Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 07 novembre 2012

"Wiwi, il s'appelle Wiwi et je chante comme lui...

"C'est un garçon pas comme les autres... Mais moi je l'aime c'est pas de ma faute... Même si je sais qu'il ne m'aimera jamais".

wiwibulle,wiwi,chanson

Wiwi est un grand artiste dont l'art consiste à faire éclater en plein jour les misères de nos vies d'adolescents pris en charge par la société du spectacle. De ses vidéos émanent une intensité rare et poignante. Il fait vibrer au plus profond de nous même la corde douloureuse de nos ratages personnels. Mais au même moment où nous sentons que nous allons nous effondrer, ses prestations désopilantes nous portent vers l'éclat de rire.

La fascination se poursuit à travers plusieurs vidéos. Si l'art consiste à "nous faire voir que nous n'avions pas vu ce que nous avons vu", comme l'écrivit Paul Valéry, alors l'ensemble des vidéos de Wiwi constitue une oeuvre en construction, pleine de sens, d'amour et de désespoir.


Wiwi égratigne "suspens" de Jeanne Mas par wiwibulle

 


Wiwi égratigne "Cold song" par wiwibulle


Wiwi égratigne "l'enfant aux cheveux blancs" de... par wiwibulle


Wiwi égratigne "qu'est ce qui t'as pris" de Jean... par wiwibulle


Wiwi égratigne "je veux pleurer comme Soraya" de... par wiwibulle

Les vidéos de wiwibulle sur Dailymotion

lundi, 30 avril 2012

ATONE

 

ATONE

Psalmodie-soliloque d’un soir de la neuvième année de mariage

 

NormaleSup2.72dpi.jpg

 

 

écrite par Edith après quatre bières (1 adelscott ambrée, 3 Noire de Slack) il y a plus de dix ans

(Merci à René Ch... de l'avoir reprise ici)

 

Ma voix coule dans le soir

Mais mon cœur demeure aphone

Je respire dans ce bar

Des vapeurs d’alcool atone

 

Nous traversons les saisons

Main dans la main bien trop sages

Je n’observe à l’horizon

Aucun feu, aucun mirage

 

La vie et ses expériences,

Je les traverse en apnée

Puisque aucune délivrance

Ne nous est jamais donnée

 

Mais ce soir, dans la lumière

Du bar où flotte un suspense,

Ce soir je veux le salaire

Des années d’obéissance.

 

 

Que les lois et la morale

S’effacent de mon karma ;

De se courber sous leur pâle

Mensonge, mon crâne est las.

 

Dans ce corps où tout s’éteint

Pour jamais n’être fécond,

Que la passion prenne enfin,

S’il reste des braises au fond.

 

Que le désir se rallume,

Qu’il fasse briller mes yeux,

Pour qu’ils se désaccoutument

De leur rideau vertueux.

 

J’en appelle aux dieux païens

Ceux qui boivent et ceux qui chantent,

Qu’ils déchargent mon destin

De la ration, de l’attente.

 

J’en appelle même au stupre,

Si lui seul peut délivrer

Du convenable sans sucre

Un cadavre articulé.

 

 

 

Et toi, frère et faux-amour,

Co-victime et co-coupable,

Vas-tu taire pour toujours

L’hypocrisie impalpable ?

 

 

Nous traversons les saisons

Main dans la main bien trop sages

Et rien dans notre prison

Ne présage un grand orage.

 

Mais ma voix coule ce soir,

Et mon cœur te téléphone,

Je respire dans le bar

Des instances qui frissonnent.

 

Et si tu ne réponds pas,

Si rien en toi ne s’éveille,

Parce que mon cœur est las

Des jours aux autres pareils,

 

Tu prendras tout seul le train,

Et dans la nuit qui appelle,

Coupable de ton chagrin,

Je chercherai l’étincelle.

 

17-18 décembre.

 

 

 

samedi, 26 juin 2010

Ostende

Gribouille.jpg

 

Une chanson de Gribouille... disparue dans les barbituriques et l'alcool en 1968, juste avant la gloire.




Si je savais parler d'Ostende
Moi, je lui donnerais ton nom
Je dirais à qui veut l'entendre
Que tu mérites une chanson.



Ostende, tu me l'as faite si jolie
Personne jamais ne m'a changé Paris.
Et de mémoire de vague
S'il en faut en croire les vagues
Et de mémoire d'algue
Si l'on veut croire les algues.

Il n'y a pas eu avant
D'amants plus beaux que nous
Et même que Tristan
Dormait à nos genoux.

Si je savais parler d'Ostende
Je lui en demanderais pardon
Car je jure à qui veut l'entendre
Qu'elle a toujours porté ton nom.

Ostende qui faisait taire ses navires
Je sais, c'était pour mieux t'entendre rire.
Et nous étions debout
Sans savoir qu'il pleuvait.
En buvant cet orage
Pour Dieu que je t'aimais !

Les mots que tu m'as dits
Ils ne s'écrivent pas
Les plumes et les poètes
Se taisent quelquefois.

Si je savais parler d'Ostende
Je ne dirais rien de la mer
Mais dirais à qui veut l'entendre
Que l'amour te fait les yeux verts.

Je ne sais pas parler d'Ostende
Je ne sais faire qu'une chanson
Il n'y aura que toi pour comprendre
Que tout au long j'ai dit ton nom.

 

Le site de Gribouille

mardi, 29 décembre 2009

Venise

 

Italie1.jpg
Peinture : "Italie", par Sara

 

 

À Venise qui choit dans la lagune 
J'ai oublié mes rêves américains 
J'ai pleuré à minuit sous la lune 
En froissant de longs doigts dans mes mains


J'ai eu peur de ces êtres qui passent 
Et vous marquent la peau de leurs dents 
J'ai toujours fui les nuits où l'on chasse 
Un fantôme à étreindre un moment



Pourtant, loin des immenses déserts 
Que traversent des villes géantes, 
J'ai aimé sous un vieux lampadaire 
Un garçon vénitien de vingt ans



Et je traîne la mémoire ardente 
De ville en port, de forêt en dune, 
Le souvenir d'un halo de lune 
D'un frisson dont renaissent mes trente ans 



À Venise qui choit dans la lagune 
J'ai oublié mes rêves américains 
J'ai frémi à minuit sous la lune 
En froissant de longs doigts dans mes mains


Édith de Cornulier-Lucinière

jeudi, 05 novembre 2009

L’enfant au tambour

 

 

Dia 33.jpg




Sur la route parapapam pam
Petit tambour s’ enva parapam pam
Il sent son cœur qui bat parapam pam
Au rythme de ses pas parapapam pam rapapam pam rapapam pam

Oh petit tambour parapapam pam
Ou vas-tu

Vers mon père parapapam pam
A suivi le tambour parapapam pam
Le tambour de soldat parapqapam pam
Alors je vais au ciel parapapam pam rapapam pam rapapam pam

Car je veux donner pour son retour
Mon tambour

Tous les anges parapapam pam
Ont pris leur beau tambour parapapam pam
Et ont dit à l'enfant parapapam pam
Ton père est de retour parapapam pam rapapam pam rapapam pam

Et l’enfant s’éveille parapapam pam
Sur son tambour rapapam pam rapapam pam
Et l’enfant s’éveille parapapam pam
Sur son tambour rapapam pam rapapam pam 

 

(chanson)