mercredi, 03 octobre 2012
Grégoire de Tours I
Cornélis Troot
Mardi 2 octobre, entre 20h30 et 22h, au fond d'une cour de Montparnasse, eut lieu la première séance de lecture de L'histoire des Francs, de Grégoire de Tours.
Les officiants de cette messe littéraire furent :
Mavra
Vincent
Anthony
Laurent
Xavier
Dominique
Arnaud
Francis
Jean-Pierre
Fabrice
Nicolas
Edith
Saint Grégoire, évêque de Tours et historien (VI°siècle), a écrit le seul témoignage de cette trempe sur son époque mérovingienne troublée.
La première phrase que nous lûmes fut : "Le culte des belles lettre est en décadence et même il se meurt dans les villes de Gaule".
Suivit un résumé de toute l'histoire du monde telle qu'on la voyait à cette époque, depuis Adam et Eve jusqu'à Saint Martin de Tours.
La dernière phrase que nous lûmes fut : "Fin du premier livre contenant les 5596 années qui se sont écoulées de l'origine du monde jusqu'à la mort de saint Martin évêque".
Cette lecture fut accompagnée d'un vin de Franconie (qu'Emmanuelle avait apporté quelques jours auparavant à l'hôtesse de ces lectures) et de vins de Touraine (Montigny). Nectar de griottes et jus de carottes complétèrent ce tableau à boire.
Pour se procurer l'Histoire des Francs, on peut aller par là...
Voir aussi :
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mardi, 30 août 2011
Un train, deux mondes
vidéo androïde de Mara VN
Fuir la ville, dont les abords sont immondes (merci aux maires, aux architectes, aux urbanistes et aux racailles), et oublier la vitesse au bord de l'éternité.
Vidéo camescopée d'Edith
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mardi, 04 mai 2010
Karamazov-archivage IV
AlmaSoror entame l'archivage de Karamazov, numéro spécimen d'un journal qui a failli exister, dans la décennie 1970.
Mais plutôt que d'être un début, Karamazov fut en fait une fin : la clôture d'une ère de rencontres au fond d'une cour du boulevard du Montparnasse, à Paris. Rencontres où se fermaient les bienpensances du dehors pour allumer les libertés des cerveaux.
Par des matins brisés,
par Anne de La Roche Saint-André
Par des matins brisés
Comme un enfant perdu
Sur les Champs Élysées
Le visage tendu
Je me suis réveillée
Et ce n'était qu'un rêve
Le jour ensoleillé
Le soleil qui se lève
Car au fond de mon âme
Le mal d'être, l'angoisse,
La solitude infâme
Sont des réalités
Que je hais plus que tout
Étant l'éternité.
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