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lundi, 30 octobre 2023

L'Hymne acathiste à la Mère de Dieu

dimanche, 29 octobre 2023

Anne et l'éternité, poème de l'automne 2023

(Tu disais des poèmes aux quatre saisons. Tu n'es plus. Il faut bien que quelqu'un te succède à cette valse de mots.)

 

Tu tiens ma main dans l'éternité
Ton visage enfui sauve mon âme
et les jours, désormais, sont beaux comme le Jour.

Tu regardes ton enfant de tes yeux divins
Tu l'autorises à vivre plus libre que jamais
Mes nuits, dorénavant, sont secrètes comme la Nuit.

Dans ta fatigue, tu as transmis ta force
A ton départ, je t'ai dit mon amour
Le lendemain, tu scintillais, tout près de moi.

Ton déclin progressa comme un rêve
Ton adieu : un baiser, un sourire
Puis la mort t'a rendue à la Vie

Aujourd'hui est à nous pour toujours
Quand je ris, je t'entends qui résonne
Je suis vivante, tu donnes la Vie.

 

voici, Le vieux majordome, le poème de l'hiver 2016-17 ;
voici Fazil, le poème du printemps 2017 ; 
voici Dans la chambrée, le poème de l'été 2017 ; 
voici Silentium, le poème de l'automne 2017, ; 
voici Héroïne, le poème de l'hiver 2017-18 ; 
voici Tbilissi, le poème du printemps 2018 ; 
voici Portrait d'été, le poème de l'été 2018
voici Pluie d'étoiles, le poème de l'automne 2018 ;
voici Spectre, le poème de l'hiver 2018-19 ;
voici Les champs de persil, poème du printemps 2019 ;
voici Antigua, poème de l'été 2019,
Voici Humus, poème de l'automne 2019.
Voici Je descends l'escalier du temps, poème de l'hiver 2019-20
Voicقسنطينة, le poème du printemps 2020
Voici Plombières-les-bains et Port-Saint-Rêve des Morts, les poèmes de l'été et de l'automne 2020
Voici Sils, le poème de l'hiver 2020-21
Voici Stance, le poème du printemps 2021
Voici Rompre, le poème de l'été 2021
Voici Renouer, poème de l'automne 2021
Voici Aprnée vosgienne, poème de l'hiver 2021-22
Voici Odessa, poème du printemps 2022
Voici La verveine du soir, poème de l'été 2022
Voici La nuit transpercée, poème de l'automne 2022
Voici infty , poème de l'hiver 2022-23
Voici Aux filles du calvaire, poème du printemps 2023
Voici L'invasion du soleil, poème de l'été 2023

samedi, 28 octobre 2023

La joie novembrale

Voilà bientôt novembre, le mois des morts et des clafoutis. Le mois qui nous fait regretter les feux de cheminées des maisons de nos ancêtres, il faudrait vivre dans une maison, avec un jardin mouillé par la pluie et un poêle ; avec une cave pleine d’eaux-de-vie pour les clafoutis, les rages de dents et les soirées où l’on s’oublie lentement sur un vieux livre qu’on trompe avec une rêverie.

If, AtomHeart Mother, des Pink Floyd, dans cette grande pièce oubliée de Champ-Goyon. Dans la rue de Varenne qui la longe, les voitures, encore et toujours, avec leur moteur, puis le soleil qui fait suite à la pluie ; une fougère, sur la table, un livre inlu, un verre imbu.

Voilà déjà novembre, le mois des clafoutis et des messes en latin, fidèles aux vergers du Berry et de la Vendée, fidèles aux saints mystères. Dans le ventre de cette personne, une femme de 45 ans, monte la faim. Bientôt, elle se lèvera de ce fauteuil sans style qui la retient, longera le couloir, descendra l’escalier, traversera la cour des communs, puis l’autre cour, jusqu’à l’office où elle prendra une entrée, un plat, un dessert, qu’elle reviendra consommer dans sa solitude.

Voilà encore novembre, il est entre midi et une heure, dimanche. Nous savourons les dernières lueurs d’octobre avant que la froidure mouillée recouvre les joies de l’été. Joies, vraiment ? Oui. Grande joie d’avoir accompagné une femme hors du commun vers son nouveau destin, après quarante-cinq ans d’une amitié que rien ne pourra plus jamais détruire. A moi de devenir aussi forte que toi, et même encore plus, parce que j’ai été tissée de toi. Je serai Celle qui reprend le flambeau.

vendredi, 27 octobre 2023

La Presse à subventions

La presse est inutile si elle n'est pas autonome et indépendante. Donc la presse est inutile. Parce qu'elle est subventionnée en grande partie, d'entrée de jeu, par le ministère de la culture, mais aussi parce que l'État est son principal acheteur. Chaque couloir de chaque ministère, chaque agence, chaque département, chaque sous-préfecture, chaque machin administratif est abonné aux principaux quotidiens, hebdomadaires et divers magazines. Il en résulte que la presse est payée par l'État en amont, achetée pat l'État quand elle parait et dans le treizième couloir de la sous-préfecture, que l'auteur de ce billet connait bien, aucun journal n'est lu. Les gens préfèrent recevoir l'info sur leur fil telegram. Tous ces journaux, distribués, sont ensuite jetés sans avoir été consultés. Même aux comptoirs des bistrots, derniers endroits où les habitants des villes aimaient à lire les journaux, il n'y en a plus.
La presse est un organe fantôme mais les ministres ne veulent savoir qu'une seule chose : ce qui est dit dans la presse. On tourne en rond et en rond et en rond.
Et on tourne encore en rond.