mardi, 19 mai 2009
Les étoiles parachèvent
Un film de VillaBar
Je poursuis une étoile aux quatre coins du monde
Tout au long de ma vie j’ai connu plein d’étoiles
Des étoiles filantes, étoiles vagabondes
Qui m’ont toujours quittée, et m’ont toujours fait mal.
Je recherche l’étoile insoumise et fidèle
Qui voudra me guider vers une belle mort
Puisqu’au bout de la vie le néant nous rappelle,
Ne pas perdre de temps, ne pas perdre le nord.
Je poursuis une étoile et quand j’en vois briller
Je m’approche éblouie mais l’étoile me brûle
J’insiste et quand je tends les bras pour l’attraper
Les poussières s’effeuillent et son éclat s’annule.
Je déambule seule et rêve d’une étoile
Qui me montre ma route une route nouvelle
Loin des routes construites aux panneaux qui signalent
Je veux tracer ma voie à l’ombre du réel.
Mais les étoiles hélas sont très loin dans le ciel,
Et celles que l’on voit n ‘existent déjà plus
Seule je dois franchir les broussailles cruelles
A l’écart des humains retors et convaincus.
J’aurais voulu trouver l’étoile de mes rêves,
Et je l’aurais suivie sans la quitter du cœur
Mais les étoiles hélas dans les cieux parachèvent
Leur songe sage et grave au large des malheurs.
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dimanche, 08 février 2009
Dangereuse beauté
Par S.Barynsflook
(phot Isabelle Ferrier pour VillaBar)
Dangereuse beauté
Tu vois que le soleil a cessé de briller
Et que je ne suis pas prêt de l’oublier
Dangereuse beauté
De ton étoile j’entends le râle des humains apeurés
Et alors que tous s’effondrent dans leurs pensées
Alors que tous s’efforcent d’oublier leur passé
Toi tu les regardes et recrées cette image lacérée
Dont tous tentent de se débarrasser
De leur âme a jamais offusquée par ta magie d’obscurité.
Que cherches-tu, pourquoi me prendre a tes cotés
Que puis je faire devant ta majesté
L’horreur est ta beauté
Tu me dégoûte je t’aime j’aime les entendre crier
Toutes les senteurs du monde sont à jamais exorcisées
Regarde-les s’entretuer, ils n’arrivent plus à pleurer
Par ton toucher ils sont glacés.
Ce spectacle terrible, long et majestueux
Que nous regardons tous deux du haut des cieux
Merci, merci ignoble amour
D’avoir plongé ces peuples dans la damnation
Au point qu’instinctivement libres comme des pions
Ils mènent doucement leur lente éradication.
Merci profondément toi qui n’as pas de nom
Garde-moi près de toi quelle belle illustration
Nous les regarderons jusqu'à la fin des temps
Lutter et s’affirmer, crétinisme patent.
Leur naïveté palpable sera distraction
Et leur aveuglement sera notre passion
Et puis nous attendrons dans la délectation
La fin de l’age des hommes, d’une ère la scission.
S.Barynsflook
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