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vendredi, 13 mars 2015

Mue

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Au Pérou, en Bolivie, si j'avais été détendue, des choses auraient pu merveilleusement se passer. Mais j'étais tellement mal à l'aise, stressée, cérébrale ! La peur (d'agir), le mal-être (face aux autres), la culpabilité (vis-à-vis de mes incompétences et inconséquences) obstruaient le passage vital entre mon être et le monde, entre mon désir et mon entrée réelle dans le paysage désiré.

Ma vie aurait pu être changée par mon attitude, mais j'étais trop fermée à la vie pour la laisser me modeler et m'emporter dans sa danse.

Désormais, je ne devrais plus laisser mon mal intérieur gâcher les belles années qui font ma vie, les expériences que je tente et les relations que je noue. Je ne devrais pas laisser le doute mental miner les heures qui passent, les jours de soleil comme les jours de pluie.

Combien d'années sans joie, combien de voyages quelque peu gâchés ? Combien de tentatives avortées ? Je ne veux pas attendre l'approche certaine de la mort pour changer. Je dépose mon fardeau et siffle sur la route en cet instant d'éternité.

 

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