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lundi, 01 février 2010

Le train rouge

 

 

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Le train rouge a filé sur les brumes du ciel

et l'enfant qui savait a sucé le bonbon

j'oublie tout des années de silence cruel

je maudis la raison. 


les voix coulent ce soir et les coeurs téléphonent

dans l'immense brouillard du restaurant d’hôtel

il a plu sur la ville et les motards frissonnent

en attendant le temps des duels



et nos mains ont voulu recommencer l'amour

mais les yeux trahissaient les rancoeurs du passé

et l’enfant qui savait l’indigence du jour

souriait à la nuit à quelques pas du pré


La nuit n’a jamais sauvé personne

au bout de sa route nous sommes tous demi-loups

Dans le creux de tes bras mon coeur frissonne

et mon âme est partie avec les douze coups

Mon coeur tatonne, mes doigts cherchent l’aurore

Mais l’esprit souffle où il peut.

Et dans le grand désert poussiéreux de mon corps

il n’y a plus de feu.

 

 

 

Édith de CL

Commentaires

Édith, tu es une merveilleuse poétesse ! Tu devrais faire une rubrique "poésies" pour qu'on est le sentiment d'avoir un recueil à feuilleter.

Écrit par : sara | mercredi, 03 février 2010

Merci du fond du coeur.

Écrit par : Édith | jeudi, 04 février 2010

Ces deux poèmes, Venise et Le train rouge, sont très romantiques. La poésie n'est donc pas morte ?

Écrit par : Chris Kernoal | samedi, 06 février 2010

Non. La poésie n'est pas encore morte, malgré le nombre de ceux qui s'évertuent à calculer la date de son décès.

Écrit par : Où sont les enfants ? | lundi, 08 février 2010

Les commentaires sont fermés.