Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 18 juillet 2010

Autarchie : au-delà de l'ordre et du désordre

2008.LesSables.Ruedes2phares.jpg

Sables (d'Olonne), par Sara

 

(un billet de Jean Bouchenoire)

 

Pour atteindre l'autarchie, c'est à dire l'autonomie complète vis à vis de la société qui nous entoure, il faut commencer par se libérer, dans son coeur, des liens SM qui nous lient aux autres gens et aux institutions sociétales. Ne les prévenons pas que nous nous détachons de ces liens. Ils s'inquiéteraient. Ne rien dire, mais éliminer toute dépendance en devenant plus fort et en créant des paramondes où puiser des ressources.


Le but de l'autarchie :

 

Vivre à l'écart des rapports de force et de pouvoir ;

à l'écart des rapports de dépendance et d'obligations ;

à l'écart des rapports de trahison, mensonge, violence, mépris ;

à l'écart des rapports de séduction et de manipulation.

Le but de l'autarchie, c'est aussi :

Vivre dans la beauté de la nature et de la culture ;

dans la liberté des hommes, des femmes, des enfants et des animaux ;

dans la fidélité créative envers l'héritage d'Europe et d'Occident ;

dans la tendresse bienveillante avec les êtres et dans l'art de vivre avec les saisons et les jours.

 

Le chemin vers la rue ouverte de la liberté :

se libérer de toute drogue et autre dépendance mentale et physique (que ce soit la dépendance à la colère, au sentiment amoureux, à l'alcool, au téléphone portable, à la sexualité, à l'informatique, à la mode, au goût industriel, à la discutaillerie, au commérage, à la pensée procédurière...)

créer un monde autour de soi où culture et nature sont au zénith. Développer une esthétique dans ses mouvements, les pièces que l'on habite ; lire des choses d'une beauté, d'une haute intelligence chaque jour, comme les Fleurs du Mal, ou les oeuvres d'Aristote. Que partout où se posent les yeux, la beauté soit ; que les sons qui ont lieu ravissent l'oreille et élèvent l'âme.

peu à peu, créer des réseaux et moyens de survie qui nous libèrent des normes de la société et se détacher des liens de dépendance et d'obligations, sans en avoir l'air. Il ne faut pas que cela se remarque. Il est bon de conserver le minimum requis pour être parfaitement inséré dans notre société, tout en sachant que notre vie réelle est ailleurs.

 

Bonne route à ceux qui cherchent cette liberté.

 

Jean Bouchenoire

Commentaires

Ce n'est pas la pendule, Edith. C'est un autre truc plus loin sur le remblai (sur la route de Château d'Olonne).

Écrit par : 1631 | dimanche, 18 juillet 2010

1631 a raison. J'ai changé la légende de la photo qui illustre le texte de Jean Bouchenoire.

Écrit par : Édith | dimanche, 18 juillet 2010

Les commentaires sont fermés.