jeudi, 02 mai 2013
Zestes de jeunesse (Qui sont les charmeurs de serpents ?)
Quelquefois je reste assise, j'imagine le ciel, j'essaie de faire éclater ces verrous qui maintiennent nos pensées dans des cadres sans envergure.
En pensée, je brise toutes les vitres pour que l'air entre et balaye les préjugés qui restent en dépot et encrassent mon être. Comme sont précieux les gens qui par leur regard ou une phrase nous apportent une délivrance.
Je ne comprends pas pourquoi c'est impossible de se noyer dans l'azur, de se dissoudre dans un ciel bleu et pur.
Ne ressemblons-nous pas parfois à des serpents envoûtés qui se tordent dans un panier en rêvant de fuir ! fuir ! fuir !
Qu'est-ce qui nous retient ? Le corps ? Des liens ? Qu'est-ce qui nous retient ?
Tout au bout des insomnies, qui sait si on finit par trouver la méthode du souffle psychédélique...
Publié dans Chronos, L'oiseau, Ὄνειροι | Lien permanent | Commentaires (2) | | Facebook | Imprimer |