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mercredi, 24 mai 2017

Ce que je sais

 

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Je sais que tu ne dors pas. Je fais semblant d'y croire. De croire à ton long souffle, de croire à ton silence.

Je sais que tu ne m'aimes pas. Je fais semblant d'y croire. De croire à l'avenir, de croire à ta présence.

Je sais que tu ne pleures pas. Je fais semblant d'y croire. De croire à tes sourires et à tes sentiments.

Il est tard, vraiment tard et par la baie vitrée, les tours de la banlieue s'éteignent lentement.

Je sais que j'ai eu tort, je voudrais réparer la peur de prendre un risque et mes médicaments.

Je t'attendrai pourtant, je t'attendrai toujours, que veux-tu, j'ai trop mal à la séparation.

J'attendrais doucement que tu perdes raison dans le studio bruyant place de la Nation.

 

Nous avons des remords, tous autant que nous sommes. Dans la nuit qui commence, les miens me revisitent.

Nous avons des douleurs qui guident nos chemins, vers les impossibles délices de face à face trop composites.

Nous avons des ardeurs qui calment nos matins et creusent nos arthrites.

 

Je sais que tu ne mords pas, je fais semblant d'y croire. De croire à ta violence, de croire à autre chose qu'à ton indifférence.

 

Commentaires

Aussi, vous aviez le teint fuligineux, hier...

Écrit par : Athanase Anatole | mercredi, 24 mai 2017

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