Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 12 décembre 2012

Sur la monarchie de juillet

"Louis Veuillot détestait ce régime bourgeois jouisseur, pratiquement athée, qui donnait à l'ouvrier des maîtres pour lui vendre l'eau, le sel et l'air, pour lever la dîme de ses sueurs, pour lui demander le sang de ses fils".
Fernand Mourret "L'Eglise contemporaine"

IMAG2025.jpg

Quelques extraits de La monarchie de juillet, de Thureau-Dangin

 

Guizot parle sur la démocratie :
"Nous avons tous, presque tous, conquis nos grades à la sueur de notre front et sur le champ de bataille. Voilà la vraie liberté, la liberté féconde, au lieu de cette démocratie envieuse, jalouse, inquiète, tracassière, qui veut tout abaisser à son niveau, qui n'est pas contente si elle voit une tête dépasser les autres têtes"
Guizot

 

Discours de Guizot du 6 décembre 1834 :
"Il y a des peurs viles et honteuses, et il y a des peurs sages et raisonnables... Savez-vous pourquoi l'on ferme les yeux sur les dangers ? C'est parcequ'on a peur... Savez-vous ce qu'on fait quand on a peur des passions populaires ? On dit qu'elles n'existent pas, que cela passera. Et les passions populaires passent en effet, mais comme un torrent torrent qui dévaste tout devant lui."

Thureau-Dangin, Guizot, 1834, Fernand Mourret, l'église contemporaine, comte Molé

 

Molé achète les voix à coups de subventions :
"Sur 459 députés, on ne comptait pas moins de 191 fonctionnaires : ceux qui ne l'étaient pas pour eux-même avaient à caser ou à faire avancer des parents, des amis, des clients. Ce mal n'était pas né avec Molé ; il datait du jour où avait été dissous le cabinet du 11 octobre, où les partis s'étaient trouvés déclassés, morcelés, mêlés, désorientés, et où les compétitions de personnes avaient remplacé au Parlement, les luttes de principes".

Tirés de revues clandestines en août 1838 :


"Guerre à mort entre vous qui jouissez d'une insolente oisiveté et nous qui souffrons depuis longtemps"


"... Le temps approche où le peuple exigera, les armes à la mains que ses biens lui soient restitués"



Lu dans La Monarchie de juillet Thureau-Dangin

 

 

Commentaires

Aucun régime n'empêchera les têtes hautes de dépasser celles de la servilité. La pire des servilités est celle de notre époque : repue d'elle-même.

Écrit par : Henri-Pierre | mercredi, 12 décembre 2012

Très vrai cher Henri-Pierre.
Nous sommes à l'époque des grenouilles taureaux, cette espèce de grenouille qui mange tout, oiseaux, poules, insectes, larves, plantes, souris, et qui mange ses propres congénères à force de vouloir à tout prix engloutir sans discernement.
Mais toutes les époques voient des gens rester debout, quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent, simplement par respect d'eux mêmes et des autres.

Écrit par : AlmaSoror | vendredi, 14 décembre 2012

Oui Alma, il suffit une pincée de levain pour gonfler l'inertie de lâte

Écrit par : Henri-Pierre | vendredi, 14 décembre 2012

Le meilleur régime politique est celui du rêve...

Écrit par : DavidNathanael Steene | vendredi, 14 décembre 2012

Le régime du Grand Meaulnes alors ? Celui qui prend fin quand s'achève l'adolescence sur les rives du monde adulte ? C'est pour ça qu'adultère dérive d'adulte. La trahison du rêve par politique. Mais, DN Steene, les régimes seront toujours un peu trop bas, et les rêves toujours un peu trop beaux.

Écrit par : AlmaSoror | vendredi, 14 décembre 2012

Je citais tout à l'heure sur ce même blog Madame Bovary dont les rêves ont été si bien rendu par Vincente Minnelli en 1949. Madame Bovary qui détruit tout par ses rêves, trop beaux, si beaux qu'elle en oublie sa vie.

http://vimeo.com/24030702
http://www.youtube.com/watch?v=4c_YWQKYPPo

Écrit par : Mars | dimanche, 16 décembre 2012

Et tu citais tout à l'heure quelqu'un mais tu en entendras parler dès mardi, sur ce même blog, Dieu Mars.

Écrit par : Edith qui écoute Brendan Perry | dimanche, 16 décembre 2012

Les commentaires sont fermés.