jeudi, 22 avril 2010
La nuit photolittéraire
J'ai peur du noir et d'Insomniapolis. Je relis Chant de poussière, d'Esther Mar, j'en pleure de reconnaître, dans ses mots, mes voyages nocturnes. Nous sommes ceux que le soleil ne prend pas. Nous sommes ceux que la nuit n'attend jamais. Nous sommes ceux qui attendent sans espoir, un chemin qui mènerait quelque part. J'ai à nouveau envie de photolittérature, mais je me retiens d'en prendre. Le Carême est fini, la cure photolittéraire continue, parce que la rêverie a des dangers qu'aucun remède n'aplanit.
J'ai peur du noir et à Insomniapolis la lumière des bougies brûle jusqu'à l'aube. Alors les cernes tombent sur le visage qui se détend au point du jour.
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