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mercredi, 13 août 2014

L'enfant-roi

Dans le quartier du temple, se trouve l'église Sainte-Elisabeth de Hongrie, cette sainte du pain et des roses, et des promenades secrètes. Je m'y suis arrêtée ce matin.

L'église était presque vide. Un homme antillais y disait son chapelet assis sur une chaise ; deux gardiens parlaient trop fort dans leur cabine à l'entrée de l'église. Le drapeau des chevaliers de Malte dominait un aigle.

En souvenir de cette promenade, je cite ci-bas un texte que l'on peut lire dans son intégralité sur le site de la paroisse.

On peut le lire en écoutant cette vidéo qui joue La légende de Sainte-Elisabeth de Hongrie, de Frantz Liszt.

 

Extrait du site de ND de Ste-Elisabeth, à propos du petit du Temple :

"La nuit du 3 juillet 1793 les six commissaires de service au donjon du Temple se présentent devant la prison de Marie-Antoinette. Sans préambule, l'un des commissaires lui donne lecture du décret du Comité de salut public en date de l'avant-veille. Ordre est donné à la « veuve Capet » de remettre son fils Louis-Charles, Louis XVII dans l'ordre monarchique depuis l'exécution de son père le 21 janvier précédent, aux représentants du peuple. Face au refus horrifié, le commissaire explique à la malheureuse mère qu'il ne s'agit que de «protéger son enfant» . Louis a 8 ans depuis Pâques, il est réveillé, vêtu et remis après une dernière étreinte au commissaire, sur l'épaule duquel il se rendort... A la lourde porte, attend le «citoyen surveillant» Simon, cordonnier nommé la veille «instituteur du Petit Capet, ci-devant Dauphin de France ». Simon fera plus tard «signer» au petit Louis une déclaration d'inceste produite à charge au procès de sa mère, guillotinée le 16 octobre.

Le 5 janvier 1794, le cordonnier résigne sa sinécure pour retourner siéger, sans rétribution cette fois, à la Commune. Ce qui le conduira à l’échafaud thermidorien six mois plus tard. Louis est encore «en bonne santé». II est loin du Versailles de sa prime enfance et séparé des siens, mais il peut encore s'ébattre dans le jardin, y jouer «aux quilles et au palet» avec les officiers municipaux du Temple. Il dispose même d'une salle de jeu-salle de billard garnie en jouets et son régime alimentaire est «bon».

La situation se dégrade brutalement au départ de Simon. Sans gardien attitré, l'enfant est confiné du jour au lendemain dans un cachot obscur et infect. Désormais, il lui est interdit de sortir et de communiquer avec sa sœur Marie-Thérèse. Après six mois de réclusion absolue, l'enfant dépérit peu à peu dans une saleté repoussante et sans autre «distraction» qu'un jeu de cartes poisseux qu'il passe des journées à battre machinalement, les yeux vides. En mai, les gardiens de Louis qui, couvert d'escarres, ne s'est plus levé depuis des semaines, signalent, enfin, au Comité de sûreté générale «une indisposition et des infirmités qui paraissent prendre un caractère grave». Le 8 juin, Louis XVII s'éteint peu avant trois heures de l'après-midi. Le 10 (22 prairial an III du calendrier républicain), «avant que tombe la nuit» , le petit prince est porté à la fosse commune du cimetière Sainte-Marguerite, près de la Nation".

 

Source

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http://louisxvii.canalblog.com/

Écrit par : Pilayrou | jeudi, 14 août 2014

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