mercredi, 13 avril 2022
La pluie d'avril
L'exorde d'une vie s'achève en ce mois d'avril ; voici venu le temps du mitan.
L'exorde fut long (quarante-trois ans et demi), le mitan le sera aussi, une quarantaine d'années. L'épilogue nous mènera au dernier coucher de soleil, par un soir de juin.
Le mitan, qui durera presque autant que l'exorde, comprendra une brève mais profonde et clairvoyante narration, destinée à briller lentement, mais éternellement. Déjà préparée depuis longtemps, la confirmation surgira d'elle-même et teindra toutes les autres parties, s'imposant sans s'imposer. La péroraison sera prise en charge par autrui, par l'institution, par la foule, par les passeurs. Elle découlera naturellement des ombres de l'exorde et des clartés de la narration.
Les digressions parsèment agréablement ce paysage d'une vie, cette courbe d'un destin particulier et universel.
Mais oui, nous sortons aujourd'hui de l'exorde et nous savons que tout se terminera par l'épilogue. Un achèvement, qui sera aussi un parachèvement et une double transmission, privée et publique.
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Commentaires
Quand il pleuvra bergère, héron héron petit patapon, tu rentreras tes blancs moutons, bergère vite allons.
Écrit par : A-P Lallande | jeudi, 14 avril 2022
Répondre à ce commentaireJ’entends sous le feuillage
L’eau qui tombe à grand bruit.
Voici venir l’orage,
Voici l’éclair qui luit.
Écrit par : Edith | jeudi, 14 avril 2022
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