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dimanche, 25 juin 2023

L'invasion du soleil, poème de l'été 2023

(Tu disais des poèmes aux quatre saisons. Tu n'es plus. Il faut bien que quelqu'un te succède à cette valse de mots.)

L'invasion du soleil

Implacable ennemi,
je t'aime
sous les croix de Babylone.

Le silence et la solitude,
frère intérieur, sœur de mes jours
en fuite.

Après-midis sans forme, chapelet de dimanches
que rien n'ébruite
ni ne dérange.

Et je suis au mitan de ma vie
comme un insecte
perdu dans la lumière.

 

 

 

voici, Le vieux majordome, le poème de l'hiver 2016-17 ;
voici Fazil, le poème du printemps 2017 ; 
voici Dans la chambrée, le poème de l'été 2017 ; 
voici Silentium, le poème de l'automne 2017, ; 
voici Héroïne, le poème de l'hiver 2017-18 ; 
voici Tbilissi, le poème du printemps 2018 ; 
voici Portrait d'été, le poème de l'été 2018
voici Pluie d'étoiles, le poème de l'automne 2018 ;
voici Spectre, le poème de l'hiver 2018-19 ;
voici Les champs de persil, poème du printemps 2019 ;
voici Antigua, poème de l'été 2019,
Voici Humus, poème de l'automne 2019.
Voici Je descends l'escalier du temps, poème de l'hiver 2019-20
Voicقسنطينة, le poème du printemps 2020
Voici Plombières-les-bains et Port-Saint-Rêve des Morts, les poèmes de l'été et de l'automne 2020
Voici Sils, le poème de l'hiver 2020-21
Voici Stance, le poème du printemps 2021
Voici Rompre, le poème de l'été 2021
Voici Renouer, poème de l'automne 2021
Voici Aprnée vosgienne, poème de l'hiver 2021-22
Voici Odessa, poème du printemps 2022
Voici La verveine du soir, poème de l'été 2022
Voici La nuit transpercée, poème de l'automne 2022
Voici infty , poème de l'hiver 2022-23
Voici Aux filles du calvaire, poème du printemps 2023

dimanche, 11 juin 2023

Depuis mon adolescence

Depuis mon adolescence, j'assiste à deux choses concomitantes : d'une part, le bombardement, par mon pays (aux ordres d'un plus grand), de toutes les États qui tentent de mener une politique autonome, sans obéir aux intérêts privés d'une bande de banquiers ; d'autre part, l'afflux de migrants dans mon pays, via le rassemblement familial et la clandestinité. 

Depuis mon adolescence, j'observe avec stupeur ces deux mouvements : au nom des droits de l'homme, mon pays bombarde sans pitié les autres pays. Au nom des droits de l'homme, mon pays "accueille" sur son territoire des millions de gens qui n'ont aucune envie de renoncer à leur culture pour la nôtre.

En France comme en Syrie, en "démocratie" comme en "autocratie", la politique commune est confisquée, afin de détruire les cultures locales, d'abolir les loyautés traditionnelles, d'abattre la résistance économique et politique.

Pour l'habitant de Paris comme pour celui de Damas, aucune marge de manœuvre. L'individu n'est rien. L'individu ne peut rien. L'individu assiste impuissant à la propagation du chaos.

vendredi, 09 juin 2023

La pénétration, une question de rues parisiennes

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J'ai croisé à Paris un panneau d'affichage. Une affiche, posée là par la République française, estampillée « Santé publique France », indiquait : « La pénétration me fait mal. Que faire ? » A notre époque donc, les enfants de 8 ans qui savent lire et se promènent dans les rues de leur ville se trouvent face à des questionnements qui ressemblent à des agressions sexuelles commises par institution ayant ascendant : l’État français.