Mais quel ennui, à part cela.
Ay, Madre de Dios !
Christo hijo de la Virgen, ayudame.
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Carvos Loup intervient le vendredi sur AlmaSoror, avec une photo illustrée par une phrase ou deux.
Et c'était le début d'une longue histoire de solitude, de langueur et de ballades à travers champs d'aurore et zones d'ombres.
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Carvos Loup intervient le vendredi sur AlmaSoror, avec une photo illustrée par une phrase ou deux.
La vie ne tient qu'à un ciel.
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J'ai peur du noir et d'Insomniapolis. Je relis Chant de poussière, d'Esther Mar, j'en pleure de reconnaître, dans ses mots, mes voyages nocturnes. Nous sommes ceux que le soleil ne prend pas. Nous sommes ceux que la nuit n'attend jamais. Nous sommes ceux qui attendent sans espoir, un chemin qui mènerait quelque part. J'ai à nouveau envie de photolittérature, mais je me retiens d'en prendre. Le Carême est fini, la cure photolittéraire continue, parce que la rêverie a des dangers qu'aucun remède n'aplanit.
J'ai peur du noir et à Insomniapolis la lumière des bougies brûle jusqu'à l'aube. Alors les cernes tombent sur le visage qui se détend au point du jour.
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La ballade de VillaBar, c'est l'histoire des personnages nés au bar du Piston Pélican, en 2007, le dimanche soir quand on se retrouvait, photographes, écrivains, acteurs et piliers de bars, pour inventer ensemble. Les soirées n'ont plus lieu, mais les personnages poursuivent leur vie. Car la réalité s'est fait dépasser par la fiction de VillaBar. Et le monde de VillaBar est devenu plus vrai que nous.
Monologue rageur de Solveig Bassone
Je hais les trompettistes. Comme tous les bassonistes, j’éprouve un profond mépris pour les gens qui s’imaginent faire de la musique en soufflotant dans des demitubes qu’ils prennent pour des instruments à vent.
Miles Yufitran obtient de grands succès auprès d’une population grande en nombre et petite en intelligence mélomane. Hélas. Mais comment pourrais-je l’envier ? J’ai la chance d’être adepte d’un instrument exceptionnel, qui façonne le caractère, le corps et la mélomanie, année après année, répétition après répétition.
Miles Yufitran et moi sommes invités à jouer ensemble dans le même orchestre au mois de ventôse. J’hésite. Puis-je m’abaisser à cela ?Je crois que oui : c’est ainsi que je mettrai en avant la splendeur du basson et le ridicule des trompettes, saxophones et autres clarinettes. Et puis, cette carrière de soliste tourne en rond.
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La ballade de VillaBar, c'est l'histoire des personnages nés au bar du Piston Pélican, en 2007, le dimanche soir quand on se retrouvait, photographes, écrivains, acteurs et piliers de bars, pour inventer ensemble. Les soirées n'ont plus lieu, mais les personnages poursuivent leur vie. Car la réalité s'est fait dépasser par la fiction de VillaBar. Et le monde de VillaBar est devenu plus vrai que nous.
Complainte larmoyée de Miles Yufitran
Ma trompette fait la gueule. Alors je la laisse tomber et je bois. C’est dur d’être un musicien. On est des poètes du sable, à la moindre vague notre œuvre est détruite, effacée à jamais. On balance du vent dans les oreilles des gens et ils nous remercient en ne comprenant pas le fond de notre âme. On zone, on boit, on crève jusqu’à l’aube, et on se réveille avec une mélodie qui pince le cœur. Alors on attrape la trompette, on souffle nos douleurs dedans et ya un voisin qui crie : «Ta gueule ! »
Mais on continue quand même.
La rue est belle, les poubelles aussi sont belles, tout peut être beau quand on a les yeux remplis de ciel. Ma musique, mon amour, tu m’entraînes loin des hommes, alors parfois je te hais. Puis je me souviens que si tu m’entraînes si loin des hommes, c’est pour m’emmener plus près des étoiles.
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La ballade de VillaBar, c'est l'histoire des personnages nés au bar du Piston Pélican, en 2007, le dimanche soir quand on se retrouvait, photographes, écrivains, acteurs et piliers de bars, pour inventer ensemble. Les soirées n'ont plus lieu, mais les personnages poursuivent leur vie. Car la réalité s'est fait dépasser par la fiction de VillaBar. Et le monde de VillaBar est devenu plus vrai que nous.
Complainte cynique de Joan Yufitran
Mon cher William,
Comme vous avez gardé votre naïveté depuis Stockholm... Et quel amusement de vous retrouver ici, à Santa Marina. Le monde est petit ou ésotérique... pour permettre de telles retrouvailles. Vous surveillez la petite rousse et son amante Carotte Feliccio. Qu'ont-elles fait pour attirer ainsi votre attention ?
Carotte fait partie de mon écurie, avec Galeswithe Albanel.
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La ballade de VillaBar, c'est l'histoire des personnages nés au bar du Piston Pélican, en 2007, le dimanche soir quand on se retrouvait, photographes, écrivains, acteurs et piliers de bars, pour inventer ensemble. Les soirées n'ont plus lieu, mais les personnages poursuivent leur vie. Car la réalité s'est fait dépasser par la fiction de VillaBar. Et le monde de VillaBar est devenu plus vrai que nous.
Soliloque d' Alicia-Pilar « la matadora » Desdemone-Cajas
J’erre à Santa Marina sans savoir à quels saints me vouer
Je me rappelle des deux filles avec qui j’ai travaillé pendant plus de quinze ans dans un bar de Saint-Jean en Ville, en Louisiane française : Anita F.C. Trosh et Oriane Siette.
Nous savions rire ! Nous savions pleurer ! Deux dons qui ne sont réservées qu’à des âmes d’élite. Le Rire et les Pleurs sont un Art que peu de gens pratiquent avec hauteur.
Quel ennui en ce bas monde si mal peuplé. Riches et pauvres se rejoignent dans cette médiocrité qui les atteint tous. Nous ne sommes que quelques uns à nous élever au-dessus de cette bassesse, par la grâce de Dieu. Il y en a quelques uns par ici, Dieu soit loué. J’ai rencontré une jeune femme amusante, qu’on appelle Yeux Noirs. Elle semble s’élever au dessus des pensées et des actions habituelles.
Il y a un jeune homme qui passe me voir pour pleurer et parler de musique. Quelle élégance, quelle soledad, quelle dolor étoilée dans ses yeux béants ! Quelle divine musique quand il prend sa trompette ! Un vrai poète, mi irlandais mi berbère, qui s'appelle Miles Yufitran.
J’ai aussi un client qui ne manque pas de piquant, pas seulement dans sa barbe mais au fond de son cœur. Son nom fait trembler les gens d’ici. Il s’appelle Stanislas Tichy.
Mais quel ennui, à part cela.
Ay, Madre de Dios !
Christo hijo de la Virgen, ayudame.
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