samedi, 26 juin 2010
Ostende
Une chanson de Gribouille... disparue dans les barbituriques et l'alcool en 1968, juste avant la gloire.
Si je savais parler d'Ostende
Moi, je lui donnerais ton nom
Je dirais à qui veut l'entendre
Que tu mérites une chanson.
Ostende, tu me l'as faite si jolie
Personne jamais ne m'a changé Paris.
Et de mémoire de vague
S'il en faut en croire les vagues
Et de mémoire d'algue
Si l'on veut croire les algues.
Il n'y a pas eu avant
D'amants plus beaux que nous
Et même que Tristan
Dormait à nos genoux.
Si je savais parler d'Ostende
Je lui en demanderais pardon
Car je jure à qui veut l'entendre
Qu'elle a toujours porté ton nom.
Ostende qui faisait taire ses navires
Je sais, c'était pour mieux t'entendre rire.
Et nous étions debout
Sans savoir qu'il pleuvait.
En buvant cet orage
Pour Dieu que je t'aimais !
Les mots que tu m'as dits
Ils ne s'écrivent pas
Les plumes et les poètes
Se taisent quelquefois.
Si je savais parler d'Ostende
Je ne dirais rien de la mer
Mais dirais à qui veut l'entendre
Que l'amour te fait les yeux verts.
Je ne sais pas parler d'Ostende
Je ne sais faire qu'une chanson
Il n'y aura que toi pour comprendre
Que tout au long j'ai dit ton nom.
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