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dimanche, 31 mai 2020

Ce que tu nies te soumet

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Les maîtres savent ce que le peuple ignore, mais le peuple voit ce que les maîtres ne voient pas.

lundi, 11 mai 2020

Au revoir, tristesse

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dimanche, 10 mai 2020

« Oublier la maison et l'enfant aux cheveux blonds que nous n'aurons pas »

Écrits avec les pieds, des pieds privés de marcher, ces Étranges jours d'Europe s'achèvent à cet instant.

Ils m'ont permis de chevaucher l'étrange sans succomber à la déréliction.

Que faut-il oublier au seuil de l'été qui vient ?

Que faut-il tenter, comme dernière chance d'une jeunesse éternelle ?

samedi, 09 mai 2020

Pour en finir avec la colère stérile

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Considérant que :

L’État français a, par des suites de ratifications, transféré les éléments nécessaires à sa souveraineté à une autre entité (l'UE), d'une part ;

puis, a réduit son Parlement à l'état de marionnette, via la technique des ordonnances et l'agenda législatif du quinquennat, d'autre part ;

Nous devons constater que, malgré les statuts de la constitution,

nous ne sommes plus un peuple avec une nation,

et que les députés élus par le peuple n'ont plus d'occasion réelle de le représenter ;

nous sommes devenus des gens qui croient vivre sous un régime qui n'existe plus, comme les occidentaux se croyaient sous la férule de l'empereur romain d'Occident alors même que l'empire n'existait plus.

Dans les années 400, même les roitelets rendaient hommage à un empereur qui ne régnait plus ! A notre époque aussi les gouverneurs de nos cités ne sont pas plus clairement conscients que les citoyens de l'état de fait.

Critiquer le gouvernement (pour son capitalisme, pour son socialisme, pour son étatisme, peu importe), revient à insulter le dieu de la pluie quand il pleut trop : c'est mal diriger sa colère, c'est éprouver une colère qui n'a pas lieu d'être. Car le gouvernement, comme les administrés, sont des monstres juridiques, dont la définition officielle ne trouve plus d'effet dans la réalité.

Seul l'Etat existe, mais face à la déliquescence de la chaîne peuple-représentants-gouvernement-nation, il est comme une grosse machine qui tourne, un fonctionnement qui ne s'arrête pas, sans direction politique.

Il faut donc attendre patiemment la reconfiguration d'une structure consciente, conscientisée, cohérente, en se souvenant qu'on a souvent beaucoup plus de prise qu'on ne le pense sur les circonstances et situations que nous subissons. Individuellement et collectivement. Mais pour trouver cette prise, ces multiples prises, il faut d'abord constater que les prises traditionnelles ne sont plus accessibles à nos mains.

Que nous soyons de gauche ou de droite, au centre ou aux extrêmes, notre colère est l'expression de cette impuissance. Le monde a changé mais nos catégories mentales et nos institutions n'ont pas changé. Nous sommes comme un mutant qui réagit encore selon la biologie de son état précédent, ou comme un cerveau qui n'a pas compris l'amputation de certains membres du corps qu'il dirige.

Dans 30 ans (2050), c'est certain, nous aurons mis des mots sur cette période charnière durant laquelle des Etats-nations de régime républicain démocratique sont devenus cet autre chose que nous ne savons pas encore nommer et qui sera notre nouveau monde. Redevenus conscients de notre statut, du fonctionnement de nos institutions, nous serons à nouveau en mesure de penser la politique et la cité sans cafouiller dans des colères et angoisses induites par l'aberration psychique d'un régime politique qui ne décrit plus la réalité.

 

Sur AlmaSoror :

Triumvir

Les dictatures douces

La traversée d'une époque troublée

Chroniques d'une solitude

 

Sur d'autres terres :

Un poème de Dylan Thomas

mercredi, 06 mai 2020

De la décoction vespérale

Pas dormi. Je soupçonne désormais... Très fort soupçon. Les tisanes ! Les tisanes bues le soir. Coupables ?

Ces nuits blanches indues leur sont-elles dues ? Sous leurs airs de plantes des pantoufles, des couvertures et des lampes qu'on éteint peu à peu, ne cachent-elles pas la perversion des grandes idées dévoyées ?

Tisanes, je vous hais.

Je vous aimais. Je vous buvais. Chaque soir, tradition, éternel piège de la tradition.

Chaque eau chaude, sensation de calme, hypocrisie des paix et des douceurs.

Il faut que je vous quitte, quitte à quitter le monde ancien des croyances odorantes.

Ce soir, peut-être, vous appartiendrez au passé.

Vous êtes sans doute coupables. Nous verrons si je suis capable.

 

mardi, 05 mai 2020

Elle ? L.

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Elle avance à tâtons.

L danse.