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lundi, 01 décembre 2014

Nos vanités

 

« La gloire d’un homme, non moins que son crédit, non moins que sa fortune, est susceptible de grandir ou de diminuer sans changer de nature. Elle est donc une sorte de quantité sociale. Il serait intéressant de mesurer avec une certaine approximation, moyennant des statistiques ingénieuses, pour chaque espèce de célébrité, cette quantité singulière. »

Gabriel Tarde, IN Psychologie économique 1902

 

Quelques ouvrages de Jean-Gabriel Tarde sont disponible sur le site de l'Université du Québec à Chicoutimi.

Ailleurs sur AlmaSoror : Edmond Goblot et la distinction sociale

Commentaires

Il arrive qu'un individu, sur les réseaux sociaux, raconte une belle histoire. S'il n'est pas stupide, il prendra garde à insuffler du noir et du blanc, des hauts et des bas, des moments de pure paix et d'autres de violente révolte, tout en imprégnant son « personnage public », d'un climat général reconnaissable. Il fera en sorte que sa personnalité réelle ne soit pas en totale contradiction avec celle qu'il créée sur ses réseaux.

En apparence bon enfant et anodines, ces fréquentes publications qui racontent à notre sujet une si formidable histoire, parviennent à créer chez les autres des sentiments d'échec personnel qui atteignent les tréfonds des puits les plus profonds. Même quelqu'un dont la vie est agréable et consistante, en phase avec ses désirs profonds, aura du mal à ne pas se sentir ébranlé face à l'avalanche de faits positifs recensés par l'adepte du personal branding.

Écrit par : Marie la joie de vivre | mercredi, 17 décembre 2014

Il arrive qu'on lutte et que soudainement l'on décide de tout laisser tomber, pour faire la fête avec des gens qui soignent leur coeur et pour vivre en toute liberté avant de disparaître dans la nuit de la mort... A force de fatigue face à toutes ces publicités institutionnelles ou individuelles, il arrive que l'on tombe les armes pour tout simplement sourire aux bons moments.

Écrit par : Edith | mercredi, 17 décembre 2014

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