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samedi, 16 janvier 2010

Bergson phare

Commentaires

Enfin ! J'ai compris ! La liberté (selon Saint Bergson) n'est pas l'abandon au vent, à ses sautes, à ses bourrasques. La liberté, c'est la non liberté profonde du bateau qui - obstinément - choisit de laisser tribord à droite et babord à gauche, afin de ne pas s'écraser sur les rochers car - alors - son immobilisation forcée et tragique lui ôterait toute possibilité de se mouvoir encore, ce qui - et par conséquent - mettrait définitivement fin à sa liberté, donc à la liberté.
Esther, aurais-je dû entreprendre des études de philo ? Je me suis abandonnée au vent !

Écrit par : sara | samedi, 16 janvier 2010

Je crois que mieux vaut s'abandonner aux vents qu'aux concepts desséchants des livres trop intellectuels, madame Sara. Mieux vaut aller en folie s'écraser contre des rochers que discuter de sa liberté en demeurant ancré au port.
Les phares montrent la route aux bateaux fatigués qui reviennent et Notre Dame du bon Secours s'occupe des marins perdus.

Écrit par : Céleste Lorca Hanon | dimanche, 17 janvier 2010

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