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mercredi, 10 mai 2017

Le silence du lointain

Dans le jardin, entre l'épicéa et le chêne, les deux chiens, Tolstoï et Yourcenar, paressent sur la marche de pierre. 

Il n'y a pas de bruit dans la ruelle, ruelle ouverte par trouées sur la vallée. 

Des oiseaux de proie de temps en temps traversent le ciel. Un engoulevent se tait. 

Le temps coule lentement. C'est la fin de l'hiver. 

Le potager recouvre peu à peu ses parures comestibles. 

Tu as quitté la ville, depuis deux ans, jour pour jour.

Tu n'es plus qu'un souvenir (ton visage, ton rire), pour beaucoup de gens.

Peu viennent te voir.

Tu ne t'y rends presque plus.

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