lundi, 28 janvier 2013
Balzac et un verre de Marsannay
Vue de chez Marie Petitjean
«Il est dans Paris certaines rues déshonorées autant que peut l'être un homme coupable d'infamie ; puis il existe des rues nobles, puis des rues simplement honnêtes, puis de jeunes rues sur la moralité desquelles le public ne s'est pas encore formé d'opinion; puis des rues assassines, des rues plus vieilles que de vieilles douairières ne sont vieilles, des rues estimables, des rues toujours propres, des rues toujours sales, des rues ouvrières, travailleuses, mercantiles. Enfin, les rues de Paris ont des qualités humaines, et nous impriment par leur physionomie certaines idées contre lesquelles nous sommes sans défense».
Honoré de Balzac, In Ferragus - Histoire des Treize
L'histoire des Treize, du très Honoré de Balzac, contient trois histoires. La première, Ferragus, est dédié au musicien Hector Berlioz. La seconde, La Duchesse de Langeais, est offerte à Franz Liszt. Le dédicataire de la troisième, La Fille aux yeux d'or, est le peintre Eugène Delacroix.
Et vous le rouvrirez, ce livre, ou vous l'ouvrirez, un soir avec un verre de Marsannay. Pour l'accompagner, pourquoi ne pas écouter la musique de César Franck ? Mettez le Panis Angelicus. Et quand la musique s'arrêtera, vous serez loin, très loin dans l'Histoire des Treize.
Trilogie balzacienne, premier volet
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Commentaires
Le noble marais après la misère du XXe siècle est devenu bobo, etc. Etc.
Écrit par : Henri-Pierre | lundi, 28 janvier 2013
Écrit par : Henri-Pierre | lundi, 28 janvier 2013
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Écrit par : Henri-Pierre | mardi, 29 janvier 2013
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