mardi, 01 septembre 2009
Olonne
Sonate au clair de lune trébuche un peu sur le piano d’en haut tandis que les Sables par la fenêtre s’enlisent dans la brume. Ville du bord de mer, ville d’histoire et d’avenir aussi sans doute, on dirait de temps en temps que tu parles et que tu dis des mots qui chantent dans nos mémoires à venir.
On voudrait ainsi réinventer la langue, pourquelle soit plulibre. Pourquelle révèle les sens et révolte les cœurs enfumés. Avant qu’un monde ne s’étouffe complètement en toi, vibre un peu, Langue, et tu reprendras vie.
Sonate au clair de lune s’achève sur le piano d’au-dessus tandis que sur les Sables de l’autre côté des volets claque la pluie. Ville ouverte sur l’Atlantique, cœur fermé sur une enfance naufragée, on dirait de temps en temps que vous vous épousez et que vous enlacez des notes qui dansent sur nos rêves du passé.
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Commentaires
Avant qu’un monde ne s’étouffe complètement en toi, vibre un peu, Langue, et tu reprendras vie.
. je retiens cette belle phrase et pourtant la photo au dessus me semble un peu contradictoire:
front de mer ...
Écrit par : xavier de couesbouc | mercredi, 02 septembre 2009
C'est vrai : la photo illustre plus la langue emprisonnée que la langue vivante et libre.
Écrit par : édith | jeudi, 03 septembre 2009
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