jeudi, 21 janvier 2010
"J'ai replongé"
Il m’arrive de temps en temps une plongée en eaux Renaissance et période classique, que je ne parviens pas à m’expliquer et qui me fait me sentir très coupable.
J’adore le rock, le jazz, les musiques du monde, etc.
Mais quand je replonge dans la musique classique, entre Shütz et Monterverdi et Mozart et Schubert, je me demande comment on a pu faire des choses aussi belles et si cela reviendra un jour.
J’ai honte, mais j’avoue : Michel Ange me transporte bien plus haut que les horreurs qu’on voit à la Fiac. L’architecture antique, renaissante, baroque me frappe d’admiration tandis que le Bauhaus et Le Corbusier me glacent le sang et me font penser que l’enfer est terrestre.
Quant aux langues, que j’aime tant, auxquelles, même si très peu de gens les parlent, j’ai pu consacré des mois et des années de ma vie, une récente, harassante discussion avec des Bretons m’a convaincu : s’il faut aimer son clocher - les galettes de sarrazin, la très belle langue bretonne et ses littératures, sa musique - à leur juste valeur, l’amour totalitaire que certains portent à leurs traditions culinaires, à leur instrument de musique traditionnel mal dégrossi et à leurs chansons et légendes, m’interrogent : ont-il déjà visité le musée du Louvre, où le spectacle témoigne que les vents de l’amour et de la violence, dans une aventure épique, ont rassemblé des splendeurs des régions et des cultures, donnant naissance à la civilisation ?
Voilà. Ce texte a été écrit au terme d’une terrible replongée dans mon amour psychédélique des chefs d’oeuvre qui ont fait l’histoire de l’art (j’avoue ! je Crois en l’Histoire de l’art), et j’ai émis un doute sur les réalisations qui m’entourent... Je dois réciter un confiteor moderne pour m’en laver et être réintégré dans le monde progressiste des hommes modernes.
Axel Randers
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vendredi, 18 décembre 2009
Résurrection... Nous sommes heureux
Un coffre, des vieux livres, un ours et une poupée demeurent dans la chambre abandonnée.
Soudain, un bruit s'élève, cela vient du coffre. C'est elle. Elle va ressusciter.
Au son d'alléluia du sieur Buxtehude, chanté a capella, et des bruitages des chanteuses Ximena Xouxou et Hanna Varkki,
L'alleluia de Buxtehude dans la magistrale version du Cantus Cöln s'écoute ici. La version du film est bien plus âpre et sombre, mais l'âme de la résurrection s'y retrouve autant.
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