheminée,
Les yeux fixés vers terre, et l'âme mutinée,
Je songe aux cruautés de mon sort inhumain.
L'espoir qui me remet du jour au lendemain,
Essaie à gagner temps sur ma peine obstinée,
Et me venant promettre une autre destinée,
Me fait monter plus haut qu'un empereur romain.
Mais à peine cette herbe est-elle mise en cendre,
Qu'en mon premier état il me convient descendre
Et passer mes ennuis à redire souvent :
Non, je ne trouve point beaucoup de différence
De prendre du tabac à vivre d'espérance,
Car l'un n'est que fumée, et l'autre n'est que vent.
Marc-Antoine de Saint-Amant
XVIIème siècle
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