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mercredi, 29 mars 2017

28 mars : Fichier "TES", la surveillance est généralisée

Les données biométriques de chaque Français vont être réunis en un seul Grand Fichier. En dépit des critiques, venant même d'institutions étatiques, nous voilà pris dans les mailles du filet. C'est un grand jour que celui d'hier, un jour triste, et tout le monde s'en fiche, car la vie médiatique occulte ce qui a vraiment lieu et ce qui a vraiment lieu ne passe pas la barre de la visibilité médiatique. 

mercredi, 22 mars 2017

Fazil - poème du printemps 2017

Puisque désormais j'ai pris la suite d'un poète mort, puisqu'il me faut écrire un poème à chaque saison, puisque le printemps est là, voici Fazil, le poème du printemps 2017. 

(Le vieux majordome, poème de l'hiver 2017, est lisible par ici.)

 

Fazil

 

C’est dans ce printemps français que je me souviens de toi,

ton visage à Istamboul, ton visage triste,

ton regard à Alemdar, ton regard fier.

 

Dans ce rayon de soleil sur la rue Saint-Nicolas,

un makam anatolien surgit d'une guitare,

je me remémore les mots échangés au café antique,

entre deux portes, entre deux rues, entre deux imprévus.

 

Ton profil se détachant sur la colline dans la voiture 

Tes mains mates conduisant vers l’aéroport

Tes mains moites qui ne me toucheraient plus.

Le chien dormait derrière nous, sage et calme, sûr de sa place en ton cœur.

 

Et j’ai souvent chanté depuis nos chants des rives de la Corne d’Or

Et j’ai souvent pensé qu’un fils aurait pu naître

J’ai souvent désiré réécouter ta voix

J’ai souvent regretté mon choix.

 

En ce printemps français, je me détourne un instant de Paris

Le faubourg Saint-Antoine bruyant, l’hôpital des Quinze-Vingts derrière les murs,

les bourgeons qui vont naître dans un jour, dans une semaine.

 

Dans l’air tiède qui caresse la rue Saint-Nicolas

je retourne en pensée une dernière fois

vers un bonheur perdu il y a presque dix ans, vers l’appartement d’Hasnun Galip Sokak.

 

Edith de CL

 

 

lundi, 13 mars 2017

Dialogue avec celle qui me pourchasse

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Mon angoisse, qui es-tu ? 

Je suis ton enfant interdit. 

Pourquoi es-tu venue me tourmenter hier soir, alors que je rentrais par la rue de Charenton ? 

Parce que tu ne pensais à rien et j'ai voulu que tu penses à quelque chose. 

Est-ce toi qui tiens les fils de mon destin ? 

Tu n'as aucun destin, juste une volonté. 

As-tu prise sur ma volonté ? 

Jamais. 

Me veux-tu du bien ? 

Je ne te veux ni bien, ni mal. 

Que me veux-tu ? 

Je ne te veux rien. 

Que cherches-tu, lorsque tu tournes autour de moi, lorsque tu m'attaques ? 

Je cherche à exister. 

Pourquoi exister à travers moi, et pas à travers d'autres ? 

Parce que je suis ton angoisse. 

Qui t'a créé ? 

Je me suis créée toute seule. 

Qui te nourrit ? 

Ne crois pas que tu me nourrisses. C'est moi qui me nourris de toi. 

Es-tu un parasite ? 

Les fantasmes ne sont pas des parasites. 

M'es-tu utile ? 

Ce n'est pas mon but. 

Quel est ton but ?

Survivre. 

Pourquoi faire ? 

Parce que je t'aime. 

Pourquoi m'aimes-tu ? 

Parce que je te connais. 

Et si demain tu ne me reconnaissais plus ? 

Je t'attaquerais jusqu'à ce que tu redeviennes celle que je connais. 

Et si je ne le redevenais jamais ? 

Je mourrais. 

Meurs ! 

Tu ne m'as pas encore assassinée. 

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vendredi, 03 mars 2017

Ta semi-folie inconsciente

Sans raison apparente ni explication aucune, tu nous a plongés dans un cauchemar, de temps en temps nous faisons semblant de l’oublier pour pouvoir vivre, un jour peut-être, nous sortirons de ce tunnel noir pour accéder, nous tous ensemble, à la lumière ?

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à lire encore sur AlmaSoror : 

Le poème ou l'image qui viendra 

Dolores, terrae incognitae