mercredi, 30 mars 2022
La déchirure intérieure
« Je me bats pour reconnaitre une patrie aux algériens, et de cette patrie je suis moi même exclu »
Jean Amrouche,
1957, lettre à Janine Falcou-Rivoire
Un kabyle amazigh chrétien et francophile, indépendantiste algérien.
Il n'y avait qu'un homme comme lui pour écrire un livre intitulé L'Eternel Jugurtha.
Voici le chant de sa soeur Taos Amrouche
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
dimanche, 27 mars 2022
2001 ème billet
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
jeudi, 24 mars 2022
Souvenir du poème journalier du Grand Confinement
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
lundi, 21 mars 2022
Odessa II
(Tu disais des poèmes aux quatre saisons. Tu n'es plus. Il faut bien que quelqu'un te succède à cette valse de mots.
Après l'hivernale Apnée vosgienne, voici Odessa, poème du printemps 2022)
Le printemps est venu en avance et c'est peut-être
le dernier printemps du monde, un printemps sans déclin.
Dis-nous quels sont les mots qui fortifient la chair,
là-bas, à Odessa.
Le jour s'est levé en avance et c'est peut-être
le dernier jour du monde, le jour sans déclin.
Dis-nous quelle est la chair qui survivra aux pourritures.
Là-bas, à Odessa.
Je cherche Dieu.
Il paraît qu'Il est là où la charité vibre.
Sans amour ni rancœur, tel un demi-frère neutre,
tu me regardes penser à Odessa.
Et j'ai quitté mon nom, ma place, mes attributs
pour entrer nue dans le jour sans déclin.
La lumière froide m'entoure, les ombres se mélangent à l'horizon.
Il est bientôt midi à Odessa.
voici, Le vieux majordome, le poème de l'hiver 2016-17 ;
voici Fazil, le poème du printemps 2017 ;
voici Dans la chambrée, le poème de l'été 2017 ;
voici Silentium, le poème de l'automne 2017, ;
voici Héroïne, le poème de l'hiver 2017-18 ;
voici Tbilissi, le poème du printemps 2018 ;
voici Portrait d'été, le poème de l'été 2018,
voici Pluie d'étoiles, le poème de l'automne 2018 ;
voici Spectre, le poème de l'hiver 2018-19 ;
voici Les champs de persil, poème du printemps 2019 ;
voici Antigua, poème de l'été 2019,
Voici Humus, poème de l'automne 2019.
Voici Je descends l'escalier du temps, poème de l'hiver 2019-20
Voici قسنطينة, le poème du printemps 2020
Voici Plombières-les-bains et Port-Saint-Rêve des Morts, les poèmes de l'été et de l'automne 2020
Voici Sils, le poème de l'hiver 2020-21
Voici Stance, le poème du printemps 2021
Voici Rompre, le poème de l'été 2021
Voici Renouer, poème de l'automne 2021
Voici Aprnée vosgienne, poème de l'hiver 2021-22
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
jeudi, 17 mars 2022
Odessa I
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
mercredi, 16 mars 2022
"En 1999 les avions de l’OTAN ont bombardé pendant 78 jours la Serbie"...
"Le refrain de l’UE, repris par nombre de journalistes amnésiques, « il s’agit de la première guerre en Europe depuis 1945 », n’est qu’un mensonge. En 1999 les avions de l’OTAN ont bombardé pendant 78 jours la Serbie, occasionnant des centaines de morts civils."
Article complet sur ce site très mal-pensant.
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
vendredi, 11 mars 2022
Un doux air de chasse, de Robert Schumann (poème de Heinrich Laube)
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
samedi, 05 mars 2022
Géopolitique d'un destin
Encore un étrangeoïde morceau mineur par ici...
et un clair-obscur dièze par là...
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
vendredi, 04 mars 2022
Le chant russe de mon enfance
Dans ma chorale, nous le chantions en français, ce chant évoquant un combat naval entre un navire russe et un navire coréen lors de la guerre russo-japonaise (1904-1905). Je me souviens par cœur des paroles :
Voyez les vagues glacées
Frappant les rives gelées.
Au loin volent les mouettes,
Leurs cris nous feraient pleurer.
Errent les mouettes blanches.
Qui peut tant les inquiéter ?
De lourds grondements résonnent ;
On entend des explosions.
Là, au beau milieu des vagues,
L'étendard de Saint-André.
Le magnifique Variague
se bat courageusement.
L'armature est enfoncée
et le grand mât est rompu.
Fier se bat son équipage
avec la mer et le feu.
Devant l'ennemi, courage !
Honneur à notre étendard...
Le Coréen est en flammes
et le Variague est coulé.
Oiseaux, portez la nouvelle
aux parents, au monde entier.
N'avons pas voulu nous rendre,
mais mourir pour la Russie.
| Lien permanent | Commentaires (3) | | Facebook | Imprimer |
jeudi, 03 mars 2022
Voyage vers le bel inconnu
Il faudra relire nos vies, notre époque, cette absence totale de projets, cette peur grandissante, cette privation répétée de tous les droits auxquels nous étions habitués, cette incompréhension fataliste, l'étrange défaite d'une civilisation née dans un tribunal au lendemain de la deuxième guerre mondiale et qui s'est perdue elle-même sans encore se l'avouer.
Il faudra voir avant tout ce qui sera encore plus beau, encore plus grand, encore plus profond, encore plus puissant dans ce monde qui voudrait naître et va apparaître un matin, sans prévenir.
La solitude intellectuelle est difficile, l'incapacité collective également. Mais les aubes ne sont pas toutes navrantes. J'ai la foi.
| Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | Imprimer |
mercredi, 02 mars 2022
Fragment sur l'Otan fatidique
"Figure-clef de la guerre froide, excellent connaisseur de l’URSS, inventeur du concept de containment qui a servi de fondement à la doctrine Truman d’endiguement de l’expansionnisme soviétique, le grand diplomate américain George Kennan (1904-2005) avertissait en 1997 que la décision d’admettre au sein de l’OTAN les anciens satellites de l’URSS en Europe de l’Est était une « erreur fatidique ». On mesure aujourd’hui toute la justesse prémonitoire de cette phrase…"
Jean-Robert Raviot
L'article par ici
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |