Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 22 mai 2013

Dunkerque, des années après

Dunkerque, Laure Tesson

Moi, je me souviens de Manuel à Ostende et de longues marches sur les plages du Nord, mais c'est de Dunkerque que Laure m'a envoyé deux photos cette semaine.

Elles parlent d'une autre marche, d'une autre personne de ma jeunesse, sur une autre plage du Nord.

Comme le temps passe et comme la désespérance est fascinante, qui nous prend aux veilles des anniversaires. Les visages partis ou quittés se dressent face à vous au détour d'une impasse d'Insomniapolis.

Des visages du lycée Buffon, perdus dans la décennie de la vingtaine ; des projets morts un soir d'hiver où tout était trop lourd. Des voix aimées qui tintent parfois dans le vacarme quotidien d'un trajet de métro ; des mains qu'on avait senti contre nos hanches. Et le vent ?

Le vent du Nord souffle toujours plus tristement sur les joies passagères, mais il offre, avec la tristesse, la mélancolie qui la pare d'une teinte miraculeuse.

Edith

Dunkerque, Laure Tesson

Lire, sur AlmaSoror, Une jeunesse dunkerquoise

(photos Laure Tesson)

samedi, 26 juin 2010

Ostende

Gribouille.jpg

 

Une chanson de Gribouille... disparue dans les barbituriques et l'alcool en 1968, juste avant la gloire.




Si je savais parler d'Ostende
Moi, je lui donnerais ton nom
Je dirais à qui veut l'entendre
Que tu mérites une chanson.



Ostende, tu me l'as faite si jolie
Personne jamais ne m'a changé Paris.
Et de mémoire de vague
S'il en faut en croire les vagues
Et de mémoire d'algue
Si l'on veut croire les algues.

Il n'y a pas eu avant
D'amants plus beaux que nous
Et même que Tristan
Dormait à nos genoux.

Si je savais parler d'Ostende
Je lui en demanderais pardon
Car je jure à qui veut l'entendre
Qu'elle a toujours porté ton nom.

Ostende qui faisait taire ses navires
Je sais, c'était pour mieux t'entendre rire.
Et nous étions debout
Sans savoir qu'il pleuvait.
En buvant cet orage
Pour Dieu que je t'aimais !

Les mots que tu m'as dits
Ils ne s'écrivent pas
Les plumes et les poètes
Se taisent quelquefois.

Si je savais parler d'Ostende
Je ne dirais rien de la mer
Mais dirais à qui veut l'entendre
Que l'amour te fait les yeux verts.

Je ne sais pas parler d'Ostende
Je ne sais faire qu'une chanson
Il n'y aura que toi pour comprendre
Que tout au long j'ai dit ton nom.

 

Le site de Gribouille

mercredi, 24 mars 2010

Ostende-Biarritz

Quelqu'un m'avait posé les premières questions à Ostende, la ville qui me rappelait la fantastique Ciudad de la bande dessinée Nolimé Tangéré.

Un autre homme m'a posé les deux dernières questions à Biarritz, longtemps après. Mais "longtemps" ne veut rien dire. Dans les deux villes j'ai eu l'impression d'être suspendue entre le rêve et le désir, hors du temps.

Quand on se laisse aller à répondre du coeur, le résultat est surprenant pour soi-même.

 

Photo07_LesSablesd'Olonne8.jpg
photo Sara

 

 

 

Qu'est-ce qui vous révolte le plus au monde ?

La maltraitance des corps ; puis celle des coeurs ; la laideur des choses "fonctionnelles".

Ce qui vous fait frémir pour la génération qui vient... ?

La surpopulation, la surcolonisation de la terre. Le manque d'espace, de culture, d'élégance, de raffinement.

Qu'est-ce qui vous rend le plus heureux dans votre vie ?

La lumière. Le bien-être. la beauté des oeuvres. La cuisine partagée. Un petit resto de temps en temps. La liberté de penser, de vivre, de ressentir. La tranquillité entre deux êtres. Les bonnes nouvelles. La beauté des lieux et des atmosphères. La facilité de la vie. Les projets.

Les choses accomplies qui vous rendent le plus fier... ?

AlmaSoror

Avoir appris des langues rares et avoir compris des choses au Pérou

Connaître et écrire de la poésie

La robe rouge de Dana

Ma prise de conscience sur les animaux

Toutes les chansons que je connais par coeur