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Rechercher : Bouchenoire

Vieilles fringues, vieux clodos

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"Aux vêtements comme aux hommes nous redonnons de l'emploi".
Emmaüs

Comme c'est gentil, bon Emmaüs. Vous réutilisez les vieux habits et les vieux paumés. Vous irez au paradis pour votre grande, grande charité.

(Jean Bouchenoire)

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mardi, 31 mai 2011 | Lien permanent

A bord de mon écran

attractive world

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C'est une publicité pour un site de rencontres, trouvée sur Internet un soir de webnavigation de mai 2011.

Je vous embrasse, amants de qualité inconnus. Mes baisers sont côtés en bourse.

Jean Bouchenoire

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mardi, 07 juin 2011 | Lien permanent | Commentaires (3)

Les contre-légions du Christ signalétique

 

Nous reçûmes il y a peu, une photographie prise à Rome par Stefania Rognonino. Quelques heures plus tard, la boite d'AlmaSoror accueillait un mail de Jean Bouchenoire contenant un poème alexandrin. Nous décidâmes de marier ces deux électroprésents en un billet AlmaSoror, que voici :

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Il faut souffrir. Le monde, aujourd'hui comme hier,

Même sans nous armer nous traite en légionnaires.

Pacifistes sans nom, avez-vous remarqué 

Comme est faible en amour le lot des salariés ?

 

Avez-vous contemplé, vous les républicains,

La triste liberté du morne citoyen ?

Nous créons des idées pour délivrer les hommes,

Nos malades esprits en font des chaînes au pied.

Parmi le long troupeau des bêtes qu'on assomme,

Hommes et bœufs s'entraident au fond de la tranchée.

 

Jean Bouchenoire

 

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mercredi, 02 novembre 2011 | Lien permanent

Vanité des arts, vides esthétiques, vacuité des audiences

 

Une réflexion de Jean Bouchenoire sur la vanité des arts.

 

art contemporain

 

Pourquoi l'art contemporain est-il souvent vain ? Parce que bourgeois et artistes se confondent, qu'ils sont à la fois les créateurs d'art, les mécènes (via les grandes entreprises et la fonction publique) et le principal public : c'est la même classe qui créée, qui juge, qui « consomme ».

 

Le mécénat doit être indépendant de la classe artistique. C'est pourquoi un système dans lequel la même classe (chez nous, la bourgeoisie) se partage la haute fonction publique, les arts, le mécénat d'Etat, etc, est vouée à produire des oeuvres complaisantes, dénuées d'universalité.

L'aristocratie de l'Ancien Régime et le soviétisme ont mieux réussi à soutenir un art somptueux, parce que les artistes ne faisaient pas partie de la classe mécène.

 

Jean Bouchenoire

 

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jeudi, 10 février 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)

Le flot urbain

Jean Bouchenoire, frère égaré dans des zones mentales, sans ozone imaginaire, nous autorise à publier quelques extraits de son roman Baksoumat.

Année 1969. Un vieux village de l'Île de France mourait sous le déversoir des camions de béton : des maisons d'un âge désuet, qui avaient vu naître et mourir des générations familiales à travers les décennies, tombaient sous les coups, pour être remplacées par de hautes tours de béton et de fer. Les possesseurs de ces anciennes maisons recevaient un petite somme qui ne comblait pas la perte de leur histoire, de leur région, de leur village, et qui ne leur permettait même pas de s'acheter une autre maison. Aussi étaient-ils relogés dans un appartement d'une de ces tours.

Ces immeubles s’élevaient dans la satisfaction des architectes et des hommes politiques, fiers de bâtir ainsi la grande œuvre du XXème siècle : la civilisation universelle, où les flux de routes longent des champs de tours capables d’abriter des centaines d’habitations. En échange de la disparition des villages, des familles et des coutumes locales, en échange de la mort des cerfs, des sangliers, des chevreuils, des oiseaux de l’Île de France, des villes nouvelles traduiraient la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen en réalité.

En dépit de la destruction du pittoresque, une croyance lumineuse interdisait toute plainte : l’espoir qu’enfin meurent les patries figées, refermées sur leur histoire locale, au profit du rassemblement de l’humanité. Comment regretter des maisons, et leurs humbles histoire, des rivières, et leurs cours discret entre des bois méconnus, des plantes, et leur charme ignoré, des allées, et leurs passants oubliés, des histoires particulières, si jolies soient elles, quand c’était le chant de l’avenir qui se dressait, certes laid comme un adolescent boutonneux aux proportions déséquilibrées par la croissance, mais chargé d'énergie nouvelle ?

Jean Bouchenoire, In BAKSOUMAT


Jean Bouchenoire sur AlmaSoror

Autres extraits de Baksoumat

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mercredi, 11 décembre 2013 | Lien permanent

France chérie

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Photo Marie-Christine Frager

(billet patriotique de Jean Bouchenoire)

 

Ma belle France chérie, je t’aime. Douce et tendre tu es avec nous. Pourtant, quelle honte aujourd’hui de te dire qu’on t’aime. C’est une honte de croire en toi. Pour l’Etat, pour tes fils, pour tes hôtes, c’est une honte de pleurer et rire d’amour pour toi.

Mon pays bien-aimé, ma vie est une prière que je t’offre, dans le silence de mon cœur et dans la beauté de mes gestes, tous les jours. Je le tais trop souvent, car qui en ce monde peut comprendre de telles paroles ? Prier pour toi, t’aimer, danser avec toi, voilà qui n’est pas à la mode. Mais je danse avec toi et toutes mes œuvres te sont dédiées.

A ta source, il y a la Grèce lointaine, la Terre Sainte du désert et des lacs de Judée et de Tibériade, à ta source il y a aussi et surtout les longs cheveux celtes et les rochers millénaires. Tes mers te baignent et t’aiment, tes montagnes te veillent, tes arbres te réchauffent et ton ciel s’étend dans le monde entier pour ta gloire.

Tu es mon amour et mon pays. Tes villes sont mes sœurs, accueillantes et quelquefois dures, et leurs bistrots accueillent les douleurs des enfants devenus grands.

Sache vieille France, sans cesse renouvelée comme la mer, sache qu’au fond de nos cœurs, malgré nos bouches bâillonnées, malgré nos cerveaux purgés, malgré nos corps dressés, un amour immense t’enveloppe. Cet amour est puissance, lumière et vie et tant qu’il brûle, tu es la France éternelle.

 

Jean Bouchenoire

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mercredi, 03 novembre 2010 | Lien permanent

Occident

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Ma patrie se réveille au matin des amours,
Les jambes brisées par le cerveau ;
Nos luttes sans sommeil nous ont parés d'atours
Aigus comme des ciseaux

Par la vitre du train, les sapins s'émerveillent
De nos cohortes d'animaux ;
L'étranger s'est enfui à force de nos veilles
Et nous retrouvons nos hameaux.

Il a pourri nos villes et sali nos enceintes,
Les couvrant de ses oripeaux ;
Sur les routes du monde, il laisse, ceintes et enceintes,
Ses femmes voguer sans matelot.

A force de nous vaincre, lui-même il s'est vaincu -
Et nous voilà, pauvres héros,
Pleurant sur notre terre à nouveau nue
Nos psychomorts et nos blessés mentaux.

L'âme bardée d'armes blanches au fond des trêves,
La patrie s'est levée comme on sort d'un tombeau ;
Notre sommeil sans lutte avait fécondé trop de rêves
Tranchants comme des couteaux.

Par la vitre du train qui fend la France,
Le coq chanta trois fois comme un godelureau :
Le voilà qui remonte sur les clochers en déshérence,
Pour l'Angélus du Renouveau.

 

Jean Bouchenoire jeudi matin 21 juin 2012

 

De Jean Bouchenoire, sur l'Âme-Soeur :

Vieilles fringues, vieux clodos

A bord de mon écran

Contre-légions signalétiques

Vanité des arts, vides esthétiques, vacuité des audiences

France chérie

Autarchie : au-delà de l'ordre et du désordre

Les marches de Bretagne

Tabous sans totems

Voyages électroniques

Le style immense et plein de pensée de Benoist-Méchin

Un billet sur Mongo Béti ?

 

La poésie sur l'Âme-Soeur :

L'album poétique

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lundi, 14 octobre 2013 | Lien permanent | Commentaires (2)

Gwerzioù

Je cherche une langue pour exprimer mes peurs et que la sonorité de leurs mots les dissolve dans la lumière. Je marche sur une route sans panneaux indicateurs et à chaque carrefour, je vais où sont les fleurs. Il y avait un château dans mon enfance lointaine, et près des écuries, les crapauds croassaient quand le serein tombait. Il y avait un château de famille qui dort encore au bord de la rivière rapide, si loin de nous.

Par les persiennes fermées de ce matin tiède, m'apparaissent des éclats d'un avenir incertain. Je n'ai pas encore trouvé le lieu où poser mes valises, où adopter un chien.

Ceux qui sont nés sans patrie, ceux qui ont quitté la leur, ajoutent à nos vieilles antiennes des sons venus d'un dissonnant ailleurs. Ils écrivent sur les murs pour oublier qu'ils n'entendent pas leur voix.

Emmurée dans la mémoire d'un mur de pierre jaune claire, où croassent les crapauds et volètent les libellules, je cherche une langue ancienne où réfugier mon cœur, que la musique des mots le berce sous les étoiles.

 

K M-L

 

Sur AlmaSoror :

Insomnie bretonne à Paris

Occident de Jean Bouchenoire

Digestion, par Romain Rolland

Beauté des affiches

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lundi, 28 mai 2018 | Lien permanent

Autarchie : au-delà de l'ordre et du désordre

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Sables (d'Olonne), par Sara

 

(un billet de Jean Bouchenoire)

 

Pour atteindre l'autarchie, c'est à dire l'autonomie complète vis à vis de la société qui nous entoure, il faut commencer par se libérer, dans son coeur, des liens SM qui nous lient aux autres gens et aux institutions sociétales. Ne les prévenons pas que nous nous détachons de ces liens. Ils s'inquiéteraient. Ne rien dire, mais éliminer toute dépendance en devenant plus fort et en créant des paramondes où puiser des ressources.


Le but de l'autarchie :

 

Vivre à l'écart des rapports de force et de pouvoir ;

à l'écart des rapports de dépendance et d'obligations ;

à l'écart des rapports de trahison, mensonge, violence, mépris ;

à l'écart des rapports de séduction et de manipulation.

Le but de l'autarchie, c'est aussi :

Vivre dans la beauté de la nature et de la culture ;

dans la liberté des hommes, des femmes, des enfants et des animaux ;

dans la fidélité créative envers l'héritage d'Europe et d'Occident ;

dans la tendresse bienveillante avec les êtres et dans l'art de vivre avec les saisons et les jours.

 

Le chemin vers la rue ouverte de la liberté :

se libérer de toute drogue et autre dépendance mentale et physique (que ce soit la dépendance à la colère, au sentiment amoureux, à l'alcool, au téléphone portable, à la sexualité, à l'informatique, à la mode, au goût industriel, à la discutaillerie, au commérage, à la pensée procédurière...)

créer un monde autour de soi où culture et nature sont au zénith. Développer une esthétique dans ses mouvements, les pièces que l'on habite ; lire des choses d'une beauté, d'une haute intelligence chaque jour, comme les Fleurs du Mal, ou les oeuvres d'Aristote. Que partout où se posent les yeux, la beauté soit ; que les sons qui ont lieu ravissent l'oreille et élèvent l'âme.

peu à peu, créer des réseaux et moyens de survie qui nous libèrent des normes de la société et se détacher des liens de dépendance et d'obligations, sans en avoir l'air. Il ne faut pas que cela se remarque. Il est bon de conserver le minimum requis pour être parfaitement inséré dans notre société, tout en sachant que notre vie réelle est ailleurs.

 

Bonne route à ceux qui cherchent cette liberté.

 

Jean Bouchenoire

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dimanche, 18 juillet 2010 | Lien permanent | Commentaires (2)

Salut !

 

Voici une exhalaison textuelle de Jean Bouchenoire. La nuit quelquefois porte conseil, quelquefois porte mystère et vision.

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Dans un République moribonde qui parle sans cesse d'elle-même parce qu'elle cesse d'être au service d'un projet d'avenir, il est intéressant de se demander quel pourrait être le futur régime de la France, salvateur dans la mesure où il fermerait cette longue coupure entre les deux mondes, L'Ancien Régime et l'après-Révolution, pour les réunir dans une mémoire une et réconciliée.

Une France consolée (un synonyme affectif de réunie, con-solus signifiant rendre un), dans un troisième régime capable de porter quelques siècles d'avenir.

À la longévité spirituelle, morale, esthétique de l'Ancien régime, s'arc-boutera l'invincible liberté de chaque homme, et la légalité légitime du peuple. À l'immuabilité apparente d'un pays sans cesse mouvant se greffera la possibilité perpétuelle du progrès collectif comme celle de l'expérience individuelle aventureuse. Rébellion structurée et structure libre s'épouseront pour former les deux piliers de l'Etat. Les deux autres piliers seront la nature sauvage et la civilisation, une ligne de continuum les reliant sans à-coups ni fracture, fracassant les chaînes qui séparent le cerf des bois de l'homme du Louvre.

Je parle au présent d'un monde qui naît déjà.

Une fédération des régions de France, ouverte à des autonomies et des nouvelles-venues en fonction de l'Histoire et des modes ? Mais comment s'appellera-t-elle, cette fédération héritière à la fois du Royaume et de la République ?

Ce serait un empire qui ne dirait pas son nom, et sa discrétion serait le signe de sa longévité.

La France, cette salamandre, ce coq, ce sanglier, possède un orgueil qui alternativement l'élève au rang de phare ou l'abaisse au-dessous encore du ridicule. Elle n'est pourtant pas morte, bien que maints clairons aient sonné sa fin, et précisément parce qu'ils l'ont sonnée trop tôt, elle a senti un sursaut inconscient au tréfonds de son corps social impalpable. Il faut savoir quelque fois attendre que l'ennemi soit mort pour ne pas favoriser sa résurrection.

France, puisque tu te relèves de ta chute, puisque tu guéris des coups que tu t'es toi-même portée en croyant atteindre d'autres, je t'admire et j'attends de connaître ton nouveau nom, celui que l'on connaîtra encore dans des siècles, et qui paraîtra avoir toujours existé.

Jean Bouchenoire

 

 

 

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jeudi, 10 juillet 2014 | Lien permanent | Commentaires (2)

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