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jeudi, 08 mai 2014

L'homme des villes de sable en librairie

L'H des V de S.gif

Edith de CL et Sara ont le plaisir de vous annoncer la parution, le 9 mai 2014, de L'homme des villes de sables, édité par Chandeigne.

L'histoire d'un marin des Sables d'Olonne parti pour pêcher la morue dans les mers froides. Capturé par les corsaires du Maroc, il devient l'esclave du pacha de Marrakech.

C'est lui qui aidera à conduire la caravane du pacha dans le désert africain, jusqu'à la majestueuse, la mystérieuse, la somptueuse Tombouctou.

Au cours de sa vie d'aventure et de douleur, Paul Imbert croisera le destin de personnages qui vécurent réellement dans ce fantastique XVII°siècle, tels Jean Armand Mustapha, sujet ottoman devenu le premier professeur de langues orientales de Paris.

Dans cette époque où christianisme et islam se faisaient fièrement face, si ressemblants dans leur opposition que chacun priait du lever au coucher et traitait l'autre d'infidèle ; dans ce siècle où le Nord et le Sud guerroyaient et se réconciliaient dans une égalité diplomatique que nous avons oubliée ; dans ces villes de sable où la vie se partageait entre l'immuable tradition et la folie des voyages, tel fut le destin tragique du marin vendéen Paul Imbert : l'esclave bien-aimé de son maître, le fils perdu, l'homme de l'exil.

Amer savoir celui qu'on tire du voyage...

 

jeudi, 28 mars 2013

Nuits du XVII°siècle

 La nuit du 23 novembre 1654, Blaise Pascal, traversé d’extase, écrivit : «Certitude, certitude, sentiment, joie, paix. Joie, joie, joie, pleurs de joie !»
La nuit du 10 au 11 novembre 1619, René Descartes méditait, assis auprès d’un poêle ; soudain il eut trois songes, vit sa chambre remplie d’étincelles, se repentit de ses péchés et ouvrit la porte de sa nouvelle vie.
Ce siècle avait vu d'autre nuits de mystérieuse exaltation. La vie de Johannes Keppler fut une suite de nuits assaillies par la soif d’étoiles et de musique. « Je me dois de comprendre, quitte à ne plus dormir », écrivit celui qui ressemblait dès l’enfance à un chien galeux, qui dut se battre pour tirer sa mère d’un procès de sorcellerie, qui écrivit lui-même l’épitaphe qu’il méritait : «Je mesurais les cieux, je mesure à présent les ombres de la Terre. L’esprit était céleste, ci-gît l’ombre du corps».

Blaise Pascal, Johannes Keppler, René Descartes, nuit, XVII°siècle