samedi, 27 février 2021
Remixez Pachelbel et pensez
Voir par ici pour un remix intime de mon être
(Sans oublier de réciter à haute voix Palme, de Paul Valéry afin de dissoudre le bruit du temps avant le finale de l'Aurore)
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
mardi, 16 février 2021
Le journal baude fastouliste de Kevin M-L, extrait du mois de février 2014
La société dans laquelle nous vivons se crispe de plus en plus, et il devient presque impossible d'ouvrir la bouche sans choquer à l'extrême la personne que nous avons en face de nous, quelle qu'elle soit. Les gens, devenus très moralistes, considèrent comme un délit immoral, voire un crime, de penser des choses en désaccord avec leurs idées. La France est séparée en plusieurs mondes, au sein desquels les réseaux sémantiques et idéologiques sont clairement établis. Pour passer d'un monde à l'autre, n'oubliez pas de laver votre cerveau avec un détergent accepté par ceux que vous rejoignez. Ne succombez pas à ces affreux pièges : la subtilité, la nuance, la hauteur de vue, la confrontation égale de deux opinions opposées. Vous le payeriez très cher. La France est ainsi séparée en plusieurs mondes mentaux qui ne se comprennent pas les uns les autres, et n'expliquent la présence odieuse des autres que par la propagation du Mal. Essayer de comprendre l'autre, c'est déjà être atteint par lui, être sali par lui, aussi, celui qui veut considérer l'autre comme un interlocuteur cesse lui-même d'en être un. Il est vu déjà comme contaminé. La France est séparée en plusieurs mondes irréconciliables qui se retrouvent pourtant au boulot. Là, le silence est de mise, et chacun peut imaginer que l'autre pense comme soi, qu'il n'appartient pas à l'horrible clan ennemi. Celui qui se tait le plus, sait qu'il ne pourrait jamais dire ce qu'il pense sans faire face à la terrible opprobre. Celui qui se tait le moins croit qu'il emporte les adhésions. Il n'emporte que la parole. Le silence qui lui est opposé, il ne le distingue même pas.
Les gens se haïssent. Alors même qu'ils pourraient être amis si l'on s'en tenait à leur caractère, leur manière de vivre, leur façon d'être et de se comporter avec leurs proches, la simple marque de tel parti, de telle façon de penser sur le front de l'autre, en fait un ennemi a priori et pour toujours. Cette étrange ambiance, nous l'appelons démocratie. Notre pays envoie ses militaires foutre des raclées (et s'en prendre!) ici ou là pour « apporter la démocratie », « lutter contre la dictature », comme si nous étions le lieu où la liberté de penser et l'agrément de vivre coulaient de source.
| Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | Imprimer |
dimanche, 14 février 2021
extrait d'un article étonnant
« Deux grands maux ont émergé des monnaies fiduciaires et des mesures gouvernementales du progrès économique : le consumérisme et l‘ingénierie financière à court terme. Des industries entières ont été construites sur une vision délirante de l’humanité corrompue par le consumérisme alimenté par la dette. La folie de l’ingénierie financière tous azimuts est l’atrocité qui repousse les limites de l’exubérance lorsqu’il s’agit d’asservir nos vies : acheter des choses dont nous n’avons pas besoin (consommer) avec de l’argent que nous n’avons pas (dette) ».
Thibaud Maréchal
A lire PAR ICI !
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
samedi, 13 février 2021
Plombières-les-bains et Port-Saint-Rêve des morts
Tu disais des poèmes aux quatre saisons. Tu n'es plus. Il faut bien que quelqu'un te succède à cette valse de mots.
voici, Le vieux majordome, le poème de l'hiver 2017 ;
voici Fazil, le poème du printemps 2017 ;
voici Dans la chambrée, le poème de l'été 2017 ;
voici Silentium, le poème de l'automne 2017, ;
voici Héroïne, le poème de l'hiver 2018 ;
voici Tbilissi, le poème du printemps 2018 ;
voici Portrait d'été, le poème de l'été 2018,
voici Pluie d'étoiles, le poème de l'automne 2018 ;
voici Spectre, le poème de l'hiver 2019 ;
voici Les champs de persil, poème du printemps 2019 ;
voici Antigua, poème de l'été 2019,
Voici Humus, poème de l'automne 2019.
Voici Je descends l'escalier du temps, poème de l'hiver 2020
Voici قسنطينة, le poème du printemps 2020
Voici le poème de l'été 2020 :
Plombières-les-bains
Imprécations des vespérances,
évocation des sciences,
le feu crépite,
le cœur palpite,
il est vingt heures et des poussières.
Et des poussières d'étoiles de mer
déposées là il y a cent ans
par un vieillard, par un enfant
sur le marbre de la cuisine
s'étiolent.
S'étiolent nos corps qui n'ont vécu
qu'une longue attente,
banal quotidien des atalantes,
des femmes sans père,
des femmes sans homme, sans fils.
Aux espérances du soir,
aux vêpres de l'espoir,
s'accrochent les connaissances
d'une foi, d'un algèbre, d'une Histoire
que nul n'a jamais écrit :
la haute légende du monstre aux cent-mille seins.
Voici le poème de l'automne 2020 :
Port-Saint-Rêve des morts
Tu éteins la lumière
et la nuit revient sur la terre.
Toi seul pouvais sauver la nuit.
Ta fenêtre est ouverte
sur l'outre-monde antique.
Tu fumes un houka sémantique.
Et Port-Saint-Rêve des morts
se vide d'habitants.
Ville idéale, ville mystique.
La harpe aux accords celtes
égrène un chant d'éther ;
Le réel a changé d'horaire.
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
mercredi, 10 février 2021
échafauder
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
jeudi, 04 février 2021
Le retour des ordres ancestraux
La mélodie d'une petite antienne, fredonnée par le vieillard, berçait le cœur joyeux de Dylan en son berceau.
Jours de lueur pour la vie consacrée. Vies consacrées aux jours de lueur. La vieille dame rit et pleure : leurs lueurs leurrent le lierre du lien heureux.
Oulan Bator. Tu vivras là-bas. Toi qui n'a jamais tété ta mère, toi qui n'as jamais connu ton père, toi qui fut l'enfant des modes et des mœurs bizarroïdes, tu partiras fonder la dynastie de ceux qui marchent purs, loin des sentiers obliques.
| Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | Imprimer |
mercredi, 03 février 2021
Attestation du palais des rêves
L est atteinte moralement par son rêve, elle devait me faire un massage, et s'apprêtait à se déplacer pour cela, mais un nouvel arrêté gouvernemental interdisait ce type de déplacement et du coup elle se demandait comment faire mais ne trouvait pas de solution. Elle est horrifiée de ce rêve qui traduit ce que sont devenues nos vies depuis le début de la ridicule et tragique ère du coronavirus : des vies suspendues aux lèvres d'un gouvernement de gens médiocres et incapables qui régentent tout comme des petits gardes amers et jaloux de chacune de leurs onces de pouvoir.
(qui a lu le palais des rêves d'Ismaël Kadaré ? et Mein trauriges gesicht de Heinrich Böll ?)
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
mardi, 02 février 2021
Le drôlatique effet des censures bienséantes
« Plus nos confrères s’enfoncent dans le politiquement correct et le refus du débat d’idées, plus les lecteurs – et accessoirement les intellectuels privés de tribune – nous rejoignent »
Une entrevue avec le directeur de la rédaction de la revue Eléments
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
lundi, 01 février 2021
Tu connais
Toi qui as enfanté l'enfant anormal tu connais dans ta chair l'amour de la Vierge pour son Fils
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |