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lundi, 01 juillet 2013

premier juillet, billet d'anniversaire

AlmaSoror, que faisiez-vous au premier juillet l'année dernière ?

Je publiais ce fragment de l'enquête de Jean-Luc Daub, sur les relations avec le personnel des abattoirs de France.

Tandis que le premier juillet de l'an 2010 je baignais dans l'aventure ésotérique du mystérieux mystique Karl von Eckartshausen.

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vendredi, 06 avril 2012

La matière du rêve

ésotérisme, développement personnel, mystique, la voie du surfeur, la voie du Tao, la vague

La vie est un rêve et pour rester accrocher à sa matière on peut suivre une voie. Certains suivent la voie du Tao ; d'autres, la voie du surf ; d'autres, la voie yoguique. Toutes les églises ont leurs grandeurs et leurs faiblesses.

Nous présentons ici la voie de l'infant. Elle s'appuie sur sept principes, auxquels il faut revenir plusieurs fois par jour afin d'approfondir notre ancrage dans la matière du rêve qui est la vie, afin de progresser sur la voie, d'être plus heureux et de rendre les autres plus heureux.

Pourquoi la voie "de l'infant" ? Parce que ce mot vient de infans, celui qui ne parle pas. Mais on pourrait tout aussi bien l'appeler la voie du poisson. "The fish is mute, expressionless. But the fish knows everything", comme l'écrivit Emir Kusturika, ce que Bregovic mit en chanson :

Et l'enfant, comme le poisson, représente celui qui marchait sur les eaux, devant des pêcheurs médusés, sur le lac de Tibériade... Ils peuvent aussi représenter Dylan eil Ton, fils de la vague, héros mythique celte.

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Premier principe : La vague

Suivre la vague, m'y abandonner.
Ne jamais lutter contre la vie et ses flux, accepter la violence des éléments, épouser les mouvements de l'onde et surfer sur la vague. Platitude des eaux, violence de leur déchaînement : accepter et se laisser porter.

 

Second principe : Le silence

Faire le vide en moi, le silence en mon esprit, et écouter Dieu le Père tout-puissant, le laisser m'emplir et me parler. Ensuite, je suis la direction entendue ou sentie lors de la prière, dans la confiance inconditionnelle.

 

Troisième principe : La respiration

 

Je m'apaise et j'observe le flux et le reflux de ma respiration. j'écoute son rythme, j'en note les variations, sans tenter d'influer. Au bout de quelques minutes seulement, je peux essayer d'amplifier légèrement l'inspiration et l'expiration. Et, de quelques minutes plus tard, je peux amplifier encore plus.

 

Quatrième principe : La circulation

Fermer les yeux, tenter de sentir la circulation intérieure, entre les organes, dans le sang, sous la peau. Sentir ce qui bouge, prendre conscience de la fluidité intérieure, des masses internes mouvantes et palpitantes.

 

Cinquième principe : La sensation

 

Se recentrer sur les sensations que je veux éprouver dans la vie. Si, par exemple, les sensations que je souhaite éprouver sont la tendresse, l'exaltation, la puissance, la paix, la confiance, la joie... Je les créée en moi, l'une après l'autre, afin de me rappeler qu'elles existent et de leurs faciliter le passage la prochaine fois où elles voudront monter spontanément.

 

Sixième  principe : L'obstacle

 

Comme dans un mythe ou un conte, l'obstacle est ce qui me transforme en héros. L'humilité m'amène un auxiliaire qui résout mon obstacle et le courage me permet d'obtenir la reconnaissance. Si je suis humble, mais dépourvue de courage, j'aurais une aide pour résoudre mon problème mais je n'aurai aucune reconnaissance, aucun honneur. Si je suis courageuse, mais dépourvue d'humilité, je gagnerai l'admiration d'autrui, mais en l'absence d'aide miraculeuse, il n'est pas sûr que je surmonte mon problème.

 

Septième principe : La lumière

 

Voir d'où vient la lumière et où elle se pose, voir ce qui est à l'ombre, et ce, les yeux fermés comme avec les yeux ouverts. Les yeux fermés, il s'agit de noter les points sombres et les points lumineux dans le pétillement de couleurs et de formes que l'on voit sur la paroi de nos paupières intérieures. Les yeux ouverts, il suffit d'identifier les sources de lumière (une lampe, un néon, une fenêtre), et de noter les éléments éclairés par cette lumière, les éléments qui restent plus ombreux, d'étudier les reflets. Accepter la sagesse de cette double présence de l'ombre et de la lumière, comprendre que notre monde est aussi une illusion d'optique.

 

Comment entrer dans la voie du poisson, marcher sur la voie de l'infant...
Ces sept principes doivent être retenus et l'on peut y revenir souvent dans la journée. Se les remémorer, tacher de les vivre, quitter les sphères du mental pur ou du matériel pur pour s'ancrer dans la matière, cette matière mêlée de corps et d'imaginaire, de lumière et de mouvement, de moi et du monde, qui est la matière du rêve et de la vie.

 

Le soldat inconnu

 

mercredi, 07 mars 2012

Reconstitution

Ceci est une exclusivité !

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phot. Carvos Loup. Edith de CL apprenant la mort de Jürgen Chêne

 

AlmaSoror vous livre l'extrait de Reconstitution, le second film, demeuré inachevé, du cinéaste prodige Jürgen Chêne, dont l'unique oeuvre, Dying Cinema, a radicalement bouleversé notre vie esthétique.

Les exégètes de l'oeuvre et de la personnalité de Chêne savaient qu'il existait un deuxième film que, par déception, le jeune cinéaste écorché avait détruit. Cet extrait de Reconstitution donne une idée de l'évolution qu'aurait suivie l'oeuvre de Jürgen Chêne, s'il avait pu la poursuivre jusqu'au bout.

Nous livrons la notice biographique de Chêne qu'on trouve dans Sens et Mystique des sens, l'encyclopédie de l'art euro-américain des années 2030-2070 :

 "Jürgen Chêne
Cinéaste maudit, Jûrgen Chêne réalisa à l’âge de 19 ans le film chef d’oeuvresque, Dying Cinema. Il ne parvint plus jamais à réaliser un film entier et de désespoir se retira de la vie artistique. On ne sait pas ce qu’il est devenu."

Cette encyclopédie avait d'abord été publiée sous la forme d'un feuilleton estival dans le Newropeans Magazine.
Elle est aujourd'hui consultable dans son intégralité à cette adresse d'AlmaSoror.

 

Enfin, pour ceux qui veulent aller plus loin dans la réflexion et la connaissance sur les mouvances artistiques de ces années sublimes, nous proposons de revoir cette conférence privée d'Edith de CL, organisée et produite par Stella Mar, petite fille de notre bien-aimée correspondante Esther Mar.

samedi, 12 mars 2011

Coeur de pierre, Pierre qui vire...

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Le fondateur du monastère de la Pierre-qui-vire, le prêtre bourguignon M-J-B Muard, entretenait, comme beaucoup de mystiques catholiques, un commerce avec Dieu. En voici quelques extraits qu’il consigna et que l’on retrouva à sa mort.

Il s’agit d’un dialogue entre Dieu, qui l’appelle et lui reproche ses refus, et lui, qui décide une énième fois de se donner corps et âme et craint de chuter à nouveau dans l’amour du « monde ».

 

Dieu qui m’appelle

 

« Mon fils, mon cher fils, depuis longtemps ma grâce te poursuit sans relâche, ma voix se fait entendre à ton cœur, elle t’invite, elle te presse, elle te conjure même de te donner à moi. Quoi donc, ne voudras-tu jamais te rendre ! Ah ! par pitié pour moi, pour ce Cœur qui a été percé et qui brûle d’amour pour toi, reviens, ô mon fils, songe que ta pauvre âme m’a coûté tout mon sang, que j’ai enduré pour elle tous les tourments de ma passion ; donne-la-moi, mon fils, je veux la rendre heureuse, je veux la combler de biens, je veux me donner à elle : je lui prépare mon cœur pour être sa demeure, ma chair pour nourriture, mon sang pour breuvage, mon sein pour lieu de repos. Je lui donnerai mes anges et mes saints pour compagnons, pour amis ; je prendrai plaisir à converser avec elle, à lui révéler les ineffables trésors de mon cœur ; je l’ornerai des plus belles vertus ; je lui ferai voir ce jardin fermé où les hommes n’entrent point, ce jardin où croissent des fleurs dont les couleurs admirables et variées à l’infini charment et ravissent les yeux, et qui exhalent des parfums si suaves et si délicieux, que l’air en est embaumé ; je lui montrerai des arbres toujours couverts des fruits les plus beaux, les plus exquis… Quand elle sera dans la peine, je la consolerai moi-même, je lui ferai boire, pour la fortifier, de cette divine liqueur qui coule de mon côté, comme je fis autrefois à l’une de mes plus fidèles amantes : enfin je ne m’occuperai qu’à faire son bonheur.

Il y a bien longtemps que je te fais ces promesses, je t’ai même fait goûter quelquefois les chastes plaisirs que je réserve à mes amis, et néanmoins tu t’obstines à me fuir. Le monde, si vain et si trompeur, a pour toi je ne sais quels charmes ; vainement il t’a fait sentir sa misère et le malheureux état de ses partisans, tu veux toujours l’aimer ; et moi qui t’aime, qui te chéris, qui veux te sauver, tu me rejettes, tu repousses mes mains qui veulent t’embrasser, tu détournes ton visage pour ne pas recevoir de ma bouche le baiser de paix, tu t’impatientes, tu t’indignes de ce que je ne veux pas te laisser suivre tes penchants déréglés : oh ! que ma patience est grande de te souffrir malgré tant d’ingratitude de ta part ! et pourtant je t’aime, et je t’aimerai et je te poursuivrai jusqu’à ce que tu m’aimes et que tu m’aies donné ton cœur, et je te sauverai, et je montrerai que mon amour est plus fort que tous les obstacles et que la mort même. J’en ferai tant qu’il faudra bien que tu m’aimes enfin.

 

Ô mon Dieu ! votre amour me confond, je n’y tiens plus ! Quoi, Seigneur, tant de bonté de votre part et tant de malice de la mienne ! Tant de pressantes sollicitations et tant de résistances ! Tant de promesses si touchantes et tant de refus outrageants ! Que je peux bien m’écrier : Que mon Dieu est bon ! qu’il est bon le Dieu d’Israël : Quàm bonus Israel Deus ! C’en est fait, ô mon Dieu ! je reviens, je me rends ; vous aimer, vous servir, fera désormais mon bonheur ; je ne veux plus d’autres plaisir que de pleurer mes fautes passées. O mon Sauveur, donnez-moi donc, s’il vous plait, ces larmes délicieuses de la pénitence, je les estime plus que tous les trésors du monde ; donnez-moi aussi, mon très-aimable Jésus, la sainte humilité qui me persuade que je suis le dernier de tous les hommes et le plus abominable des pécheurs, comme je le suis en effet, et, par-dessus tout, donnez-moi votre amour ; que je brûle, que je me consume, que je meure d’amour pour un Dieu qui m’aime, qui m’a tant aimé. Vous m’aimez, ô mon Dieu, et je ne vous aimerais pas ! vous mourez d’amour pour moi, et je ne mourrais pas d’amour pour vous ! Ah ! Dès aujourd’hui mourons au monde et à nous-même par la pénitence, afin de vivre à jamais en Dieu et pour Dieu ! »

 

Extrait de la Vie du R.P. Muard, Marie-Jean-Baptiste du Cœur de Jésus, par M. l’Abbé Brullée

 

En cherchant sur la Toile, nous trouvâmes cette petite présentation de la Pierre-qui-vire :

 


Pierre qui vire
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