Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 01 février 2010

Le train rouge

 

 

17.07.01_5 gange.jpg

 

 

Le train rouge a filé sur les brumes du ciel

et l'enfant qui savait a sucé le bonbon

j'oublie tout des années de silence cruel

je maudis la raison. 


les voix coulent ce soir et les coeurs téléphonent

dans l'immense brouillard du restaurant d’hôtel

il a plu sur la ville et les motards frissonnent

en attendant le temps des duels



et nos mains ont voulu recommencer l'amour

mais les yeux trahissaient les rancoeurs du passé

et l’enfant qui savait l’indigence du jour

souriait à la nuit à quelques pas du pré


La nuit n’a jamais sauvé personne

au bout de sa route nous sommes tous demi-loups

Dans le creux de tes bras mon coeur frissonne

et mon âme est partie avec les douze coups

Mon coeur tatonne, mes doigts cherchent l’aurore

Mais l’esprit souffle où il peut.

Et dans le grand désert poussiéreux de mon corps

il n’y a plus de feu.

 

 

 

Édith de CL