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jeudi, 05 septembre 2013

17 septembre : rendez-vous à la SGDL pour une soirée radiophonique

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écoutez-vous parfois, en conduisant, en dormant, en sirotant un café, des fictions radiophoniques ? Moi, j'ai commencé à les écouter après la lecture de La tia Julia y el escribidor (La tante Julia et le scribouillard), de Vargas Llosa : nous étions dans un train nord-péruvien, elle dormait, je lui ai pris son livre et l'ai lu... Quelque temps plus tard, j'écoutais mes premières radionovelas

La fiction radiophonique existe, bien que cette existence soit discrète ; elle procure parfois du plaisir, de la stimulation intellectuelle et auditive, elle est une autre façon d'aborder l'imaginaire. Non, ce n'est pas du théâtre. Non, ce n'est pas du conte. Cela ne ressemble à rien d'autre qu'à la fiction radiophonique, et la Société des Gens de Lettres, au sein de laquelle sévit la tenancière du blog AlmaSoror, vous invite à écouter Débruitage, de Christophe Deleu et François Teste, puis à poser des questions aux deux auteurs ensuite, si le cœur vous en dit.

Pour être certains que vous aurez une chaise, il faut envoyer un mail à la fée communicatrice de la SGDL, en lui disant que vous assisterez à cette soirée. Son mail est au bas du document ci-dessus.

N'hésitez pas : osez, venez, écoutez et savourez !

 

Edith

mardi, 28 mai 2013

Nadine Gordimer et Jean Cocteau à l'Hôtel de Massa

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Un bel hôtel du quatorzième arrondissement, deux écrivains du XX°siècle,
deux soirées au cours d'un printemps qui se prend pour un automne.

 

Le jeudi 30 mai et le jeudi 6 juin, on pourra assister, à la Société des Gens de Lettres, rue du Faubourg Saint-Jacques, à Une saison de Nobel et aux Variations Cocteau. (Mais pour ceux qui ne connaissent pas la Société des Gens de Lettres - SGDL -, ne faut-il pas commencer par écouter Cristina Campodonico nous en parler ? C'est possible au bas de ce billet...)


Jeudi 30 mai à 20h00 à l'Hôtel de Massa

Nadine Gordimer ,  Prix Nobel de littérature 2011, Afrique du Sud

Nadine Gordimer, SGDL, Société des gens de lettres

«... pour la magnifique oeuvre épique d’un très grand intérêt pour l’humanité »

La présentation  sera assurée par Georges LORY
Grand reporter à Jeune Afrique, puis diplomate, conseiller culturel en Afrique du Sud de 1990 à 1994, il participe à la transition démocratique du pays. Entre 1998 et 2008, il est directeur des Affaires internationales de Radio France Internationale et depuis 2009 délégué général des Alliances françaises en Afrique australe. Il a publié trois recueils de poèmes (dont un en afrikaans), traduit des poètes afrikaners dont Breyten Breytenbach et Antjie Krog, des romans et nouvelles de Nadine Gordimer, des textes de John Coetzee et d’André Brink, ainsi que l’écrivain néerlandais Adriaan van Dis. Il est l’auteur de quatre ouvrages dont un sur l’Afrique du Sud.

Une lecture en anglais sud-africain sera donnée par la poétesse sud-africaine Gabeba BADEROON...
Elle est l’auteur de recueils de poésie The Dream in the Next Body (2005), The Museum of Ordinary life (2005), et A Hundred Silences (2006). Son oeuvre est largement traduite et apparaît dans des anthologies : Bending the Bow, African Love Poetry (2009), So Much Thing To say (2010) et Letter to South Africa (2011). Elle a été acclamée dans plusieurs festivals littéraires internationaux, et plus récemment, au Festival de Poésie de Princeton. Gabeba Baderoon reçu le prix de Daimler Chrysler de Poésie Sud-africaine en 2005.

...Suivie d'une lecture en français par Jacques MARTIAL.
Homme de théâtre et de scène autant qu’acteur de cinéma et de télévision, est l’interprète d’un répertoire riche. Militant du Vivre ensemble il est un artiste engagé depuis toujours à la promotion l’égalité des chances dans notre pays et un lecteur d’auteurs tels qu’Aimé Césaire, Edouard Glissant ou encore André Brink. L’Afrique du Sud, où il a eu l’occasion de se produire au théâtre, est pour lui un modèle à travers la capacité de son peuple mais aussi de ses artistes à refuser de se soumettre à l’autorité d’un système injuste mais aussi d’oeuvrer pour une réconciliation pacifique entre ses communautés autrefois séparées. Il est président de l’Etablissement public du parc et de la grande halle de la Villette.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Renseignements et réservations : 01 53 10 12 00 - communication@sgdl.org

 

Jeudi 6 juin à 19h30 à l'hôtel de Massa

 Jean Cocteau

Jean Cocteau, Société des gens de lettres, SGDL

« Je suis anticonformiste au point de l’être contre le conformisme qui consisterait à être anti-Académie » disait Jean Cocteau en 1955, lorsqu’il a accepté de siéger à l’Académie française où il venait d’être élu. Un paradoxe qu’on lui a reproché, mais qui ne posait pas le moindre problème à l’homme de lettres.

Jean Cocteau l’homme de théâtre, celui qui se revendiquait avant tout poète mais qui a néanmoins écrit de nombreux romans, qui fut aussi peintre, chorégraphe, scénariste, cinéaste…

Jean Cocteau le créateur d’avant-garde et surtout l’écrivain prolixe, auteur d’une œuvre poétique et romanesque d’une grande amplitude allant du La Lampe d’Aladin (1909) à La partie d’Echec (1961) en passant par Thomas l’imposteur (1923) ou les fameux Enfants terribles (1929). Jean Cocteau, le magnifique poète.

C’est l’aspect protéiforme de la création littéraire de Cocteau que la SGDL souhaite mettre en lumière, au cours d’une soirée émaillée de témoignages, lectures, d’extraits sonores ou audiovisuels, pour une évocation de l’écrivain à l’occasion du cinquantenaire de sa disparition.

 

Une soirée en présence de Pierre Bergé, président du Comité Cocteau, avec les invités :

Michel Deguy, poète

David Gullentops, éditeur des oeuvres poétiques dans la Pléiade et directeur des Cahiers Cocteau

Serges Linarès, éditeur des Oeuvres romansques dans la Pléiade

Gloria Paris, metteur en scène de "La Machine infernale" et "Les Enfants terribles"

Et Michel Vuillermoz, de la Comédie française, qui lira des extraits de la poésie de Cocteau et "La Difficulté d'être"

Une rencontre présentée et animée par Jacques De Decker, et organisée avec le soutien de la DRAC d'Ile de France - Ministère de la Culture et de la Communication

 

à propos de la SGDL (Société des Gens de Lettres)


Entretien avec Cristina Campodonico... par LesNouveauxTalents

jeudi, 22 octobre 2009

Réponse à Katharina

 

 

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Katharina chérie, c’est parce que ça fait quelques semaines que les effets de mes soirs d’exil intérieur de ces longs derniers mois se font sentir : j’écoute Exit Music (Radiohead), Into my arms et Weeping song (Nick Cave & the Bad Seeds), et je danse. Alors que la journée, en général, j’ai écouté les disques de l’année liturgique en chant grégorien, enregistrés par la schola Bellarmina de l’abbé Lorber. 
 

Au début, je ne sentais pas les effets. Peu à peu, j’ai compris que mon inconscient libérait des blocs de béton qui étaient enfermés là depuis trop longtemps. Ils ont coulé et sont redevenus sable et se sont écoulés partout, notamment sur ce blog que je te remercie de suivre assidûment. 
 

Et il y a eu ce pouilly fumé lors des déjeuners de la SGDL, à l’hôtel de Massa. Et il y a eu ces souvenirs réémergés au cours d’une danse avec quatre inconnus dans au fond d’un hôtel du quartier Saint Roch, à Paris. Et tout cela fait exploser les barrières dont j’ignorais l’existence, et toi même j’aurais tellement de choses à te dire. Mais ce sera quand tu reviendras. Depuis quand ne nous sommes-nous pas serrées dans les bras ? Tu m’as soutenue, défendue, aidée et aimée dans un moment où j’avais justement besoin de cela, et je ne l’oublierai jamais.
Pour toi Katharina, mille baisers de cette nuit parisienne qui commence et que je vais peut-être passer à Insomniapolis.
Merci et tendrement,

édith