Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 17 janvier 2014

L'équanime

Voici un extrait d'un opuscule écrit par James Allen à l'orée du XXème siècle :

Pendant longtemps, les hommes ont pensé que si tant d’hommes étaient esclaves, c’était parce qu’il y avait des oppresseurs. Et ils ont haï les oppresseurs. Peu à peu, on voit surgir parmi certaines personnes une propension à inverser ce jugement : s’il y a tant d’oppresseurs, c’est que les esclaves sont légion ! Et ils méprisent les esclaves.

En vérité, oppresseurs et esclaves coopèrent dans l’ignorance, et alors qu’ils donnent l’impression de se faire du mal les uns les autres, en réalité chacun n’affecte que soi-même. Une sagesse parfaite permet de percevoir la loi qui sous-tend la faiblesse de l’opprimé et le pouvoir dévoyé de l’oppresseur. Un amour intégral ne condamne ni l’un, ni l’autre, sachant la douleur que leurs deux situations comportent. La vraie compassion embrasse à la fois l’oppresseur et l’opprimé. Car il n’appartient ni au clan des oppresseurs, ni au clan des opprimés, celui qui a conquis sa faiblesse et dominé son égoïsme. Il est libre.

Le texte intégral, dans une traduction d'Edith de CL, est disponible par ici.

On le trouve également libre d'accès sur Internet dans le texte anglais original, sous le titre As a man thinketh.

Les commentaires sont fermés.