lundi, 19 octobre 2009
De la supériorité des bassonistes
La ballade de VillaBar, c'est l'histoire des personnages nés au bar du Piston Pélican, en 2007, le dimanche soir quand on se retrouvait, photographes, écrivains, acteurs et piliers de bars, pour inventer ensemble. Les soirées n'ont plus lieu, mais les personnages poursuivent leur vie. Car la réalité s'est fait dépasser par la fiction de VillaBar. Et le monde de VillaBar est devenu plus vrai que nous.
Monologue rageur de Solveig Bassone
Je hais les trompettistes. Comme tous les bassonistes, j’éprouve un profond mépris pour les gens qui s’imaginent faire de la musique en soufflotant dans des demitubes qu’ils prennent pour des instruments à vent.
Miles Yufitran obtient de grands succès auprès d’une population grande en nombre et petite en intelligence mélomane. Hélas. Mais comment pourrais-je l’envier ? J’ai la chance d’être adepte d’un instrument exceptionnel, qui façonne le caractère, le corps et la mélomanie, année après année, répétition après répétition.
Miles Yufitran et moi sommes invités à jouer ensemble dans le même orchestre au mois de ventôse. J’hésite. Puis-je m’abaisser à cela ?Je crois que oui : c’est ainsi que je mettrai en avant la splendeur du basson et le ridicule des trompettes, saxophones et autres clarinettes. Et puis, cette carrière de soliste tourne en rond.
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Commentaires
Et si tu n'existais pas
Dis-moi pourquoi j'existerais?
Pour traîner dans un monde sans toi
Sans espoir et sans regret
Et si tu n'existais pas
J'essayerais d'inventer l'amour
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour
Et qui n'en revient pas
Écrit par : Delanoë-Lemesle | lundi, 19 octobre 2009
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