Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 10 décembre 2016

Somnambule, me disait-elle.

 

« Somnambule, me disait-elle. Oui, j'ai parfois l'impression d'avoir dormi ma vie, et seulement changé de sommeils ; peut-être ma lucidité, dont j'étais trop sûr, ne fut-elle que la conscience de mes rêves. Suis-je donc enfin réveillé ? Ce grand vertige de lumière, ou de mort... »

 

Cette phrase que vous venez de lire est l'avant-dernière du roman Le somnambule, de Pierre-Henri Simon (1960).

Ce livre, dans une collection intitulée « Le club de la femme », je l'ai trouvé posé sur le comptoir du vestibule d'un immeuble d'une rue du vingtième arrondissement de Paris, dans le quartier situé entre les stations de métro Maraîchers et Alexandre Dumas. Je l'ai ramassé, et je l'ai parcouru, parfois en ricanant, parfois avec émotion.

 

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.