Rechercher : lumière
Je t'aime
vendredi, 04 août 2023 | Lien permanent
Aide à vivre
Ce silence est un luxe, un appel, parfois presque un étouffement. Quelle quiétude, ces bougies, cette lenteur de vivre, la douce lumière rouge aux lueurs jaunes qui se balance dans la pièce. Dans ce moment où je me sens enfin vivre l'instant présent, qui sait si ce que je ressens ressemble à la caresse de la paix profonde ou à la morsure affreuse de l'angoisse ? Moi, je ne sais pas. Mais tout est si beau et intense quand on ressent la pleine présence du moment, quand on est tout entier à ce qui est. La beauté du lieu dans le soir tombé, la chaleur diffuse et infiniment douce de la lumière aident à vivre.
Motz-Loviet
samedi, 19 juillet 2014 | Lien permanent | Commentaires (1)
La tisane à la recherche
Ce soir, j'ai préparé une tisane, me suis assise dans le fauteuil le plus confortable de mon bureau, dont j'ai éteint toutes les lumières pour ne laisser que la lueur tremblante de la bougie. Dehors, il faisait encore jour.
J'ai écouté Proust lu par des inconnus : Du côté de chez Swann. Par la fenêtre, je pouvais voir tomber le jour lentement. De temps en temps, je fermais les yeux. La nuit se fit complète, bientôt il ne resta plus que la bougie pour produire de la lumière, orange et chaude et chancelante.
Ce fut une soirée infiniment calme, dont je me rappellerai toujours.
jeudi, 06 juin 2013 | Lien permanent | Commentaires (1)
Trouble
(un billet d'Edith)
Le bar était vide, en face de la gare. Je me suis sentie obligée de le peupler. Je suis entrée dans une lumière vide comme un coeur. J'ai commandé un pommard. Il était beau ; il était rouge ; il sentait chaud. Il parlait presque, en pétillant de lumière, et les voitures dehors devinrent belles. Tout s'enfloua et quand il fallut se lever, je ne savais plus pourquoi j'étais entrée (le bar était penché). 6 euros 50 : un verre cher. La fuite se paye pour ceux qui savent mal rêver.
(ah ! ah ! ah ! tunki tunki purichkanim !)
dimanche, 28 novembre 2010 | Lien permanent
Prise de tangente
Boire une ambroisie quelconque et connaître enfin la saga intérieure des visions.
S'en foutre et crier dans la rue, puis s'envoler à la fraîche.
Au-dessus de la ville, reconnaître la poussière qui flotte dans la lumière,
Fumer un nuage, partir en vrille sans partir en couille,
Se souvenir du goût du jus de grenade bio et dire au-revoir-à-bientôt à la Terre,
Éclater de rire pour l'éternité.
samedi, 05 juillet 2014 | Lien permanent
Katharina hors les murs, hors d'elle, hors la loi d'AlmaSoror
(...) Mon père me le disait lors des crises de mon demi-frère. “La rupture n’est jamais totale”. Mais cette fois édith tu pètes un énorme cable et c’est aux amis de te le dire franchement.
Cette histoire de Hugues, où vas-tu ? Que fais-tu ? Dans quel monde vis-tu ? Toi qui étais si concrète dans ton imaginaire, j’ai l’impression depuis quelques semaines que ça fait quelques mois que tu dérapes. Qu’est-ce qui se passe ?
Hugues : ah bon ? Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui te manque ? Est-ce un souvenir perdu d’adolescence qui te hantes ? Est-ce un changement d’orientation radical ? Est-ce une nouvelle façon de créer de la matière artistique ? J’aime bien tes délires mais je souhaite pouvoir continuer à les comprendre, sans ressentir des chocs trop grands à des milliers de kilomètres, dans l’appartement de Calle San Juan. La iglesia San Juan de Bautista me rappelle des conversations au cours desquelles je défendais les Lumières et la lumière intellectuelle et tu me répondais que de même que la lumière n’existais pas sans ombre les Lumières n’auraient pas existé sans les ténèbres d’autres esprits. A quoi servit cette conversation ? A rien ? A se disputer et à se réconcilier ? A préfigurer d’autres incompréhensions encore plus grandes à venir ? (...)
Katharina Flunch Barrows
mercredi, 21 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)
Noctu
Depuis combien de temps n'ai-je pas vu la nuit, la vraie nuit, la nuit noire, ou la nuit éclairée uniquement par les astres ? Les lumières artificielles sont partout. Oh, nuit ! Je voudrais te contempler telle que tu es, dans ta splendeur noire, dans ta réalité brute, sans que t'atténuent les éclairages des humains.
vendredi, 17 avril 2015 | Lien permanent | Commentaires (2)
Ta semi-folie inconsciente
Sans raison apparente ni explication aucune, tu nous a plongés dans un cauchemar, de temps en temps nous faisons semblant de l’oublier pour pouvoir vivre, un jour peut-être, nous sortirons de ce tunnel noir pour accéder, nous tous ensemble, à la lumière ?
à lire encore sur AlmaSoror :
vendredi, 03 mars 2017 | Lien permanent
Ar c’hoad
Je m'éveillais en bordure de forêt. Des oies groupées se dandinaient vers un flot de lumière. Les âmes celtiques, près des fontaines druidiques, chantaient dans une langue que je ne connaissais pas. Oies spirituelles, guidez-nous vers les forêts de l'abondance et de la fidélité.
Sur AlmaSoror :
mardi, 25 octobre 2016 | Lien permanent
Au seuil du deuil crépusculaire
Ce jour là, je m'en souviens. Il y avait cette lumière, ma lecture de Jan Zabrana et la chanson Kukushka de Kino (Кино). Je m'étais photographiée au téléphone, on voyait ma tête dans la glace et l'ombre de ma silhouette sur le mur.
Sur AlmaSoror : Deuil d'une illusion
dimanche, 20 mai 2018 | Lien permanent