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vendredi, 30 juillet 2021

La terre est orange comme l'océan

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mercredi, 28 juillet 2021

Oser faire ça !

"Le motif spécifique de licenciement a été supprimé pour les salariés travaillant dans des lieux où le pass sanitaire ou la vaccination sont obligatoires. Le texte prévoit cependant une suspension de contrat sans salaire tant que le salarié n'est pas en règle. Cela ne veut cependant pas dire que l'employeur ne pourra pas, à terme, licencier le salarié pour motif personnel s'il refuse de façon répétée de présenter un pass sanitaire, mais il devra le faire en se basant sur des motifs déjà existants".

(Lire l'article entier)

 

Nous n'avons plus qu'à prendre acte que notre société a basculé dans un tunnel de non-droits déguisé en démocratie. Restons calmes, trouvons mille manières d'être heureux, cultivons la joie de vivre et d'être et d'aimer, la joie de penser librement, et protégeons-nous des punitions étatiques et des lynchages de foules.

Cet article sur les dictatures douces se pare d'un léger voile de caducité. Mais celui qui évoque la traversée d'une époque troublée demeure tout à fait actuel.

Ma mère et moi avons lu l'année dernière l'un des gros tomes du journal de Sandor Maraï et l'on assiste avec pénibilité au passage de la seconde guerre mondiale sur la Hongrie. C'est intéressant de voir Maraï déjeuner au restaurant et, par la fenêtre, assister, médusé, à la déportation de Juifs. Le restaurant est plutôt chic, la nourriture bonne, le service agréable, mais par la fenêtre des malheureux sont conduits vers leur funeste destin. Quelques années plus tard, dans le même restaurant, il assiste à la même scène de déportation, mais ce ne sont plus des Juifs qui sont emmenés, ce sont des Sudètes, car les Allemands viennent de perdre la guerre.

Et après tout c'est sans doute cela, la vie d'un restaurant. Et c'est sans doute cela aussi, la vie d'un citoyen : manger et boire, voir ses amis, se réjouir d'un achat et souffrir d'une rupture ou d'un échec ; travailler ou subir le chômage ; aimer ou non les jours qui passent, et puis un jour, pourquoi pas, si on manque de chance, si le hasard des idéologies et des lois martiales l'exige, passer de l'autre côté : un matin, par la grâce d'une délation, d'une visite policière ou d'un contrôle administratif, n'être plus qu'un corps qu'on achemine vers son destin. Et soudain comprendre l'envers du décor, celui qui n’apparaissait pas à nos yeux la veille encore.

 

 

(Nota Bene : Sur l'intelligence forcenée du passe sanitaire quasi-obligatoire, on peut en sus lire cela : La vaccination Covid à l’épreuve des faits.)

lundi, 26 juillet 2021

Rompre (poème de l'été 2021)

Tu disais des poèmes aux quatre saisons. Tu n'es plus. Il faut bien que quelqu'un te succède à cette valse de mots.

voici, Le vieux majordome, le poème de l'hiver 2017 ;
voici Fazil, le poème du printemps 2017 ; 
voici Dans la chambrée, le poème de l'été 2017 ; 
voici Silentium, le poème de l'automne 2017, ; 
voici Héroïne, le poème de l'hiver 2018 ; 
voici Tbilissi, le poème du printemps 2018 ; 
voici Portrait d'été, le poème de l'été 2018
voici Pluie d'étoiles, le poème de l'automne 2018 ;
voici Spectre, le poème de l'hiver 2019 ;
voici Les champs de persil, poème du printemps 2019 ;
voici Antigua, poème de l'été 2019,
Voici Humus, poème de l'automne 2019.
Voici Je descends l'escalier du temps, poème de l'hiver 2020
Voic
قسنطينة, le poème du printemps 2020
Voici Plombières-les-bains et Port-Saint-Rêve des Morts, les poèmes de l'été et de l'automne 2020
Voici Sils, le poème de l'hiver 2021
Voici Stance, le poème du printemps 2021

 

ROMPRE

 

Rompre le silence des heures qui passent

 

évacuer mon cœur

à l'heure du dernier feu

 

éventrer les heures du silence immobile

pénétrer l'équanime bonheur du rien.

 

ainsi vont l'été et l'attente

dans la quête de la vérité d'être

 

Il faudra avant de partir

libérer les ânes dans le pré, détacher les chevaux.

dimanche, 25 juillet 2021

Extrait d'une lettre du Supérieur général de la FSSPX

« D’un côté se trouve la messe de toujours, étendard d’une Église qui défie le monde et qui est certaine de la victoire, car sa bataille n’est autre que la continuation de celle que Notre-Seigneur a menée pour détruire le péché et le royaume de Satan. C’est par la messe, et à travers la messe, que Notre-Seigneur enrôle les âmes chrétiennes dans son propre combat, en les faisant participer à la fois à sa croix et à sa victoire. De tout cela découle une conception foncièrement militante de la vie chrétienne. Deux notes la caractérisent : l’esprit de sacrifice et une espérance inébranlable.
De l’autre côté se dresse la messe de Paul VI, expression authentique d’une Église qui se veut en harmonie avec le monde, qui prête l’oreille aux instances du monde ; une Église qui, en définitive, n’a plus à combattre contre le monde parce qu’elle n’a plus rien à lui reprocher ; une Église qui n’a plus rien à enseigner car elle est à l’écoute des puissances de ce monde ; une Église qui n’a plus besoin du sacrifice de Notre-Seigneur car, ayant perdu la notion du péché, elle n’a donc plus rien à expier ; une Église qui n’a plus pour mission de restaurer la royauté universelle de Notre-Seigneur, puisqu’elle veut apporter sa contribution à l’élaboration d’un monde meilleur, plus libre, plus égalitaire, plus éco-responsable ; et tout cela avec des moyens purement humains. À cette mission humaniste que se sont donné les hommes d’Église doit forcément correspondre une liturgie également humaniste et désacralisée. »
Extrait,
Lettre du Supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X au sujet du motu proprio « Traditionis custodes » ,

à lire dans son intégralité par ici !

samedi, 24 juillet 2021

En direct de la Pénitencerie apostolique

DÉCRET

La Pénitencerie Apostolique, afin d'accroître la dévotion des fidèles et pour le salut des âmes, en vertu des facultés qui lui sont attribuées par le Souverain Pontife François Pape par Divine Providence, a écouté la récente demande présentée par le Très Éminent Cardinal de la Sainte Église Romaine Kevin Joseph Farrell, Préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, à l'occasion de la première Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Âgées, récemment instituée par le Souverain Pontife le quatrième dimanche du mois de juillet; elle accorde gracieusement des trésors célestes de l'Église, l'Indulgence Plénière, dans les conditions habituelles (confession sacramentelle, communion eucharistique et prière selon les intentions du Souverain Pontife) aux grands-parents, aux personnes âgées et à tous les fidèles qui, animés d'un véritable esprit de pénitence et de charité, participeront le 25 juillet 2021, à l'occasion de la première Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Âgées, aux célébrations solennelles que le Très Saint Père François présidera dans la Basilique papale du Vatican ou aux différentes fonctions qui se tiendront dans le monde entier; ils pourront également l'appliquer comme suffrage pour les âmes du Purgatoire.

Ce même jour, le Tribunal de la miséricorde accorde également une Indulgence Plénière aux fidèles qui consacreront un temps suffisant à visiter, réellement ou virtuellement, leurs frères et sœurs âgés dans le besoin ou en difficulté (malades, abandonnés, handicapés, etc.).

L'Indulgence Plénière pourra également être accordée aux personnes âgées malades et à tous ceux qui ne peuvent quitter leur domicile pour une raison grave, sous condition de détachement à tout péché et avec l'intention de remplir les trois conditions habituelles dès que possible; ils s'uniront spirituellement aux fonctions sacrées de la Journée Mondiale, en offrant au Dieu miséricordieux leurs prières, leurs douleurs ou les souffrances de leur vie, surtout au moment où les paroles du Souverain Pontife et les célébrations seront diffusées à la télévision et à la radio, mais aussi sur les nouveaux moyens de communication sociale.

C'est pourquoi, afin de faciliter l'accès au pardon divin par les Clefs de l'Église, par charité pastorale, cette Pénitencerie demande instamment aux prêtres, dotés des facultés appropriées pour entendre les confessions, de se rendre disponibles, dans un esprit de disponibilité et de générosité, pour la célébration de la Pénitence.

Ce décret est valable pour la première Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Âgées. Nonobstant toute disposition contraire.

Donné à Rome, au siège de la Pénitencerie Apostolique, le 13 mai, en la solennité de l'Ascension du Seigneur, en l'an de l'Incarnation du Seigneur 2021.

Lire le décret sur le site du Vatican

samedi, 17 juillet 2021

Exhalaison

L'été s'est ouvert il y a longtemps déjà et les grandes pluies ont fini leur nettoiement. Comment admettre cette incroyable réalité ? Transformer le présent modifie l'histoire passée ! On ne voit plus les douleurs, les doutes, les mille et une difficultés de tous ordres, seule surgit la fulgurance d'un parcours sans faute apparente, la profondeur d'accomplissements qui semblent surhumains. 

Ne te conforme à rien : c'est ta citadelle qui brillera sur la ville haute comme sur la ville basse de l'humanité. 

Bâtis en terrain non-convoité et souris aux Grands qui te regardent ; ainsi, tu seras à la fois indépendante et associée. 

Certains jours te feront traverser des écluses et modifieront ta vie en l'enrichissant spectaculairement ! Il te suffit d'être prête.

vendredi, 09 juillet 2021

Ma voix et ta pensée

Dans Paris inondé de soleil, le sommeil fuit, paradoxal.

(Je partirai l'hiver à Gerardmer.)

Trois mois nous attendent de soleil intense et de poèmes de rue !

(J'aurai la neige et l'eau de vie de griottes sauvages.)

Ma mère peint à l'huile un paysage, les fils de ses frères chantent des mélismes en l'église Saint-Eugène.

(Les épicéas m'enseigneront de neuves lignes d'horizon.)

Dans les hôtels particuliers, dans les HLM, on danse sur les mêmes musiques, avec les mêmes chaussures de sport.

(Nous nous enfoncerons toi et moi dans l'hiver).

Les nuits sont plus belles que le jour sous les lustres des villes.

(Nous nous enfoncerons plus avant dans le noir profond).

La tiédeur de l'alcool, les glaçons fondus, réchauffés, la sueur et les légères étoffes, les épaules nues.

(Nous écouterons K.626 et Jesus bleibet meine Freunde).

Ces vélos fendent la ville et les draps inutiles sentent les absinthes actuelles.

(Il y aura la route entre les pins palpite, entre les caveaux du doute).

C'est l'été infini qui se prolonge au-delà de septembre et qui nous hantera au-delà de la vie.

(Tu me diras nous ne connaîtrons jamais Rome et je te dirai nous avons Gerardmer).

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lundi, 05 juillet 2021

Extrait d'un article de droit administratif

Ceci est un extrait de l'article de Philippe Ségur, "Sur la licéité de l'obligation vaccinale anti-covid", signé Philippe Ségur, sur La revue des droits et libertés fondamentaux, lisible ici

« C’est un médecin français, Pierre-Charles Bongrand, qui émet le premier l’idée moderne selon laquelle le sujet humain – et non le médecin – est au centre du dispositif expérimental. En 1905, dans sa thèse pour le doctorat en médecine, il constate que, tout en étant indispensables au progrès médical, les expériences sur l’être humain sont immorales, car elles sacrifient l’individu à la collectivité. C’est pourquoi il propose d’instaurer entre l’expérimentateur et le sujet un accord fondé sur le « consentement préalable »[22]. Cette conception ne se traduira pas immédiatement dans le droit[23]. Le principe du consentement éclairé du patient sera d’abord consacré pour la seule relation thérapeutique par la Cour de Cassation le 28 janvier 1942[24]. Quant à la recherche médicale, on continuera de présupposer qu’elle est humaniste du seul fait qu’elle vise à l’amélioration du sort de la collectivité. « Le labeur des hommes de génie, même orienté dans une direction erronée, finit presque toujours par tourner au plein avantage de l’humanité », écrivait ainsi Mary Shelley dans Frankenstein en 1818.

Le XXe siècle a pourtant largement démenti le présupposé des finalités humanistes de toute recherche médicale. Ainsi l’Unité 731, créé par le Japon impérial en 1932 aurait fait périr plus de dix mille prisonniers servant de cobayes humains en laboratoire[25]. En août 1944, le médecin en chef de l’armée japonaise, Nakamura Hirosato, a provoqué la mort de neuf cents Indonésiens après avoir ordonné l’injection expérimentale d’un vaccin contenant de la toxine tétanique chimiquement modifiée[26]. En Allemagne, ni le serment d’Hippocrate, ni les directives du gouvernement sur les thérapeutiques nouvelles et l’expérimentation scientifique du 28 février 1931 qui prévoyait que l’expérimentation était interdite « dans tous les cas où le consentement fait défaut » n’auront été suffisants pour empêcher les dérives médicales les plus tragiques. Le IIIe Reich a procédé à des expériences à vaste échelle sur des juifs déportés. À Auschwitz, à Buchenwald, à Dachau, à Natzwzeiler, les médecins nazis ont utilisé des cobayes humains auxquels ont été inoculés des pathogènes tels que le typhus, la fièvre jaune, la variole, la typhoïde, le choléra et la diphtérie afin de chercher des vaccins ou de mettre au point des traitements permettant l’immunité[27]. »

 

C'était un simple extrait d'un long article fouillé lisible par ici