mercredi, 13 août 2014
L'enfant-roi
Dans le quartier du temple, se trouve l'église Sainte-Elisabeth de Hongrie, cette sainte du pain et des roses, et des promenades secrètes. Je m'y suis arrêtée ce matin.
L'église était presque vide. Un homme antillais y disait son chapelet assis sur une chaise ; deux gardiens parlaient trop fort dans leur cabine à l'entrée de l'église. Le drapeau des chevaliers de Malte dominait un aigle.
En souvenir de cette promenade, je cite ci-bas un texte que l'on peut lire dans son intégralité sur le site de la paroisse.
On peut le lire en écoutant cette vidéo qui joue La légende de Sainte-Elisabeth de Hongrie, de Frantz Liszt.
Extrait du site de ND de Ste-Elisabeth, à propos du petit du Temple :
Le 5 janvier 1794, le cordonnier résigne sa sinécure pour retourner siéger, sans rétribution cette fois, à la Commune. Ce qui le conduira à l’échafaud thermidorien six mois plus tard. Louis est encore «en bonne santé». II est loin du Versailles de sa prime enfance et séparé des siens, mais il peut encore s'ébattre dans le jardin, y jouer «aux quilles et au palet» avec les officiers municipaux du Temple. Il dispose même d'une salle de jeu-salle de billard garnie en jouets et son régime alimentaire est «bon».
La situation se dégrade brutalement au départ de Simon. Sans gardien attitré, l'enfant est confiné du jour au lendemain dans un cachot obscur et infect. Désormais, il lui est interdit de sortir et de communiquer avec sa sœur Marie-Thérèse. Après six mois de réclusion absolue, l'enfant dépérit peu à peu dans une saleté repoussante et sans autre «distraction» qu'un jeu de cartes poisseux qu'il passe des journées à battre machinalement, les yeux vides. En mai, les gardiens de Louis qui, couvert d'escarres, ne s'est plus levé depuis des semaines, signalent, enfin, au Comité de sûreté générale «une indisposition et des infirmités qui paraissent prendre un caractère grave». Le 8 juin, Louis XVII s'éteint peu avant trois heures de l'après-midi. Le 10 (22 prairial an III du calendrier républicain), «avant que tombe la nuit» , le petit prince est porté à la fosse commune du cimetière Sainte-Marguerite, près de la Nation".
| Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook | Imprimer |
lundi, 30 septembre 2013
La morale du petit Poucet
- « On ne s'afflige point d'avoir beaucoup d'enfants,
- Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands,
- Et d'un extérieur qui brille ;
- Mais si l'un d'eux est faible ou ne dit mot,
- On le méprise, on le raille, on le pille ;
- Quelquefois cependant c'est ce petit marmot
- Qui fera le bonheur de toute la famille. »
Publié dans L'oiseau, Le corps | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
mercredi, 17 mars 2010
Mort : l'accepter
Esther va mieux. Elle a un nouvel objectif : déchiffrer le linéaire A. Je lui souhaite bon courage. Ce serait effectivement un grand pas pour l'humanité.
En attendant et avec son autorisation - je me fie à son "oui, tu publieras ce que tu veux de moi et tu ne m'en feras pas part" du mémorable 8 juin 2007, après la messe pour la mémoire du petit Louis XVII et des enfants maltraités, en attendant donc, je recopie quelques phrases d'une lettre reçue à Paris quand j'étais à Biarritz, la semaine dernière.
"Mort : il faut l'accepter.
L'accepter sans regret.
Et pouvoir se dire :
qu'on a amélioré la vie des gens.
qu'on a vibré, chanté, créé de la beauté.
qu'on a cru en Christ.
Qu'on a eu confiance dans la vie et dans la mort".
Voilà. Esther, tu as amélioré ma vie. Merci.
| Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |