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vendredi, 05 septembre 2014

Irréalité

irréalité,blancheur

D'où viens-tu blancheur, blancheur extrême ?

Tu fais naître mon chant (au bord du monde)

Voici que je me tiens entre deux eaux.

 

Quand s'arrête l'heure, l'heure qu'il est

Le temps meurt tout d'un coup (le temps s'effondre)

L'espace se déploie sur les deux rives.

 

J'ai aimé quelqu'un, quelqu'un qui pense

J'ai donné mes aïeux (et ma confiance)

Au vent de sa silhouette évaporée.

 

Tu ressembles au frère, au frère enfui

Tu te dissous dans l'air (il est minuit)

Minuit ou bien midi, dans la poussière.

 

Lave-moi blancheur, blancheur entière,

Que j'accouche du monde (adieu les eaux)

Voici que de mon chant naît un enfant.

 

Edith de CL, vendredi 5 septembre 2014 un peu avant 14h50

Commentaires

Poeme et poesie
ces mots ,ces maux qui me transforme .
La plume qui coure ,ce papier qui se chiffonne
Mon esprit tourmenté bouillonne
Par cette rose ci rouge qui me façonne
De ces petales ci douce ,mon coeur se donne .

Écrit par : delaroche | vendredi, 05 septembre 2014

Jeune homme au nom d'archange, qui viens poser pour la première fois
Ta fleur sous un billet de ce blog là,
Merci pour ton cœur grandi au bord des étangs
Dans lequel se mêlent la force de l'homme et la candeur de l'enfant.

Écrit par : Edith | vendredi, 05 septembre 2014

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