lundi, 28 janvier 2013
Balzac et un verre de Marsannay
Vue de chez Marie Petitjean
«Il est dans Paris certaines rues déshonorées autant que peut l'être un homme coupable d'infamie ; puis il existe des rues nobles, puis des rues simplement honnêtes, puis de jeunes rues sur la moralité desquelles le public ne s'est pas encore formé d'opinion; puis des rues assassines, des rues plus vieilles que de vieilles douairières ne sont vieilles, des rues estimables, des rues toujours propres, des rues toujours sales, des rues ouvrières, travailleuses, mercantiles. Enfin, les rues de Paris ont des qualités humaines, et nous impriment par leur physionomie certaines idées contre lesquelles nous sommes sans défense».
Honoré de Balzac, In Ferragus - Histoire des Treize
L'histoire des Treize, du très Honoré de Balzac, contient trois histoires. La première, Ferragus, est dédié au musicien Hector Berlioz. La seconde, La Duchesse de Langeais, est offerte à Franz Liszt. Le dédicataire de la troisième, La Fille aux yeux d'or, est le peintre Eugène Delacroix.
Et vous le rouvrirez, ce livre, ou vous l'ouvrirez, un soir avec un verre de Marsannay. Pour l'accompagner, pourquoi ne pas écouter la musique de César Franck ? Mettez le Panis Angelicus. Et quand la musique s'arrêtera, vous serez loin, très loin dans l'Histoire des Treize.
Trilogie balzacienne, premier volet
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mardi, 19 mai 2009
Les étoiles parachèvent
Un film de VillaBar
Je poursuis une étoile aux quatre coins du monde
Tout au long de ma vie j’ai connu plein d’étoiles
Des étoiles filantes, étoiles vagabondes
Qui m’ont toujours quittée, et m’ont toujours fait mal.
Je recherche l’étoile insoumise et fidèle
Qui voudra me guider vers une belle mort
Puisqu’au bout de la vie le néant nous rappelle,
Ne pas perdre de temps, ne pas perdre le nord.
Je poursuis une étoile et quand j’en vois briller
Je m’approche éblouie mais l’étoile me brûle
J’insiste et quand je tends les bras pour l’attraper
Les poussières s’effeuillent et son éclat s’annule.
Je déambule seule et rêve d’une étoile
Qui me montre ma route une route nouvelle
Loin des routes construites aux panneaux qui signalent
Je veux tracer ma voie à l’ombre du réel.
Mais les étoiles hélas sont très loin dans le ciel,
Et celles que l’on voit n ‘existent déjà plus
Seule je dois franchir les broussailles cruelles
A l’écart des humains retors et convaincus.
J’aurais voulu trouver l’étoile de mes rêves,
Et je l’aurais suivie sans la quitter du cœur
Mais les étoiles hélas dans les cieux parachèvent
Leur songe sage et grave au large des malheurs.
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